Le débat sur l’égalité hommes-femmes surgit parfois là où on ne l’attend pas. A coup de 5 centimes par ci, 10 centimes par là, les femmes paient bon nombre de produits de grande consommation plus cher que les hommes. C’est ce que révèle une enquête menée par le collectif Georgette Sand, dont les membres ont arpenté les rayons des commerces et surfé sur les sites de e-commerce depuis le 22 septembre dernier.
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C’est pas les mêmes produits, celui des femmes a du lubrifiant, elles sont un peu neneu les femmes qui ont écrit cette article.
Dans le mille Will !
100% d’accord avec Will sur tous les points évoqués.
On remarquera au demeurant que les rasoirs des hommes ne sont pas dotés de lubrifiant…
Wooops, « Puisque finalement, la question est de savoir à quel sexe la vie revient le plus cher financièrement… »
Erratum!
Effectivement Stéphane, une étude complète serait une étude qui porterait sur la dépense globale effectuée par une femme d’une part et celle faite par un homme d’autre part. Le tout rapporté au même nombre d’articles (idée de dénominateur commun somme toute). On pourrait s’amuser à imaginer un « caddie type » par exemple. On partirait sur la base de deux célibataires à situation équivalente. Puisque finalement, la question est de savoir à quel sexe la vie revient le plus chère financièrement…
Une étude connexe serait celle plus large encore (et ô combien plus intéressante) que le simple gain ou la simple dépense de deniers, mais celle des avantages perçus comparativement aux efforts fournis (dans effort, j’inclus celui de payer).
En somme, schématiquement, une étude comparative et genrée (puisque c’est l’objet du débat) sur les mouvements patrimoniaux et extra-patrimoniaux (bien qu’on puisse voir le service rendu en réparant le joint de culasse de madame comme un actif dans son patrimoine, et corrélativement un passif dans celui de monsieur). Vous l’avez compris, je vise tout ce qui peut avoir une valeur.
Ensuite,quant à savoir si les femmes ont une propension à la dépense (de l’argent des hommes [humour]) et à la consommation supérieure à celle des hommes, c’est une autre affaire (je ne prétends rien, je ne fais qu’écarter un point) qui relèverait de la sociologie ou de la psychologie.
Il est question là de dénominateur commun pour préserver la justesse et l’objectivité du propos. Evidemment, si on prenait le caddie du banlieusard issu de l’immigration versus celui d’une rentière du 16 arrondissement de Paris, cela n’aurait strictement aucun intérêt (ou du PDG d’une multinationale versus celui d’une étudiante en lettre à tendance gauchiste).
L’idée que j’écarte est toutefois très intéressante en elle-même. Elle est empruntée à Zemmour, lequel prétend que la féminisation de l’homme moderne a des visées éminemment économiques. En effet, si la femme est le consommateur idéal (postulat discutable, certes…), il y a un manque à gagner équivalent au delta entre la consommation des hommes et celle des femmes. Alors on transforme les hommes en femmes…
« Ma femme aussi est douée pour l’écriture, elle remplit très bien les chèques » Christian Clavier dans le prix a payer d’Alexandra Leclère. Voilà pour la touche humoristique (je suis mort de rire… mon cadavre est jaune comme Homer Simpson) et cinématographique pour illustrer le propos. Notons que ce film est réalisé par une femme. Ceux qui ont vu le film savent pourquoi j’apporte cette précision.
Dans ce film, vous aurez le fou-rire et la gerbe en même temps. A vos DVDs, le cas échéant, à vos Claviers*! (petit jeu de mot passé par la face nord…)
*Le téléchargement illégal est illégal.
F.
Ou les assurances pour les voitures qui sont moins cher pour les femmes car elles font moins d’accident.
Et sinon, l’offre et la demande, le commerce, tout ça, ça leur dit quelque chose ?
De même pour la composition des produits…
Ce qui est bien, c’est que grâce à cette révélation, pour égaliser ce sont les produits masculins dont le prix sera revu à la hausse.
Bien joué, tout le monde va y gagner…
Si les produits sont soi disant identiques en qualité, réfléchissez et prenez le moins cher, même s’il est moins joli ou moins rose.
Ok, 5% sur les rasoirs, mais et les vêtements ? Et les restaurants, où elles se font quasi systématiquement inviter ? Et les centaines de services, faveurs, etc (dépannage d’ordinateur, bricolage, etc.) obtenus en minaudant ? Ils sont où dans l’étude ? Pourquoi les féministes ne les voient jamais ?