Préambule :
Je pratique en amateur, 1 à 2 fois par semaine, mon discours se devant d’être lu à l’aune de ce dilettantisme.
1 – N’attendez pas le jour où vous en aurez besoin…
… pour apprendre à donner un coup de poing.
L’Homme a cet immense défaut de se croire, en quelque sorte par défaut, pourvu de qualités* que la Femme, s’en croyant dénuée à la naissance, acquiert patiemment par le travail et l’effort .
Résultat : la vie durant, il s’estime capable de se battre, de conquérir physiquement et symboliquement des êtres (cf séduction), espérant secrètement qu’il ne sera jamais exigé de lui la matérialisation concrète de ses « dons ».
Et le jour où, par malheur et par mégarde, il goute à la violence (physique du combat, ou symbolique du rejet par les femmes), il se découvre contraint de la subir et de souffrir… Autrement dit, il se fait casser la gueule, au sens propre ou au sens figuré.
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bravo pour cet article Stéphane ! Être mobile, désaxer, ne pas laisser mon opposant imposer son rythme : ce sont des mots que j’entends très souvent dans mon coin. Ces conseils simples sont répétés au plus haut niveau. Tout le paradoxe dans ce sport émouvant qu’est la boxe : un cheminement pénible et complexe vers une simplicité désarmante. Répéter encore et encore le meme mouvement pour atteindre la perfection du geste, du timing. Enchaîner les rounds de sparring, assauts libres, dirigés ou à thème, pour à terme développer son acuité et son intelligence du ring, savoir gérer l’opposition avec calme, rester maître de soi en toute circonstance, être patient car les progrès ne sont pas fulgurants dans cette discipline. Il y a beaucoup à dire sur le noble art… La génération Z comme zapping n’est pas compatible avec ce sport d’Effort où donner du temps au temps est indispensable, elle est plus encline à se coiffer style « crête » et à taper dans un ballon, pour devenir une star et commencer les interviews par « comme j’ai dit ». Désolé pour cette digression…