Référence : badinage
Difficulté : ** (sur 5)
Enregistré : oui
Prérequis : –
Objectifs : comprendre les mécanismes cachés des « petites conversations » (badinage, en anglais small talk) et acquérir des automatismes pour s’y livrer sans y penser
Durée totale : journée
Tarif : à partir de 75euros dans les commandes groupées
Séminaires complémentaires recommandés : devenez intéressant I, II
Vous êtes-vous déjà retrouvé dans la situation suivante (ou analogue) :
- a- les gens se parlent comme s’ils se connaissaient depuis toujours, or ils se sont rencontrés il y a à peine 5 minutes. C’est inconcevable pour vous, il vous faut « bien connaître » quelqu’un avant de vous ouvrir à lui.
- b- vous assistez à une conversation (volontairement ou involontairement), vous en écoutez le contenu, cela vous semble vide, creux, inintéressant, il n’y a pas vraiment d’informations « importantes » échangées, et pourtant les protagonistes semblent y trouver parfaitement leur compte. Ils s’échangent leurs coordonnées avec plaisir et projettent de se revoir. Ils s’embrassent peut-être déjà bouche ouverte
- c- vous n’avez aucune idée de ce que vous devez dire à une personne que vous connaissez à peine. Donc vous posez une question. Pas de chance, c’est une question personnelle. La personne marque un temps d’arrêt, évite poliment de vous répondre, puis trouve un prétexte pour vous éviter tout court
- d- je peux continuer les exemples à l’infini, j’arrête ou je continue ?
Mais a- le badinage, ce n’est pas s’ouvrir à la personne b- la séduction, c’est souvent dire des stupidités et c- les questions personnelles sont interdites avant d’y avoir été invité.
Le badinage, aussi appelé small talk, voire fluff par les barbares de la séduction à l’anglo-saxone, c’est en apparence la chose la plus simple du monde (dire des banalités, dire « n’importe quoi », ce qui vous « passe par la tête »), mais en pratique c’est surtout la chose la plus compliquée pour tous les esprits rationnels, qui confondent légèreté et superficialité !
Ecouter serait l’art ultime ? Dans tes rêves…
Je parle donc je suis
Dans le bla bla des conseils en communication, développement personnel ou séduction, tout se résume toujours à écouter. Même chez les anglo-saxons : « be a good listener« . A croire que le plus grand des dons serait de laisser les autres s’épancher en sa présence. Excusez-moi, mais c’est du bullshit.
Oui, parfois, dans certaines circonstances bien précises, entre personnes qui s’apprécient déjà et une fois passé la première barrière de l’intimité, alors (je dis bien alors seulement) on échange de l’information personnelle à vau-l’eau. Mais avant d’en arriver à ce stade ?
Et attention à ne pas confondre avec l’art de briser la glace : il me suffit d’une heure ou deux pour apprendre à n’importe qui à briser la glace (cf l’atelier du même nom), mais contrairement à ce que croient 99% des hommes, briser la glace n’est pas le plus difficile à faire. Le plus difficile, c’est la conversation badine, innocente et apparemment « normale » qui suit juste derrière.
Une compétence cruciale pour la confiance en soi
Conséquence du point précédent : plus vous aurez confiance dans votre capacité à faire du small talk (badiner), plus vous briserez la glace facilement, et donc plus fréquemment vous vous y livrerez. L’analogie la plus évidente : plonger vs nager.
- Briser la glace, c’est apprendre à plonger.
- Le badinage (small talk), c’est apprendre à nager.
Tant que vous ne savez pas nager instinctivement sans paniquer et sans perdre pied, vous allez avoir peur de plonger ! C’est quand nager n’est plus un problème, que vous allez oser plonger en confiance. C’est la logique pure.
Ce que badiner n’est pas
Dans l’immense majorité des situations de la vie (inlcluant la séduction) on ne vous demande pas d’être intéressant, motivant, passionnant, ou captivant, ça c’est pour « après », pour « plus tard ». 100% des interactions commencent par du small talk, même sur Internet.
