Le trait commun à tous les traits féminins pour plaire aux hommes s’appelle la féminité. Ainsi, la féminité englobe des proportions, des codes esthétiques et verbaux, une attitude. Pour mieux comprendre les hommes, nous nous appuierons sur les propos de l’auteure féministe Esther Vilar. En effet, Esther Vilar nous explique que l’homme a deux instincts : l’instinct de protection et l’instinct sexuel. C’est évidemment sur ces deux instincts que la femme a inconsciemment compris qu’il fallait jouer.
Quelle qualité féminine attire le plus les hommes ?
Plaire aux hommes en attisant leurs instincts
L’instinct de protection est celui qui le pousse à prendre sous son aile un sujet plus fragile que lui, qui a besoin de son apport calorique, physique, social pour vivre. C’est pourquoi beaucoup de femmes jouent le contraire de la femme forte. La femme adulte joue à la femme enfant pour plaire aux hommes, à l’exception peut-être des MGTOW. C’est le dénominateur commun à tous les signes de l’apprêtement féminin pour incarner la fragilité et la dépendance. Que ce soit le maquillage, les talons, les jupes, les bustiers, même la crinoline il y a trois siècle, tout ce qui a symbolisé la féminité à toute époque, a toujours eu comme dénominateur commun, la réduction du degré de mobilité. La femme séduisante est une femme dont tous les codes d’apprêtement symbolisent la restriction de mobilité. Elle ne peut pas courir, même si son apprêtement la gêne, elle sait qu’il lui permet de susciter admiration, envie et désir. Mais si un danger survenait, elle serait totalement dépendante.
Ce qui va plaire aux hommes en premier, c’est de se sentir plus homme. Se sentir plus homme passe par flatter son désir de protection et flatter son instinct sexuel. Car, comme le dit Esther Vilar, l’instinct sexuel n’est pas l’instinct de protection.
L’instinct sexuel ne peut perdurer qu’avec quelqu’un qui est notre égal intellectuel. Un homme qui a le choix et qui n’est pas dans une sexualité par défaut, refoulée, pulsionnelle ou vengeresse, ne peut pas être attiré très longtemps par une bimbo. Il ne va être dans le désir sexuel prolongé qu’avec une femme qui pourra le challenger intellectuellement. C’est pourquoi l’instinct sexuel ne peut perdurer que par le challenge intellectuel que représente la proie qui saura se laisser percevoir « proie » tout en étant en réalité celle qui tire les ficelles.
Le paradoxe de la femme
En résumé, pour plaire aux hommes et comprendre ce qu’ils aiment : c’est la féminité. La féminité est l’intelligence consistant à jouer sur l’instinct de protection et l’instinct sexuel. L’instinct de protection c’est paraître inférieure physiquement et dans la logistique, pour faire sentir à un homme que sa présence est nécessaire. Elles aiment en jouer et en rajouter dans l’infériorité logistico-pratique pour faire sentir à l’homme qu’il est chargé du bon déroulement de la soirée et que sans lui cela aurait été un échec.
Finalement la féminité c’est se faire plus bête que l’on est. C’est cependant le paradoxe de la femme qui pourrait égaler l’homme dans quasiment tout. Une femme qui se présente comme parfaitement autonome et n’ayant pas besoin des hommes est une femme désérotisante. Pour ne pas se retrouver célibataire, pour que la volonté de la courtiser perdure au-delà de la stabilité immanente au couple, il faut l’instinct sexuel. C’est que la proie sache à un rythme intelligent échapper au lion. Qu’il la pourchasse, pour ne pas qu’il se lasse. Bien entendu, ces deux instincts doivent cohabiter par la raison et être chapeautés par l’homme de raison par la pensée.
Propos rapportés par Laure G
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Mince, si j’avais su tout cela avant, j’aurais enfin pu rencontrer mon homme. Des années que je suis célibataire, c’est chiant, me voici obligée de regarder des films érotiques pour me satisfaire.