Dans quelle ville devriez-vous déménager prochainement?

Où vivre en France pour mener l’existence la vie la plus intéressante, la plus riche possible ? Je vais vous donner mon avis de sociologue, vous en ferez absolument ce que vous voudrez.

Où vivre en France pour se sentir « à sa juste place » ?

L’importance du lieu où vivre

Où vivre en France ?
A la question où vivre en France ?, je réponds sous le balcon de cette fille, ça ne doit pas être trop mal

« Pourquoi as-tu écrit qu’untel n’arriverait à rien en habitant ici ou là ? »

D’abord, comprendre (non, pas l’empire) l’importance du lieu de vie. Hormis quelques spécimens en phase avancée d’autisme, nous sommes suprêmement perméables à ce qui nous entoure, en bien et en mal. Les choses que vous voyez sous (et en face de) vos yeux, les odeurs que vous sentez tous les matins et tous les soirs en rentrant chez vous, les sons de votre rue, tout cela contribue à façonner une humeur, un état d’esprit « 0 » qui a tôt fait de devenir votre « référence » en l’absence de sollicitations extérieures. Alors, bien sûr, tout événement – joyeux ou malheureux – pourra l’influer à la hausse ou à la baisse, mais autant mettre votre « 0 » le plus haut possible. Ne serait-ce que pour ne plus arriver totalement déprimés en coaching, ce qui ne fera que faciliter la tâche de vos coachs, et plus globalement des gens qui se font une mission de vous tirer vers le haut ;)

Rat des villes, rat des champs

« Dois-je habiter une (plus) grande ville ? »

Habiter une plus grande ville, c’est croiser plus de monde en ouvrant sa porte. Avec ses avantages et ses inconvénients. J’ai tendance à croire que la « formation » d’un esprit sain passe par quelques années d’alternance entre la solitude et les rencontres. C’est cette alternance, et la palette de sensations variées qui l’accompagne, qui façonnent la palette des sentiments nécessaire à une appréhension un peu réaliste des rapports humains et amoureux.

Bref, pour ceux qui ne peuvent pas lire les phrases longues : avant de vouer la moitié de votre vie à quelqu’un, il vaut mieux avoir vécu tout un tas de bonheur et de déceptions ; sans eux, point de choix en conscience. Et croyez-moi, si vous vous sortez les doigts, la grande ville saura vous donner l’occasion d’en voir des vertes et des pas mûres, de rire et de pleurer dans la même journée.

Un sujet capital(e)

« Faut-il habiter à Paris ? »

Ca se complique.

Il y a 15 ans – ou même 10, à l’extrême limite -, j’aurais répondu oui. sans hésiter. Aujourd’hui, sincèrement, ça se discute, et pas qu’un peu. Les jeux financiers de l’oligarchie nomade ont fait flamber l’immobilier dans des proportions déraisonnables, les logements abordables sont réduits, vétustes, et sombres. Les rues sont remplies de faux mendiants en jogging qui lorgnent sur le contenu de vos poches et seraient prêts à vous pousser sous une rame de métro pour votre iPhone. Conséquence tout le monde se méfie de tout le monde et aboie à la moindre occasion comme une bête qu’on torture aux ultra-sons.

Bref, si l’on ajoute la communautarisation croissante, l’impossibilité de circuler et le service indigne que reçoit le client partout où il s’adresse, j’aurais tendance à répondre : « non, à moins d’une bonne raison (type : un appartement de famille en plein centre), il y a mieux à faire aujourd’hui que de s’installer à Paris).

Le dilemme de dilapider des m2

« Dois-je habiter le centre (et donc un appartement plus petit) ou bien viser plus excentré (et donc atterrir dans quelque chose de plus grand) ? »

Là c’est autre chose. Comme je l’ai dit à l’un d’entre vous sur le forum il y a quelques mois de cela, autant ne pas faire les choses à moitié. Vous n’avez ni femme, ni chien ni enfants ? Alors n’hésitez pas longtemps, faites le choix d’abdiquer quelques mètres carrés pour faire l’expérience de l’hyper-centre : tous les points d’intérêt de la ville deviennent accessibles à pied ou en vélo, votre appart’ devient un camp de base pour tous les débuts (et les fins) de soirée, il est mille fois plus facile d’y proposer un rendez-vous, vous pouvez y oublier tout ce que vous voulez et repasser le chercher au cours de la journée sans devoir perdre une heure de train ou de métro, etc.

Le choix de la proche banlieue (auquel j’ai été contraint pendant quelques brèves années) est un déni de liberté où vous cumulez les inconvénients de la ville (goudron, bouchons, laideur générale) et ceux de la campagne (rien ne se passe après 19h car tout est fermé).

