Le souvenir de 98 est un bonheur ! Hommes et femmes en liesse dans toute la France ! L’évocation de ce souvenir provoque encore aujourd’hui une vive émotion. Oubliés, les clichés du racisme en équipe de France, tout le monde célébrait le succès des héros du jour ! Blacks, blancs, beurs … tout le monde s’embrassait dans la rue !
Mais de quoi black/blanc/beur fut-il le symbole ? Comment ce symbole a-t-il évolué ? En quoi s’est-il transformé ? Comment l’équipe de France a-t-elle renoué avec la victoire ? Peut-on parler de racisme en équipe de France ?
98 a été le symbole de la réussite black/blanc/beur au XXe siècle. De quoi, l’équipe de France est-elle la réussite au XXIe ? Qui a-t-il fallu enlever dans l’équipe actuelle, pour retrouver stabilité et réussite dans la compétition ? Nasri, Ben Arfa, Benzema, Ribéri, Anelka … quel est leur point commun ? Peut-on mettre cette éviction sur le compte d’un racisme en équipe de France ?
Black/Blanc/Beur : le symbole de 98
98 symbole de non racisme en équipe de France ?
Replaçons les choses dans leur contexte. La décontextualisation est le meilleur ami des sophismes.
1998, la France est en pleine stagnation économique. Chirac préside, Jospin est aux manettes. Les français se découvrent un engouement pour leur coupe du monde nationale. Chirac en profite, plus habilement que Jospin, sachant jouer sur les émotions. Il s’offre à peu de frais, 15 points supplémentaires dans l’opinion, sur lesquels il surfera jusqu’à son départ. La côte d’amour que lui vouent les français aujourd’hui, il la doit en partie à la victoire de Zidane et ses coéquipiers. On a encore ce souvenir de Chirac dans les vestiaires, le sourire jusqu’aux oreilles. Pour ce sport dont il disait en privé, que ça l’emmerdait au possible !
Victoire sur le terrain = victoire du cosmopolitisme ?
On a voulu faire de la victoire de 98 la preuve par le résultat de l’intégration réussie, du cosmopolitisme dirait de Lesquen ? La preuve de l’efficacité d’une équipe réunie sur un socle de valeurs communes, avec des ascendances socio-culturelles black/blanc/beur. L’anti racisme en équipe de France reflet de la société.
Je ne suis pas contre cette idée, je pense néanmoins, que les gens l’ont acceptée sans vraiment y croire. On l’a acceptée dans un moment d’union collective, d’osmose temporaire des français. En réalité quiconque questionnait l’efficacité pragmatique du Black/Blanc/beur, était un élément trouble-fête. La fête était rare, puisqu’on gagnait notre 1ere et unique coupe du monde. Il ne serait venu à l’idée de personne de la gâcher.
Symbole ou réalité ?
Nous avons pris une posture de validation implicite du Black/Blanc/Beur sans que personne n’y croit réellement. Mais plutôt, pour que le cour du fleuve ne soit pas interrompu. Finalement, avec le recul, pourquoi pas ? C’est-à-dire que je ne suis pas convaincu de la reproductibilité du Black/Blanc/Beur sur la performance économique au-delà de la performance sportive. Économiquement, ça se discute beaucoup plus. Mais néanmoins, je vous propose la proposition logique suivante : j’accepte de croire qu’il a fallu que l’on soit black/blanc/beur pour gagner. Par contre : que veut dire le renouveau de l’équipe de France en matière sociale, ethnique et communautaire ? A-t-il fallu virer une communauté, pour finalement renouer avec le succès ? Ou est-ce le retour du racime en équipe de France ?
Que reste-t-il de ce symbole ?
Un après Zizou, difficile
On a vu que l’après coupe du monde était difficile. En 2002, l’équipe était encore complètement dépendante de son numéro 10, meneur de jeu. Zidane se blesse à la cuisse et c’est le drame. Claire Chazal commence 20 heures par une interview de politique intérieure du 1er ministre Rafarin. Rafarin l’interrompt en disant : « ce qui compte le plus, c’est la cuisse de Zidane, si je puis me permettre madame Chazal. »
A l’époque, nous étions zidano-dépendants. Notre échec en Corée/Japon n’avait que des racines sportives. Nous n’aurions peut-être pas gagné, mais nous aurions fait un quart ou une demie, sans la déchirure musculaire de Zizou.
OPA des beurs
Après 2002, il s’est produit, ce que j’appellerais une OPA sur le black/blanc/beur, par les beurs, génération de 87. Sous prétexte qu’ils avaient gagné en « espoir » et avaient de la réussite financière et économique en club. Leur agent ayant réussi à leur négocier de gros salaires. Ils ont voulu mettre les vieux à la retraite. Résultat : on n’a rien gagné ! Jusqu’à l’estime d’avoir été en finale en 2014. Nous avons touché le fond avec le ridicule le Knysna en 2010 !
