(Téléchargez le rapport en intégralité sur http://www.haut-conseil-egalite.gouv.fr)
À propos de ce rapport
- Ce rapport, rédigé comme il se doit en écriture inclusive est présenté comme le premier en France à faire un état des lieux du sexisme. (prétention d’objectivité)
- Il est l’oeuvre de Danielle Bousquet, Françoise Vouillot, Margaux Collet et Marion Oderda
- Il est le premier d’une série de rapports remis annuellement au premier ministre ainsi qu’à la ministre en charge du droit des femmes (NDLR : une certaine Marlène, à l’heure où sont écrites ces lignes), dans le cadre de la loi du 27 janvier 2017, relative à l’égalité à et la citoyenneté
- Ce rapport de préconisation (à destination de qui, nous allons tenter de le découvrir) a été rédigé – principe d’imbrication à la poupée russe – conformément aux préconisations d’un autre rapport intitulé le Guide pratique pour une communication publique sans stéréotype de sexe et publié par le même comité.
- Un état des lieux du racisme, de l’antisémitisme et de la xénophobie est réalisé chaque année depuis 1990 par la Commission nationale consultative des droits de l’homme
- Pour disposer d’un panel de données plus complet, le Heut Conseil aura désormais besoin d’un budget à l’année, finançant des enquêtes dédiées. Le rapport précise que, les budgets n’ayant pu être alloués pour cette première édition, des « solutions alternatives » ont été trouvées.
Le sexisme en France
Définition du sexisme en France
Le sexisme est une idéologie reposant sur le postulat de l’infériorité des femmes sur les hommes, ainsi que sur un ensemble de manifestation allant des plus anodines en apparence (remarques…) aux plus graves (viols, meurtres). Ces manifestions ont pour but d’humilier, de délégitimer, de violenter les femmes, et entraînent sur elles une perte de l’estime de soi, une altération de la santé psychique, et plus globablement une modification du comportement
Haut conseil à l’égalité entre les hommes et les femmes
Manifestations du sexisme en France
Les manifestations du sexisme en France seraient multiples :
- Dans la rue, par des propos humiliants, menaçants voire violents
- Dans les transports en commun, par une occupation abusive de l’espace au profit des hommes (manspreading)
- Dans la publicité, par des représentations stéréotypées
- Dans les arts, la culture, le marketing, par une discrimination omniprésente
- Au travail, par des interruptions abusives (mansplaining et manterrupting)
- En politique, par une sous-représentation féminine
- Mais aussi dès l’école et la cour de récréation, où les filles seraient cantonnées à des espaces exigus
Comment le sexisme en France se manifesterait au quotidien
- Par des propos et/ou représentations discriminantes, menaçantes voire violentes dans la rue comme au travail, dans l’entreprise ou dans les medias
- Par une occupation invasive de l’espace (en politique, au travail, dans les écoles mais aussi les cours de récréation) au profit des hommes et au détriment des femmes (le fameux manspreading, et ses cousins mansplaining ainsi que manterrupting)
- Par une atteinte au droit des femmes à disposer de leur corps, mettant sur le même plan droit à l’avortement, mariages forcés et refus de la prise en charge domestique
- Par une série de bénéfices indus qui seraient tacitement accordés aux hommes, de tous temps et en tous lieux, comme bénéficier d’une préférence à l’embauche ou d’un meilleur salaire
- Enfin, par la violence et toutes les mesures de coercition/rétorsion faites aux femmes telles que coups, viols, prostitution et mutilations
Coupables et victimes du sexisme
Les actes sexistes seraient l’oeuvre quasi exclusives d’individus de sexe masculin. 90% d’hommes toutes infractions pénales confondues.
Les victimes sont « massivement » féminines. La minorité de victimes masculines ne l’est pas par rejet de leur « infériorité notoire et généralisée » (NDLR : elle l’est pourquoi, alors ?)
Les femmes victimes de sexisme de la part des hommes adoptent des comportements de compétition, de dévalorisation, d’auto-censure et de conduite à risque ; de plus, elles constatent une dégradation de leur santé et une baisse de leur estime de soi.
Quelques stats sur le soi-disant sexisme en France
- 100% des femmes auraient été victimes de harcèlement sexiste ou d’agression sexuelle
- 1 femme sur 2 indique avoir « dernièrement » (NDLR : quand ?) été victime d’une injustice ou d’une humiliation en raison de son sexe
- 9 femmes sur 10 pensent les autres femmes victimes d’injustices ou d’humiliations en raison de leur sexe (contre 7 sur 10 deux ans auparavant). NDLR : le #metoo effect
- Le premier vecteur ordinaire de sexisme en France serait le rire : plus de 70% des chroniques radio humoristiques, 5 vidéos Youtube sur 6, et 1/3 des blagues sur blague.info mobiliseraient des ressorts sexistes. Plus d’une femme sur deux refuserait catégoriquement de rire à une blague sexiste (NDLR : sur 4 comiques parmi les plus gros vendeurs de billets de spectacle en France, 3 sont des hommes)
- 1 femme sur 20 aurait subi une injure sexiste dans l’année écoulée. Le lexique le plus fréquemment mobilisé pour injurier les femmes serait salopes, putes et connasses. Seules 6% des femmes injuriées se déplacerait déposer plainte au commissariat. Sur ces 6%, la moitié fera l’objet d’une plainte dûment enregistrée au final. En 2017, seules 4 condamnations pour injure sexiste ont été prononcées.