Bref, où vivre en France est un vaste débat, et le sujet de l’habitation ne devrait jamais être laissé au hasard car il va de pair avec le changement de vie. Il y aurait donc bien plus à en dire. C’est d’ailleurs peut-être ce que nous ferons bientôt. Il faudra aussi reparler des appartements. En attendant, donnez-nous votre avis ci-dessous, en commentaire.

Stéphane


SEMINAIRE SUR CE THEME
- Commandez le séminaire "techniques de séduction à l'écrit"
  1. Devenez plus écouté, plus intéressant et plus charismatique
  2. Captivez et convainquez à l'écrit
  3. Appliquez les techniques de séduction au monde professionnel
  4. Décrochez votre dream-job
SEMINAIRE SUR CE THEME
- Commandez le séminaire "relations longues II : reconnaître les filles qu'il vous faut"
  1. Osez aborder les gens qui vous intéressent
  2. Consolidez les relations et épanouissez-vous en couple
  3. Décodez la psychologie féminine comme un livre ouvert

38 commentaires

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

  • Merci pour cet article Stéphane ! Je trouve ton analyse vraiment fine et juste, et je partage complètement ton avis : pour avoir vécu à des endroits relativement similaires (j’ai habité très longtemps – 20 ans – en très proche banlieue, à 100 mètres de Paris, puis dans l’hyper centre – près de Bastille), je peux dire qu’il y a selon moi une très nette différence entre ces univers, notamment en terme d’ambiance, d’animation, de visuel .. et même dans la manière dont sont habillés les gens, qu’ils soient bobos ou pas.

    J’aime Paris intra-muros car il y a toujours quelque chose à voir, à faire, à écouter ou à vivre, que ce soit un samedi soir, un matin de la semaine, un après-midi, peu importe : Paris est un monde bouillonnant de culture qui ne s’arrête jamais. Quand on trouve les bons endroits, les bons quartiers, ceux qui nous font vibrer, il y a quelque chose de grisant à habiter juste à côté. Je n’irai pas jusqu’à dire que c’est la Dolce Vita, mais il y a un peu de ça… Et pourtant Paris est loin d’être parfaite.

    Les revers de la médaille comme tu le dis, sont le prix de l’immobilier et l’agressivité parfois latente des gens car la ville est très dense, et la qualité de service souvent nulle (en effet :-/ ).

    Toujours est-il, je conseille à tous de faire cette expérience si c’est possible, même temporairement. Lâcher quelques mètres carrés n’est rien si c’est pour vivre dans les entrailles de la ville, « là où les choses se passent », et saisir les opportunités de voir, d’observer, et de rencontrer du monde dans un lieu culturellement riche.

  • Salutations,

    Excellente question: Ou habiter? Ta réponse est toujours globale, nuancée, et dépasse le cadre de la séduction. C’est ça qui est bien sur ton site.

    Pour être plus précis, tu veux dire, où habiter en France? C’est ce que tu supposes, je crois.

    Pourtant la vie la française est devenue tellement morose, plein de marasme (au point ou l’on se demande si ce n’est pas consentant, jusqu’à y prendre un certain plaisir) qu’il est intéressant de se demander s’il existe des coins ou l’ont ne subie plus ce climat en France.

    Où peut-on vivre en France sans avoir à subir cette mentalité toute pourrie?

    Elle semble présente partout. En tout cas, moi je la ressens vers chez moi. Alors qu’il y a 1 ou 2 ans ce n’était pas le cas.

    Maintenant, moment rêverie. Si je pouvais choisir ou m’installer, je choisirais la côte atlantique française, vers Biarritz, ou la côte ouest US, du côté du Canada. Je crois.

  • Merci à tous d’avoir autant lu cet article, qui détrône enfin, après des années de présence continue, le vilain « je nique sur meetic » du top absolu spikeseduction des articles les plus consultés !

  • Je tiens a dire que pour moi, vous qui prennez le temps d’ecrire ces articles dans le but d’aider (voir soigner) les hommes dans leurs relations avec les femmes : vous etes des vrai docteurs, et moi je ne crache pas sur les docteurs.

    Les femmes qui vous insultes/méprisent ne savent rien de la psychologie et la souffrance des hommes sur le sujet.

    Ceux qui ne se plaisent pas sur les sites de séduction n’ont qu’a passé leur routes, et puis effectivement, les femmes aussi sont manipulatrices. Mais comme on ne leur dit pas (ou peu), elles trouvent ca normal. Et quand on leur dit ca pete de partout ;))

  • «  » »Ouvrons un peu l’horizon des possibles: certains capitales parlent plus à certains qu’à d’autres.

