Attention ! La vidéo qui va suivre contient des propos pouvant choquer les spectateurs les plus chastes. Ceux-ci sont priés d’avaler une pastille de réalité. Ou de se la mettre en suppo. Près d’un viol sur deux est un viol conjugal. Dans la plupart des cas, les personnes qui obligent leur partenaire à avoir des rapports sexuels avec eux pensent agir légitimement vu le lien intime qui les unit. Ce n’est pas de l’amour …
C’était en 2012 …
Souvenez-vous, c’était sous le règne de François Hollande 1er et Manuel Valls le catalan. Cette chaîne n’existait pas. Pas plus que les différents réseaux asociaux, par le truchement desquels vous pouvez désormais partager des morceaux de mon intimité. Ou encore me contacter pour me faire part de la crème de vos idées et propositions.
Début de l’été … l’accident …
2012, donc, premiers jours d’été, l’année scolaire s’achevait ainsi que la saison sportive. C’était un samedi matin, je rentrais courbaturé d’une semaine de roadtrip dans un habitacle exigu (roadtrip voyage en voiture pour les orthodoxes du français). J’ai décidé de me rendre, en dépit de la fatigue, à ma séance de boxe Thai de 10h du matin. Très mauvaise idée…
Mal réveillé, las, insuffisamment hydraté, la reprise a été trop violente. Sur un appui mal négocié après un low kick (coup de pied bas), mon tendon d’Achille droit a décidé de se déchirer net. Coupé en deux. J’ai dans un premier temps refusé d’y croire. Mais après 2h aux urgences, j’ai dû me ranger derrière l’avis des médecins. La réalité est ce qui persiste à revenir, même quand on a cessé d’y croire, Philip K Dick. (Ne sois pas impatient, le viol conjugal arrive … lis la suite …)
Une immobilité déprimante …
Il fallait m’opérer sous 48h. Puis, mettre mon corps au régime sec : immobilité et solitude, 1 mois sans marcher, 3 mois de béquilles, 6 mois sans sport. Le moral était au plus bas. Dans mes chaussettes. Enfin, plutôt dans mon plâtre, car pour enfiler une chaussette là dessus, il fallait être contorsionniste.
Je ne sais pas combien d’entre vous ont déjà passé plusieurs mois en béquilles, mais en tous cas pour les autres, je peux vous assurer que le temps passe très, très lentement, et que toutes les journées se ressemblent. Vous ne pouvez rien transporter, rien cuisiner, rien manipuler, car vous mobilisez vos deux bras en permanence, à votre seule station debout. Essayez de porter une assiette avec vos deux bras sur les béquilles. Voilà. Je passais donc le plus clair de mon temps allongé, à tourner sur le lit « comme un démon plein d’ennui« , selon l’expression de l’écrivain inconnu René-Louis Piachaud.
L’après-midi du drame …
C’est au cours d’une de ces après-midi grises et insipides que le drame est arrivé. J’étais allongé sur le dessus de lit, à gratter mon plâtre. Ma compagne est apparue derrière la bibliothèque, pieds nus, en peignoir de bain. Sans prononcer un mot, elle s’est penchée au dessus de moi pour fermer le velux, laissant entrevoir par une large échancrure les abords de son continent noir.
Dans un sursaut de lucidité, j’eus le réflexe de prendre un cliché. On ne sait jamais, pour le procès de viol conjugal, il faut tout garder, tout noter. Bon donc elle était là, penchée, offerte. Ma réserve d’éros était vide, ma libido une batterie déchargée, je me sentais sale et peu désirable, je ne désirais d’ailleurs rien, ni personne. J’ai décidé de fermer les yeux sur ce corps qui s’offrait, probablement frémissant de désir, et de faire semblant de dormir tel Homer Simpson après une boite de donuts.
Le moment du viol conjugal …
Elle s’est probablement assise à côté de moi : j’ai senti le lit bouger. J’ai ensuite senti deux mains fébriles exercer une traction sur mon bermuda. Oui, quand tu vis plâtré, tu vis en bermuda. Mon sexe nu gisait sur le côté, indifférent à cette visite incongrue de milieu d’après-midi. Les yeux toujours clos, je décidais de quel côté me tourner pour mieux simuler la sieste. Je sentis soudain des lapements à intervalle répétés, suivis d’un mouvement de succion de longue amplitude.
Alors évidemment, je maugréais ma désapprobation dans un râle continu, mais le problème c’est que j’ai toujours eu un faible pour la succion, et mon phallus aussi. Mécaniquement, il s’est raidi contre ma volonté propre. Toujours en peignoir, elle s’est assise sur moi dans un position d’empalement, et a exercé une friction vigoureuse de son sacrum sur mes crêtes iliaques. Pétrifié, passif, immobile, dans l’incapacité physique de me défendre contre ce qui était manifestement une coercition physique sur ma personne blessée. J’ai enduré plusieurs minutes de coït ininterrompu avant que l’explosion masculine ne vienne mettre fin à cette danse immobile. Repue, elle s’en alla faire ses ablutions de femme dans la salle de bain, pendant que je demeurai allongé, transi par la question qui allait me tarauder toute mon existence : comment vivre avec ça ?
– Alors j’ai besoin de vous les chatons, j’ai besoin de vous pour dépasser ce psychodrame. Je vous demande 2 choses :
– votez, dans le coin de l’écran : était-ce ou non un viol conjugal ?
– dites-moi en commentaire combien je devrais demander de réparation de ce préjudice, car j’aimerais changer de voiture.
Merci les chatons !
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