Une belle équipe de winners
Nasri a pris 6 mois pour « dopage » en février dernier. Ben Arfa, après 2 ans à essuyer le banc au PSG, se retrouve dans un club de 6e ou 7e zone, l’US Castétis-Gouze. Anelka est parti jouer pour les sous au Qatar. Benzema et Ribéri étant l’exception. Ils ont encore des performances sportives de premier plan. Mais la carrière de Benzema en équipe de France s’est arrêtée à plusieurs reprises. Premièrement, il a rappelé aux journalistes qu’il était d’abord Algérien et que « français » ce n’était que pour le côté sportif. Ensuite, il y a eu les affaires intestines, les querelles au sein du groupe. Le « clan Benzema » a menacé Olivier Giroud, aurait fait chanter Valbuena pour une sex-tape (acquitté, faute de preuves). Enfin, Ribéri avec de l’escort mineure importée de l’est, ce n’était guère mieux.
Bref ce ne sont pas que des musulmans, ce sont des racailles.
Des islamo-racailles
Je vais laisser de côté la partie « islamo ». Ne parlons pas de racisme en équipe de France. Parlons du côté « racaille ». Une racaille adulte : c’est l’émanation des cancres et ceux qui faisaient chier au fond de la classe, et au fond du bus, quand on était au collège et au lycée. On a tous eu au fond de la classe, un groupe qui présentait les caractéristiques suivantes :
Être toujours au mauvais endroit au mauvais moment.
Bizarrement quand il y a eu un vol ça passe toujours par leur cartable, leur maison, leur scooter, même si on n’arrive jamais à prouver que c’est eux. Mais c’est pas de chance, on leur a confié quelque chose et ils ne savaient pas que c’était volé ! En droit, cela s’appelle du recel.
Être à la fois clanique, mal entouré et avec beaucoup de dissensions à l’intérieur du clan.
Par exemple, le clan Benzema. Mais également avec des gens qui ne cherchent que des embrouilles et avec des tentatives d’extorsion de fond par des membres de sa famille qui serait dans un besoin vital .
La glorification excessive de l’argent
De l’argent et de tous les objets du système de représentation du système de la tune. Par exemple, avoir une bagnole de sport tunée, du plus mauvais goût.
Défiants face à l’autorité et aux médias.
On rappellera le tutoiement inopiné d’Anelka, en plein match, face à Domenech. Et face aux médias, blasé, à la limite de l’agressivité. Ce qui explique le rejet ou l’affection très mesurée que les français marquent pour leur meilleur buteur Thierry Henry. Thierry Henry n’était pas une racaille, néanmoins, il a ce côté extrêmement méprisant, hautain et supérieur dans son rapport aux journalistes. Ce que les français ont appris à exécrer.
L’individualisme
L’individualisme se voit dans la vie collective, dans le groupe et dans le jeu. Ce sont des joueurs dont on a loué les performances individuelles sur certains matchs. Mais ils ont perdu beaucoup de ballons dans des spaghettis de dribbles qui n’en finissaient pas.
Comment l’équipe de France a-t-elle renoué avec la victoire ?
L’après Knysna
Laurent Blanc avait pourtant marqué le coup après Knysna, avec un premier match où il n’en avait retenu aucun. Mais, petit à petit, sur l’aspect des performances en club, il les avait remis. Un peu d’Evra, de Benzema, et on s’était retrouvé avec le « groupe du fond du bus qui est au mauvais endroit ». Le groupe qui a des affaires judiciaires au cul, le groupe qui fréquente des filles de mauvaise vie. Et qui a créé des fractures au sein de l’équipe de France. On se souvient de Gourcuff, qui 8 ans plus tard ne l’a toujours pas digéré, sans club, à 32 ans. Il a été discriminé par Ribéri.
Les fourches caudines
Deschamps a fait passé ses joueurs à travers ce que les romains appelaient les fourches caudines. Au 4e siècle les romains sont allés, dans leur politique d’expansion territoriale infinie, choper des habitants des montagnes du centre de l’Italie, les samnites. Les samnites les ont fait passer à travers des gorges par lesquelles les romains ne pouvaient sortir que par l’avant ou l’arrière. Sauf qu’ils ne pouvaient repartir en arrière car les troupes avançaient. En fait ils étaient acculés par la génération suivante. Finalement, les Ben Arfa, Nasri, Anelka etc sont passés à côté de leur carrière en équipe de France. Les suivants poussaient à la porte et leurs conneries ont été immédiatement sanctionnées. Ils n’ont pas eu le temps de se faire oublier.
La solution : éliminer les racailles
Deschamps a fait de la sélection et a éliminé les racailles. Mais il ne s’agit pas de racisme en équipe de France.
Si 98 a été la démonstration que la France du siècle passé a fini par réussir à intégrer ces communautés, de quoi le succès de l’équipe de France actuelle est-il le symbole ? Sinon que pour gagner il faut éliminer un groupe de racailles. Racailles qui se font virer de tous les clubs à l‘exception de Benzema et Ribéri, car ils génèrent les conditions objectives du conflit.
Je sens que cette vidéo ne me fera pas que des amis. Mais il ne s’agit pas de racisme en équipe de France, de racisme de la part de Deschamps. Plutôt de l’éviction des éléments casse-couilles. Mais après tout on est en finale de coupe du monde ! Alors Allez les Bleus !!!!
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