    Un heureux new-yorkais. » »

    Paris est une des capitales les moins fun du monde. Peut-être même la pire. Culturellement, le top, ok, mais niveau « amusement »….j’ai beaucoup voyagé, et il n’y a uniquement en France ou j’ai senti cet ennui..Putain, entre NY et Paris…….

    «  »« Ja rajouterai que les gens intéressants ne se trouvent pas dans les bars et les boites de nuit. ». » » » »
    En effet, le monde de la nuit Français est franchement et clairement naze. Nul.
    Mais il faut connaitre les lieux ! Je suis arrivé à un point ou j’interdis à mes proches la divulgations de bonnes adresses. J’ai connu dans ma vie des bars ou l’ambiance était la meme que dans le clip « no quiero bebida » de pitbull……

    Comme dit Stéphane, on finit par se méfier de tout le monde. Je recommande à mes amies -jolies- qui vont à Paris de n’adresser la parole à personne. De surtout faire très attention.

    D’ailleurs, qui parmis vous avez eu des « embrouilles » à paris ? beaucoup je suppose. J’ai vécu dans les pays ou le taux d’homicides sont parmi les plus élevé et jamais rien.
    Jamais.
    Même à Bogotá jamais personne ne vous demandera une clope dans la rue, ou vous fera ce qu’on appelle un « coup de regard ».

  • En fait, c’est amusant: l’ensemble des stratagèmes sociaux que tu utilises et enseignes te servent sans doute à dépasser l’antipathie que tu suscites instinctivement toi-même. Tu y as déjà pensé?

  • La réaction de Stéphane à CarnetsdeSeattle prouve qu’il n’est pas un petit con médiocre que de façon passagère: c’est le discernement qu’il a de façon passagère. Le reste du temps, c’est effectivement un petit con agressif et vindicatif, qui balancera publiquement toutes les infos obtenues dans la confidence du coaching, même face à une critique qui n’a rien d’enragée, sauf pour quelqu’un toujours prêt à exploser comme lui.

    Tu passes ton temps à agiter le fait que la détestation que tu provoques toi-même (chaque début d’article qui hurle « Si vous m’aimez pas, bah vous êtes des cons », welcome to Skyblog) est signe de ton génie incompris, mais en l’occurrence, le fait d’irriter n’a jamais prouvé que quelqu’un est génial. Juste irritant, et de fait, tu parviens surtout à irriter en racontant souvent n’importe quoi sous couvert d’une plume relativement fine que tu ne mèneras jamais au haut niveau, incapable que tu es de te confronter à l’épreuve de la contradiction.

    Cesse de te plaindre de l’antipathie que tu fais tout pour susciter. Sans elle, tu ne pourrais pas convaincre tes ouailles que tu es un génie incompris et que le vulgus pecum n’est rendu agressif que par la lumière trop intense que tu braques vers lui. Le jour où tu arrêteras d’agresser par principe toute personne ne te lèchant pas les fesses, tu sauras qu’on peut apporter la lumière sans irriter. Mais ce n’est pas ce que tu veux: tu veux susciter l’antipathie, parce que si l’homme vulgaire commence à apprécier ce que tu dis, ça voudra dire que tu es au niveau de ce que tu méprises, et ça, tu ne le supporteras jamais.

    Alors arrête de chialer, princesse.

  • Bonjour Stéphane,

    Merci pour cet article que j’attendais depuis longtemps. Je suis Parisien depuis une année et je ne regrette pas pour le moment d’y vivre.
    Quels sont les arrondissements à privilégier sur le long terme ? Je veux dire par là, le « centre » de Paris c’est assez vague. pour beaucoup c’est le 1er, pour d’autres le 4ème, pour d’autres le 6ème et enfin le 8ème revient assez souvent. Je suis amené à rester quelques années ici pour ne pas dire plus, et j’aimerais acheter, dès lors que me conseilles-tu ?

  • Ouvrons un peu l’horizon des possibles: certains capitales parlent plus à certains qu’à d’autres.

    Un heureux new-yorkais.

  • @Antoine : une phrase que j’ai lue récemment et qui m’a fait sourire : « le monde appartient à ceux qui ont une bonne raison de se lever tôt ».

    ;)

  • Bonjour Stephane,

    Ton excellent article m’a montre quel bon conseiller tu pouvais etre dans le domaine du « choix de vie » (un peu vague, mais je n’ai pas trouve mieux). Loin de te prendre pour une conseillere d’orientation, j’aimerais simplement te demander un avis externe et plus ou moins objectif sur le metier que j’envisage.