- Seules 2% des rues françaises sont nommées d’après une Femme (31% portent un nom d’homme)
- L’académie Française ne compte que 5 femmes sur 36 fauteuils. Le Panthéon 5 femmes pour 72 hommes
Les PERLES du 1er état des lieux du sexisme en France
Le sexisme en France n’est pas le fruit du hasard, ni d’un héritage préhistorique. Il est toujours d’actualité
Haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes
Le sexisme entraîne « toutes les inégalités hommes-femmes bien connues aujourd’hui »
Haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes
Nul ne peut nier ce phénomène massif qu’est le sexisme en France, il convient désormais de le combattre avec vigueur
Haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes
Représentations (clichés?) sur les femmes en France
L’enquête Harris Interactive publiée en novembre 2018 recense que les femmes sont présentées dans la société française comme soucieuses de leur apparence (79%), cherchant à séduire (75%), émotives (67%), plus adaptées à un rôle de responsables du foyer (67%), et se révélant dures dans le cas où elles accéderaient à des positions de pouvoir (63%).
Publicités sexistes (exemples)
Recommendations du Haut conseil
- Financer une enquête (#2) d’opinion annuelle sur le sexisme, en plus du rapport (#1) dont il est présentement question
- Construire, (je cite) « en miroir » d’une autre enquête (#3) dénommée « enquête de victimation », une autre enquête (#4) sur le niveau d’adhésion au sexisme, qui interrogerait des citoyens choisis arbitrairement sur les actes sexistes qu’ils auraient commis, éventuellement inconsciemment (NDLR : !!)
- Financer une étude (#5) sur l’efficacité des procédures de recours alternatifs à la procédure judiciaire
- Transmettre les données recueillies aux ministères de la Justice et de l’Intérieur afin de pouvoir suivre le traitement des contrevenants tout au long de la chaîne judiciaire
- Rendre publiques et accessibles toute donnée relative au sexisme
- Diffuser des outils pédagogiques de mesure du sexisme, comme des chronomètres destinés à mesurer le temps de parole au sein du couple ou dans la classe
- Mener des campagnes de sensibilisation
- Contrôler la mise en oeuvre de l’éducation à la sexualité à l’école
- Lancer un grand plan de formation à la lutte contre le sexisme en France
- Intégrer un module de lutte contre le sexisme dans les écoles de journalisme, d’art, de pub et de comm’
- Instituer une journée nationale de lutte contre le sexisme, ainsi qu’un concours et un prix
- Instaurer des quotas d’humoristes femmes
- Interdire l’affichage public sexiste (NDLR : une pub lingerie ou maillot de bain dévoilant 90% de peau, en 10x15m sur un grand boulevard parcouru par des dizaines de milliers de piétons et d’automobilistes par jour, c’est sexiste ou bien ?)
- Lancer une plateforme web (NDLR : combien de temps avant que celle-ci ne devienne une plateforme officielle de délation)
- Construire un musée national des droits des femmes
- Condamner plus fermement les actes sexistes
- Former les forces de sécurité à reconnaître le sexisme
- Construire un lien de confiance entre les victimes de sexisme et la justice
- Renforcer de manière significative le soutien financier à toutes les associations luttant contre le sexisme (NDRL : $$$)
- Faire prendre en charge par la collectivité 100% des dépenses de soins, psychologues et psychiatres en charge des pathologies liées directement ou indirectement au sexisme en France.
- Vérifier autant que possible l’application des préconisations du rapport ici présent, et sanctionner les contrevenants
- Conditionner tout financement public au respect des règles d’égalité préconisées dans ce rapport
- Porter une diplomatie et un discours résolument féministes
- Lutter contre les discours de haine en ligne
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Bonjour, je pense sincérement qu’elles se foutent du sort des femmes et des minorités aussi. Gratter des allocs (cela se nomme de la pléonexie: demander plus que ce que l’on mérite et donc forcer d’autres à avoir moins que ce qu’ils méritent) et surtout trouver de nouvelles cause à défendre pour faire oublier qu’ils avaient déjà trahi en promettant mont et merveille dans le seul but d’obtenir des rentes de situation. Elles ne veulent pas du pouvoir, contrôler l’application de tel mesure demande une énergie dont nous savons déja qu’elles sont incapable (cette caste fait tout ce qu’elle peut pour se débarrasser des responsabilités vers l’europe en gardant les salaires évidement). Alors oui les hommes blancs cis genre sont leurs cible de prédilection: on travail plus, donc plus de revenu et nous sommes éduqué pour supporter les contraintes: donc que nous nous sentirons coupables de nous plaindre. Il y a aussi une sorte de « parricide », remettre l’autorité en cause c’est aller contre son éducation de respect au pére et à la mére.