Bonjour Stéphane,

Je suis C., le nouveau que tu as pu aperçevoir au séminaire « changez d’image ». J’étais venu avec mon ami à l’outrecuidance argentine. Tu nous as offert ton livre L’homme idéal avec sympathie. Pour y revenir, je voulais te donner mon avis dessus.

Tout d’abord je voulais te dire que le dernier ouvrage à m’avoir autant apporté est celui de Jorge Bucay, Laisse-moi te raconter…les chemins de la vie, dont le titre ne reflète malheureusement pas la richesse de son contenu.

Je ne vais pas dire que j’ai dévoré ton livre. Je dirais plutôt que je l’ai apprécié comme le fond d’un bon whisky. C’est à dire, en buvant chaque leçon à l’arôme malté distillé avec le temps. On ne peut en abuser, car en boire trop à la fois en diminue d’autant le plaisir et l’essence que l’on en retire.

Pour faire plus concret, je dois te dire que je n’ai pas lu de livre avec un tel paradoxe : des concepts très développés, pourtant présentés de manière très accessible. Ma profession accordant une large place à la transmission de connaissances, j’apprécie vraiment ce caractère-là de ton livre.

Les chapitres m’ayant le plus apportés sont :

  • Etre ne pas être, ou l’importance de l’imprévu,
  • le jeu dont vous êtes le héro et celui des portes,
  • L’homme qui en savait trop ou ne pas faire étalage du savoir-être (plus sexué quand on le laisse à deviner),
  • La séduction n’est pas un sport de combat ou la relativisation de l’échec,
  • le factuel comme facteur désérotisant.

Je ne dis pas que les autres leçons ne feront pas sens au cours d’une prochaine lecture, je dis que celles citées m’ont fait l’effet instantanné d’une lumière dans le brouillard des relations sociales.

Enfin en parlant de relecture, ton livre me fait penser au Hagakure, recueil de pensées du seigneur Jocho Yamamoto. Il s’agit d’un manuscrit jalousement gardé pendant des siècles par la famille des Nabeshima, célèbre lignée de samouraïs. Ce recueil servait de code, égrenant histoires et conseils sous forme de leçons, pour définir ce qui faisait l’état d’esprit et le comportement du samouraï dans la société féodale japonaise. Jim Jarmush en a tiré un excellent film, Ghost Dog, the way of the samurai.

Je me plaîs à penser que je reviendrais régulièrement à ton livre, comme les seigneurs féodaux revenaient à leur code de conduite pour se remettre en question et être en accord avec leur Voie.

A bientôt,

Clément


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3 commentaires

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  • Moi je vois cela en effet comme du Sun Zu. L’approche politique, en séduction ou stratégie sont souvent très similaires.

  • Dommage de vouloir ramener à une rigueur scientifique froide d’historien, une comparaison qui se voulait un peu plus subtile que ça. Je sens le passionné qui parle, mais à trop prendre à cœur certaines choses, on rate l’essentiel (qui n’est pas que dans lactel).

    Quant à la qualité du film, ça se discute, mais il s’agit moins d’une reconstruction historique, que d’une habile transposition à l’époque moderne, où l’on voit bien l’échec d’un système de valeur ancien qui ne survit pas à celui de notre époque.

    Maintenant tout le monde va croire que 1 séminaire réservé = 1 livre offert et les gens se plaindront de ne pas avoir eu le leur !

  • petite parenthèse : yukio Mishima a écrit une « introduction » au Hagakuré (le texte d’origine de Yamamoto), livre précurseur d’un nationalisme grandissant marquant le dernier acte d’une vie mouvementée, qui l’a conduit d’une relation homo, à la boxe, la muscu et le Kendo. Charmant parcours qui ne l’a pas empêché de se faire sauter le caisson en 1970 avec ses potes sabreurs. C’est toujours fascinant de voir un auteur fusionner avec son œuvre.

    pour la voie du samourai (le Bushido), il existait bien avant, mais pas sous forme de livre. il s’agit d’une éthique rigoureuse et de principes moraux qu’il faut observer en tant que samouraï.

    sinon ces principes sont, disons le, très éloignés de tout ce qui est prôné ici. quand ont vit au 16éme siècle dans un pays exigu, avec des seigneurs de guerre à chaque coin de rue et des rustres équipés de deux sabres qui se baladent en serrant les deux.. il vaut mieux savoir exactement ou est sa place et surtout bien la boucler. exit le badinage donc (haha). les principes de séduction ne fonctionne que dans une société de type occidentale et égalitaire.

    PS : Ghost dog est l’un des films les plus cons que j’ai vu. je déconseille vivement. optez pour les films de Kurosawa, ceux avec l’acteur Toshiro Mifuné.