    D’ici un an, j’aurais termine mes etudes et je pense serieusement a m’enroler dans l’Armee de Terre en tant qu’officier. Certes le salaire ne sera pas forcement au rendez-vous, mais je ne me vois pas pourrir dans un open-space a la poursuite d’objectifs dont je n’aurais certainement rien a cirer.
    Le depassement de soi, le risque, la cohesion et l’absence de monotonie font partie des aimants qui m’attirent vers l’armee. Cela etant, ce choix de vie pose aussi des inconvenients: vie en garnison (donc generalement petites villes), mutations frequentes (donc difficulte d’entretenir des relations amoureuses ou amicales suivies) etc…

    Bref j’ai du mal a prendre ma decision. Peut-etre que je ne prends pas le probleme dans le bon sens, je ne sais pas trop. C’est pour cela que je te demande « comment verrais-tu la chose? ».

    Merci d’avance,
    Antoine.

  • A propos de « carnetsdeseattle » (en réalité : Loïc)

    – Il y a un an cette personne m’écrivait pour me remercier (je cite) : « le séminaire auquel j’ai assisté était « Changez de vie », un an plus tard j’étais marié et expatrié :) » (mail du 24/08/10, archivé, merci gmail et la capacité de stockage qui permet de ne plus rien effacer)

    – Il y a quelques semaines, il m’écrivait pour me demander de parler sur mon site d’un oeuvre caritative, ce à quoi je n’ai pas donné suite.

    – Et quelques jours plus tard, par voie de conséquence, il déverse sa rage d’amoureux dépité en écrivant ici même que je ne suis qu’un médiocre petit con.

    Conclusion : à trop me lécher le cul, on finit par devenir puant.

  • Non, tu ne m’a pas compris.

    Tu as sacrifié 25% de ton article tout ce qui est au dessus de « Sur-vivre ou sous-vivre, il faut choisir (ou pas) » pour nous parler de tes états d’âme, que les gens sont médiocres, qu’on va encore te taxer d’être méprisant, etc… 25% de texte, et de temps (puisqu’il en faut, pour écrire un tel article, je le sais d’expérience), que tu aurais pu dépenser à dire des trucs intéressants.

    Ce faisant, tu attires, comme mon commentaire en témoigne, les messages peu flatteurs et autres insultes. La boucle est bouclée.

    En laissant les critiques t’atteindre, et plus encore en nous en parlant pendant trois plombes, tu deviens justement, ne serait-ce que momentanément, ce que tu détestes: un médiocre petit con. Enfin, vu que les écrit restent, tu deviens en fait de manière permanente un médiocre petit con même si ce n’était qu’une humeur passagère au moment de l’écriture.

    Maintenant, c’est ton site, tu fais comme tu veux, mais je ne devrais pas avoir à te dire que l’image que cela projette est peu flatteuse.

    A moins que cela soit fait à dessein (ce que je suspecte). Une forme de marketing pour effectuer un premier tri des clients, pour donner une image de qualité, ce que je peux comprendre, mais qui m’agace personnellement car si c’est le cas, je trouve cela plutôt contre productif et dommage car j’apprécie d’ordinaire ce que tu écrit.

  • @CarnetsdeSeattle : en quoi je « cherche » les insultes, exactement, si ce n’est en essayant d’être intègre et de bien écrire par respect pour ceux qui, respectivement, me fréquentent et me lisent. A moins que cela ne soit ça, mériter des insultes ? Et si je deviens un médiocre petit con, j’aurais droit à quoi ? Une glace ?

  • Ce que dit Alexandre en haut est plutôt intéressant…
    La bonne question serait plutôt, dans quel pays vivre. Paris, São Polo, Londres ou Miami. Voyager est une des choses les plus importantes, dans cette courte existence. Une expérience fondamentale immanquable.
    Stephane est assez fin pour voir le déclin de Paris, en fait de la France en générale, mais c’est surtout du vieux continent dont il s’agit…
    Par ailleurs, La Français et surtout la Parisienne, mérite infiniment plus d’attention qu’elle ne le mérite. Il faut le dire.
    A ce titre, on peut noter que peu de ceux qui ont fait de la séduction un science en parle, explique ce qui peut être extrêmement différent dans ce domaine à seulement 1 heures d’avion.
    Faites des échanges universitaires, faites des VIEs, voyagez.
    Le monde regorge d’opportunité qui n’existent plus en France, hélas. Au niveau séduction auxxi, je me comprend :)

  • Je ne comprend pas les critiques dithyrambiques de cet article. « Finesse incroyable », vraiment? (Au passage, le couplet sur les insultes etc… c’est chercher, un peu, non?)

    Cet article, c’est où vivre pour Stéphane, et Stéphane uniquement.

    Si vous aimez la mer, si vous aimez la verte, si vous aimez le cheval, si vous aimez le surf, si ce qui vous fait vibrer c’est de parler mandarin, alors les endroits où vivre seront différents.