Acquérir des automatismes…
Métier oblige, j’ai croisé à maintes et maintes reprises des pratiquants de Programmation Neuro Linguistique (PNL), d’Analyse Transactionnelle et autres méthodes pour apprendre à communiquer efficacement. Loin de moi de dénigrer ces méthodes et leurs disciples, mais elles ont dû être créées dans un contexte bien particulier, vis à vis d’attentes tout aussi particulières, et hors de ce champ d’action elles produisent souvent des résultats, disons, étranges.
Pour dire l’exacte vérité, et sans aucune méchanceté, les dernières personnes que j’ai fréquentées et qui avaient aussi fait de la PNL (des mois, voire parfois des années), étaient pour le moins bizarres, comme si elles sortaient d’un minutieux mais intégral lavage de cerveau, et qu’on avait pas rebranché toutes les connexions dans le bon ordre).
Ces gens rentraient tout de suite dans l’intimité, avec des questions parfois déplacées (« sympa chez toi, tu es locataire ou propriétaire ? »), et se montraient tout simplement incapables de parler d’eux-même ou d’être légers. On ne peut pas être léger en réfléchissant tout le temps !
… pour parler sans réfléchir
Le small talk ne consiste pas à réfléchir à chacun de ses mots comme un ordinateur surpuissant, c’est le contraire : une mécanique à enclencher, un bouton sur lequel appuyer, un réflexe à apprendre une bonne fois pour toutes, pour justement ne plus avoir à y penser.
Quelle qualité d’information désirez-vous (et pour quelle efficacité)
Alors bien sûr, vous pouvez
- lire des articles gratuits sur Internet (efficacité : 1 à 2, sur une échelle 10). Tenez, je ne suis pas ingrat, je vous donne des liens
- acheter un livre sur le sujet. Et hop, un exemple (efficacité : 2 à 3 sur 10)
- ou bien investir sur vous et apprendre auprès de celui dont des milliers de témoignages attestent de la qualité, de la pertinence et surtout de l’efficacité du travail.
Pourquoi investir dans cette journée badinage / small talk
- parce que le badinage, c’est l’huile de tous les rouages sociaux
- parce que plus de 90% des conversations ne contiennent aucun élément personnel, intime, ni même intéressant : ce n’est que du badinage, plus ou moins bien fait
- parce qu’au final, c’est de l’investissement sur vous
- parce qu’avoir investi sur vous est la seule chose que vous ne regretterez jamais (au contraire de tous les cadeaux que vous avez faits à des filles, pour vous entendre par la suite traiter d’ingrat et de radin au moment de la séparation)
- parce que notre contenu payant n’est ni disponible nulle part ailleurs
- parce que notre contenu payant va 4 à 5 fois plus loin que notre contenu gratuit, qui est pourtant déjà fourni et d’excellente qualité
- parce que s’inscrire à un séminaire (aussi appelé « journée ») SpikeSéduction, c’est prendre un engagement, et que prendre des engagements est une étape essentielle de la vie d’adulte (et que les femmes aiment les hommes, pas les petits garçons)
- parce que vous allez y entendre l’exacte vérité, parfois dérangeante, pas la guimauve politiquement correcte de l’idéologie ambiante et des médias dominants
- parce que vous rémunérez le travail d’un passionné, qui donne toujours un peu plus que ce pourquoi vous avez réservé (exemple du dernier séminaire avec l’heure gratuite en vidéo, prolongée de près d’une demi-heure)
- parce que de même qu’il faut savoir bien nager pour oser plonger, plus vous savez badiner, plus vous oserez aborder les gens.
Après, c’est vous qui voyez :)
Crédit photo : horrigans
Quelque chose à savoir pour ce séminaire. J’ai demandé à Stéphane, via un court mail de 300 lignes décrivant mon souci, s’il était possible d’imaginer de voir un séminaire sur la conversation. Une heure plus tard je reçois « la conversation, on va essayer de faire en 2014, guette la grille des futurs séminaires » et 2 mois plus, dans les séminaires en pré-commande, je découvre « Small talk (badinage) »
;) Je ne sais pas quoi dire. Merci Stéphane.
@Axel : oui entre autres
Bonjour Stéphane,
Pour être sûr que j’ai bien compris: le fond du séminaire est, en fait, d’apprendre à déconnecter ses neurones pour agir spontanément. Y COMPRIS pour parler à des inconnu(e)s.
Am I right?