    Où vivre pour avoir une vie la plus intéressante possible? Vous seul pouvez répondre… Encore faut il que vous sachiez ce qui vous intéresse vraiment. Et cela, ce n’est pas Stéphane qui peut vous le dire.

  • Fort heureusement, la République (appelons-la galactique) saura bientôt enfanter des jedis pour dénoncer, combattre, que dis-je, nébuliser l’oligo-plouto-cratie mondiale, aka l’Empire (ça tombe bien pour l’absolution, les élections arrivent).
    La principale finesse de l’écrivain précité aura été d’intituler son roman en référence à Lucas, soulignant certainement le caractère fictionnel de son oeuvre.

    La tâche sisyhpique de Stéphane est d’essayer de changer la routine balzacienne de ses lecteurs, en prose baudelairienne. Il paraît que Sisyphe était heureux… Ce n’est pas là une raison pour le traîner devant La Haye !
    Bon courage
    Gérald.

  • A tout seigneur, tout honneur…Mais aussi tout détracteur ! C’est le côté sombre inévitable à toute exposition d’idées en public (quoi de plus public que le WWW ?).
    Le génie est rare, il est compensé par des milliers de tonnes de stupidité afin que l’équilibre de l’Univers soit respecté (en tout cas j’aime cette vision allégorique des choses, elle n’engage du reste que moi).

    Cet article tombe à point nommé car je suis moi-même à l’aube d’un changement de vie (du moins j’y travaille), et le lieu de vie est une composante que je sais être cruciale, cruciale !
    En fait, le lieu de vie idéal (un peu utopique quoique…) doit combiner les avantages de la campagne (sans y être coincé), la puissance culturelle d’une grande ville avec toutes ses opportunités, un coût abordable pour le logement (ie ne pas vivre dans un cachot pour un 3/4 de SMIC mensuel en loyer). J’ai jeté personnellement mon dévolu sur Bruxelles : 1h20 de Thalys de Paris centre, les avantages de Paris avec des loyers plus bas (ou un accès à la propriété plus facile), l’accès à la culture et à la vie le soir, moins de stress qu’à Paris, un aéroport international, la proximité avec un grand nombre de capitales européennes…Bien sûr, il y a quelques bémols, rien n’est parfait et la mer est un peu loin (en tout cas celle que j’aime, étant un enfant de Dinard et de la côte d’émeraude). Cela peut se résoudre par d’autres moyens…On trouve toujours un modus vivendi lorsque l’on réfléchit et que l’on sait que la perfection n’est pas de ce monde mais que notre devoir c’est d’y tendre.

  • Curieusement, cet article tombe au moment où je réfléchis à une destination pour un erasmus.

    Très bon article et je penserai à tous ces aspects de la vie et du lieu d’habitation durant les mois à venir.

    Merci Stéphane,

  • Alors là, j’aime beaucoup cet article

    La nourriture, l’appartement et les vêtements sont les trois domaines les plus important pour soi où dépenser son argent.

    (tiens d’ailleurs, à quand un article sur la nourriture ?)

    Concernant Paris, la flambée des prix de l’immobilier est si importante que ça ? J’ai entendu dire que le prix d’un 60m² à Paris pouvait être égal à celui d’une magnifique maison 200m² à la campagne.

    Je crois d’ailleurs que Stéphane devrait élargir son domaine de travail car il maîtrise déjà tout un tas de connaissance.
    Là il bous fait un article sur le « chez soi » et demain ça sera quoi ?
    J’ai entendu dire qu’il était sociologue. Je suis sûr qu’il pourrait même nous pondre un article sur « comment choisir une bonne lecture », ou « comment choisir un bon film » (et sur la nourriture aussi). Je doute que je sois le seul à attendre ça.

  • « Les jeux financiers de l’oligarchie nomade ont fait flamber l’immobilier dans des proportions déraisonnables… »

    Soral FTW!
    Je dois avouer qu’il est impeccable depuis quelques mois.

  • Salut Stéphane.

    Cela faisait longtemps que je ne t’avais lu. Quel plaisir.

    Merci pour le temps que tu passes à produire ce contenu.

    Je remarque que nous avons des goûts similaires pour les photos trouvées ici ou là (ça commence par un t et quatre f pour ma part).

    Au plaisir de te revoir ou te relire.

  • Je n’ai pas facebook mais: J’AIME.
    Au-dela des excellents articles gravitant autour de la seduction, as-tu en prevision des seminaires comme ceux que tu avais pu faire auparavant (Lifestyle, Look)?

  • votre article est trés intéréssant mais malheureusement rarement ou on a la possibilité du choix ou on doit vivre car la plupart du temps notre lieu de travail choisis à notre place et nous on accepte on attente des jours meilleurs.
    Salutations

  • On parie combien que tu vas maintenant recevoir des plaintes parce que tu ne dis pas EXACTEMENT où vivre ? :D

    Bon article, de bons conseils sensés ! J’aime bien quand tu te penches sur des sujets connexes à la séduction proprement dite même si tout est lié, le crédo de ce site étant d’ « être séduisant » (ou de le devenir), un appartement stylé et bien placé est une chose sans laquelle il me semble difficile d’avoir une vie et une personnalité séduisante !

  • Bonjour.

    Je m’empresse de répondre car cette question est d’une actualité brulante pour un « génération X » comme moi en train de redéfinir sa vie de A à Z.

    Je subodore d’ailleurs que stéphane doit être de la même génération que moi…

    Pour faire bref, les X, nés de 65 à 80, sont une génération désabusée car ayant connu l’avant internet, mondialisation, sida, crises, et n’ont pour autant pas profité de la manne économique dont ont profité ceux de la génération d’avant, les baby boomers. Personnellement je lutte pour CONSERVER avec un bac + 6 le patrimoine que mes parents ont ACQUIS sans le moindre diplôme avec un boulot normal…les X sont aussi en décalage avec la génération d’après, la Y éveillée dans internet, la mondialisation, ne respectant pas autant la hiérarchie et la valeur travail, indépendants mais accrochés à leurs parents, voulant tout tout de suite…

    Je pense d’ailleurs qu’il serait intéressant d’écrire un article sur le sujet, car mes dernières relations étaient avec LA cible idéale pour moi, des nanas de 24 à 27 ans, mais ont foiré à cause de ce décalage de génération dont j’ignorais l’importance…

    OUI nous sommes complétement déprimés les X, et en fait ça me rassure de le savoir, je ne suis pas seul…

    DONC, l’élan normal pour nous est de vouloir fuir, car nous ne nous sentons pas à notre place entre les retraités qui ont grave profité, et les jeunes qui vont trop vite, empêtrés dans leurs réseaux sociaux, et qui ne comprennent pas notre déprime…

    MAIS OU ?

    Dommage, l’article ne fait que poser la question, mais c’est déjà ça…

    Les plus curieux d’entre vous auront suivi l’actualité de l’auteur de THE GAME, NEIL STRAUSS, et le bouquin qu’il a écrit après, EMERGENCY, dans lequel il décrit « l’habitat du futur », qui consiste en fait de mémoire à devenir un être mondial et anonyme, avec deux passeports, ayant plusieurs pays d’attache différents pour répartir ses loisirs, le fisc, le business, la maison etc. et prendre le meilleur de chaque lieu.

    Un début de piste…

    L’époque moderne nous informe plus et nous rend plus exigeants, et nous isole aussi de nos proches donc un seul lieu ne peut tout apporter… la campagne est belle, cheap et ressource, mais on s’y fait grave chier et y passe une jolie fille tous les 10 ans… Le centre ville est très pratique, avec une clientèle cosmopolite, mais hors de prix, on y croise souvent les même gens du quartier, (bobos, retraités, gays) on y fréquente les mêmes lieux de sortie remplis de gens inintéressants, lieux éculés, sans âme… et la banlieue cumule les aspects de tout ça, en raccourcissant le trajet d’un coté mais en l’allongeant de l’autre…

    DONC ?

    Steve Jobs disait quelque chose du genre : quand on a pas trouvé ce qu’on veux vraiment, il faut continuer de chercher…

    C’est personnellement ce que je vais faire… vendre ma maison vide, quitter mon job, et partir un an.

    Ou vais-je me sentir bien ? Ville du sud de la france, amérique du sud, europe du nord, paris ?

    J’en sais rien en fait… faut que j’aille voir…

    Je me sentirais partout bien avec une bombasse vous me direz… pas faux mais c’est mettre la charrue avant les bœufs, et je ne la trouverai jamais si je ne me trouve pas avant…

    En ou que j’habite, je ne devrais avoir AUCUN soucis financier…

    Avoir un belle nana coute cher, pour la croiser, pour avoir soi même la vie qui l’intéresse, pour la dorloter, pour se libérer l’esprit de ce boulet qui est le manque de fric et qui est chronique dans notre société qui calcule au plus juste tout ce qu’elle peut nous pomper avant qu’on craque… (pour mémoire, 40 taxes créées depuis 2007…)

    Je dis souvent (notamment à ceux qui après en avoir été les apôtres, chient maintenant sur le GAME) que le game ne consiste qu’à se bouger et aller dire un truc intéressant à une fille…

    Mais se bouger ce n’est pas que se lever de sa chaise… C’est aussi et surtout sortir de sa vie programmée et bouger dans l’espace que nous offre la vie et le monde… C’est l’étape d’après dans le développement personnel…

    Il ne faut pas viser un endroit mais DES endroits, et vivre des mini retraites tout au long de sa vie (pour ceux que ça intéresse : lisez TIM FERRISS)

    Souhaitez moi bonne chance…

  • “…les femmes, avec leur éternel et irrationnel emportement contre la manipulation masculine” c’est un comble! à leur place je serait morte de honte de donner des leçons sur ce sujet

    “je vais justement consacrer mon prochain séminaire à la manipulation, comme ça elles auront de quoi râler. Et même, plus précisément, à la manipulation féminine,” +1000 :)

  • 100% d’accord avec cet article. D’habitude je ne me prive pas de critiquer tes articles (pour certaines des raisons dont tu fais état au début), il me semble donc juste de faire une critique positive cette fois-ci.
    Tant qu’on n’a pas vécu au coeur de la ville, on ne sait pas ce que c’est que de vivre en ville, car à 1/4 d’heure près rien tout change totalement.
    A Paris, c’est flagrant : la banlieue (même très proche) annihile les possibilités et maximise les emmerdes et les inconvénients.
    Il faut avoir vécu les 2 situations pour le comprendre : vous vivez à 20 minutes du centre en voiture/RER ? Ok mais combien de fois par semaine faites-vous ce trajet pour sortir en réalité ? Pas beaucoup, probablement : les bouchons, l’impossibilité de se garer, ou en RER les incidents et les retards, bref le temps de trajet final approchant l’heure et demie vous découragent. D’ailleurs ça marche dans l’autre sens : à Paris, dès que vous vivez à un endroit qui n’est pas desservi par le métro, personne ne vient vous voir (sauf si vous estimez que voir les gens 1 fois par an compte).
    Habitant la banlieue, vous allez vous retrouver à sortir 1 ou 2 fois par semaine, et à Paris ça sera 4, 5, 6 fois, y’a plus de limites puisque rentrer chez vous prend un quart d’heure…

  • « Autant ne pas faire les choses à moitié » : tout à fait, et merci encore Stéphane pour ces conseils que j’ai suivi !

    Au cours de plusieurs mois passés à chercher un nouvel appartement à Paris, j’ai constaté que les prix à la location ne veulent vraiment rien dire. Le rapport prix / quartier / m2 / qualité de l’appartement est extrêmement variable. En épluchant les annonces, en faisant des visites, en discutant autour de soi, on arrive à positionner une annonce dans une de ces catégories : arnaque totale, moyennement intéressant, super affaire. En 3 mois j’ai vu 2 super affaires. Sauf qu’évidemment, sur ces appartements très intéressants, des centaines d’autres candidats locataires sont sur le coup. Et comme il y a toujours mieux que soi sur le papier, plus rapide, ou une jolie fille qui va charmer l’agent immobilier (et souvent plus que charmer !), ça nous passe sous le nez…

    C’est archi-connu, le bouche-à-oreille est la seule façon de trouver une bonne affaire en location. Les meilleures annonces n’ont même pas le temps d’être publiées, ces appartements sont dans un circuit caché. Le pote qui lâche son appartement et qui vous présente à son proprio ou à son agence en même temps qu’il donne son préavis. L’agent immobilier qui fait valider votre dossier pour un appartement avant même que le locataire précédent n’aie quitté les lieux : l’annonce n’est pas sortie et ne sortira jamais, il n’y a plus qu’à visiter et signer si on aime.

    C’est comme ça que j’ai trouvé. Ce qui est vraiment drôle, et que je me dois de raconter sur ce site, c’est comment je suis devenu ami avec mon sauveur immobilier. C’était dans un bar, j’étais exceptionnellement bien entouré ce soir là, de trois créatures de rêve, entourage qui exerçait une fascination certaine sur la plupart des gars présents. Le genre de soirée où ils vous déroulent le tapis rouge, ce qui n’est pas sans effet non plus, d’ailleurs, sur la gente féminine. Lui était très bien accompagné aussi, la conversation s’est engagée naturellement, on s’est refait pas mal de soirées par la suite. On a découvert plusieurs semaines plus tard que je cherchais un appart et qu’il était agent immo !

    En conclusion, c’est un peu grâce à Spikeseduction que j’ai trouvé mon appartement en hypercentre :)

    Kissinger disait que le pouvoir est l’aphrodisiaque absolu, mais être séduisant et entouré de belles femmes donne également du pouvoir :)

  • Pour avoir habité dans le fin fond de la Finlande, puis dans le centre de Rome et dans le centre de Londres je ne peux qu’approuver tous les conseils de cet article. Pouvoir revenir chez soi à pied après une soirée, ça n’a pas de prix et ça change toute l’expérience d’habiter dans la ville en question.

  • « Ja rajouterai que les gens intéressants ne se trouvent pas dans les bars et les boites de nuit. ».
    Nuance : pas dans tous les bars.

    J’ai beaucoup aimé cet article (et la petite référence au très polémique Alain Soral). L’hypercentre, au moins jusqu’à un certain âge, c’est une nécessité.

  • Intriguant… J’y ai pensé cette nuit !

    « J’ai tendance à croire que la « formation » d’un esprit sain passe par quelques années d’alternance entre la solitude et les rencontres. »

    Big Insight.

    Ca me rappelle : « Si les singes savaient s’ennuyer, ils pourraient devenir des hommes. » Goethe

    Ja rajouterai que les gens intéressants ne se trouvent pas dans les bars et les boites de nuit.

    C’est vrai qu’avec le temps et une fois son expérience de la grande ville faite, on rêve d’une maison à la campagne à l’abri de la sauvagerie, de la tristesse et de la brutalité urbaine.

    Et puis avoir un grand atelier pour retaper des vieux meubles, un solide établi pour bricoler et une unité de production agricole afin d’assurer notre indépendance face à l’oligarchie mondialisée ;)

    – Alexis.

    P.S : Bravo pour la touche politique.

  • Je pense que cet article est d’une finesse incroyable. Car l’analyse en conscience de Stéphane se porte non seulement sur l’importance sociologique d’habiter en ville du point de vue de la séduction et de la nécéssaire confrontation de soi aux rencontres infinies et opportunes qu’offre la ville mais aussi sur une compréhension supra délicate des choses reliant la potilique internationale bizarre à notre situation commune.

    D’abord, lieu de vie dynamique, la ville est un mélange du meilleur et du pire. C’est une chance inouie de pouvoir faire autant de rencontres et de se rendre à la bibliothèque, dans des magasins grisant ou encore dans quelques pubs, permettant de croiser des filles bien habillées, ouvertes d’esprit et agréable pour nos sens. On apprend. On pense pouvoir se faire beaucoup d’amis et de femmes, c’est vrai dans une certaine mesure, mais c’est aussi l’expérience de la solitude. La vie du séducteur est une vie de solitude, on est dans la patience, dans l’attente de l’heure du rendez vous. Et petit à petit, le pire n’est pas loin, car en bas de chez soi, la misère se propage. Le rythme des trames de métro fait que chacun rentre chez soi le soir venu dans un 2 pièces standard dans lequel il est difficile d’inviter ses amis afin de faire un véritable festin avec un immense plat au four. Donc oui, la ville est indispensable pour se forger une expérience de vie de rencontres, de séduction et de solitude. Tout en ayant le confort d’avoir tout à portée de main, et pas seulement le pain et le journal, mais aussi les magasins de musique, de fringues ainsi que les des lieux communs comme les parcs, les cafés et les bibliothèques ou le passage de l’inconnu est ce qu’il y a de plus intéressant.

    Mais la subtilité de l’analyse de Stéphane est déviée sur la face cachée du monde qui nous entoure et qui diffuse depuis le haut de je ne sais quelle tourelle, une pensée médiatico politique unique uniforme et informe. Comprendre l’empire. On a l’impression d’écouter des journalistes, formés, déformés roulant à la même enseigne et sur une allure ultra règlée quelque soit la chaîne de télévision ou de l’émission de radio. Un mec que je connais passe son temps à regarder bfm, i télé, et se douche le matin en écoutant europe 1. Il m’a dit qu’il avait l’impression qu’il y avait de plus en plus de médias, mais de moins en moins de contradictions entre eux depuis 30 ans. J’ai moins de 30 ans, mais c’est mon impression également et largement ; et je lui ai dit d’aller voir le site Egalité et Réconciliation. Ca se complique. Je ne veux pas politiser mon discours donc je dirait simplement que je ressens une chose, c’est que rien n’est fait pour apaiser nos villes. Par conséquent, pour celui qui a l’expérience d’avoir vécu un peu de séduction en grande ville et qui est assez structuré pour comprendre qu’un peu d’autonomie, cela n’est pas forcément la solitude, et qu’au milieu du village, il y a le partage, je propose les prairie verdoyante de nos campagne, ou au moins se retirer de la grande ville. De temps en temps en tout cas. Une conciliation entre vie en ville et vie à la campagne ou dans une ville plus retirée me semble quelque chose d’intéressant. Merci à Stéphane et aussi, en petit caractère (oxymore), mais je veux le dire, merci à Alain Soral.

  • C’est étrange tout de même que les détracteurs les plus virulents prennent la peine de rédiger des mails ou commentaires râleurs, parfois longs comme le bras.
    Si un site ne leur plait pas, il leur suffit de partir…