Où il est question d’enfants, de premières attirances et de sentiment amoureux : faut-il expliquer la sexualité aux enfants, et si oui comment ?
Bonjour Stéphane,
je partage mes nuits avec une jeune femme qui travaille avec des enfants plus ou moins en difficulté. Aujourd’hui celle-ci a reçu en séance un garçon de 9 ans qui lui a avoué son amour pour une de ses petites camarades d’école.
« C’est la plus belle fille que j’ai jamais vue. De ma vie. »
dit-il, mais il n’a pour l’instant pas vraiment fait de démarche pour aller la voir, est tétanisé, et en souffre depuis longtemps (à son échelle). Il est assez mal dans sa peau et manque de confiance en lui, notamment en raison de son surpoids. Connaissant mon intérêt pour les disciplines de la « séduction » – à défaut d’un autre terme – ma compagne s’en est ouvert à moi pour avoir mon avis.
D’autre part, je suis papa de deux enfants (plus petits) et j’avoue que cette question me taraude. Le cas du patient de 9 ans en surpoids incapable de parler à une fillette me semble assez clair en ce sens que je pressens comment cet enfant va fabriquer des complexes et devenir un futur client probable de la psychologie et des conseils en bois de tous genres… Cependant, le cas de mes propres enfants me pousse à la réflexion.
Je suis assez âgé et donc normalement assez expérimenté pour comprendre toutes les choses contre-intuitives dont nous débattons à longueur de forum, mais je me demande comment transmettre ce savoir sans cynisme à mes enfants. Pour être encore plus précis, je vois comment l’éducation sociale est en train de faire son oeuvre en transformant un garçon qui a naturellement des bons réflexes quant à la gente féminine alors même qu’il n’a pas atteint l’âge de la différence visible des sexes.
Apprendre à « dire bonjour à la dame » et tous les registres de la politesse cassera certainement ses comportements innés, et je ne vois pas comment mon éducation pourrait lui éviter de passer obligatoirement par cette naïveté vis à vis des rapports homme/femme. Faut-il expliquer la sexualité aux enfants ? En substance, comment suggères-tu que l’éducation d’un père « éclairé » puisse enrayer la perpétuation des croyances limitantes.
Basile
Bonjour Basile,
Allons droit au but.
Faut-il expliquer la sexualité aux enfants de moins de 10 ans ?
Ce que veulent les petits hommes
Cette anecdote que tu nous offres est en soi une révision de ce que j’appelle depuis longtemps le réalisme (c’est à dire ce facteur voulant que les choses sont comme elles sont et non comme on le voudrait). Réalisme appliqué à ce bambin et plus particulièrement à ce qui l’attire chez cette petite fille, en l’occurrence :
- ni son humour
- ni son intelligence
- ni son carnet de notes, fût-il rempli de A (ce point n’étant pas forcément la conséquence du précédent)
- ni son dévouement à ses ami(e)s et à sa famille
- ni pour son sens de la justice et/ou d’une certaine forme de morale
- ni toute autre qualité humaine et morale exceptionnelle
La question Faut-il expliquer la sexualité aux enfants m’évoque 2 choses
- Que les femmes qui se plaindraient du manque de recherche et de subtilité dans l’attirance des hommes à leur égard devraient commencer par se demander pourquoi elles ont recouvert leur visage de plusieurs milliers de couches de maquillage depuis leur plus jeune âge pour paraître tout ce qu’elles ne sont pas au naturel, au lieu de se concentrer sur le développement de toutes les qualité sus-citéees. Si une fille me lit – et au lieu de s’énerver dans le vide -, je suis curieux d’entendre la réponse à cette question (email : informations ‘@’ spikeseduction.com)
- Et que celles qui se plaignent uniquement de ne rencontrer personne devraient se résoudre à l’évidence du réel et commencer par prendre plus soin d’elle et s’apprêter au maximum, car la faille de l’homme est qu’il est à peu près incapable de discerner la beauté par lui-même et fabrique ses goûts en fonction des modes du moment et de l’illusion créée par un grand apprêtement. Il suffit pour s’en souvenir de penser à l’engouement pour l’ex boudin Jennifer Aniston retravaillé bourlet après bourlet et astiquée d’onguent et d’autobronzant quotidiennement jusqu’à finir par réussi à attraper un des homme les plus convoités par les midinettes de la planète : Brad Pitt. L’illusion n’a pas duré très longtemps mais elle l’a quand même eu l’espace d’un instant.
Mais revenons à l’objet de ton appel.
Que répondre à cet enfant en particulier ?
N’ayant ni enfants ni intention d’en avoir pour l’instant j’avance exceptionnellement sur des oeufs dans mes réponses à ta question faut-il expliquer la sexualité aux enfants, qui m’ont pris plus de temps de réflexion qu’à l’accoutumée où il suffit de faire du tac-o-tac. Ce qui suit ne prétend donc nullement être parfait, juste être relativement fidèle à ce que j’aurais effectivement dit dans la réalité.
Leçon n°1 : faire de son corps son meilleur ami
Déséquilibré par l’immense décalage entre sa vie fantasmatique probablement très riche et sa transposition au réel probablement inexistante, les sens de notre petit garçon doivent bouillir toutes les récréations à la première apparition de la belle et le laisser seul et désemparé dès la sortie de 4 heures et demi, où il se venge probablement en engouffrant un paquet de Prince de Lu beurrés de Nutella et un grand verre de lait vanillé.
Les personnes en surpoids sont souvent des gens trop sensibles pour la réalité et qui trouvent dans la sensation de satiété un moyen pratique de s’anesthésier (temporairement) aux stimuli du monde. Quand on a la panse pleine a craquer et l’estomac dilaté, on ne pense plus à rien sinon à somnoler et donc on n’a plus peur de rien. Une alimentation légère et énergétique donne au contraire tout le loisir de penser, de sentir et de bouger, et il n’est pas dans les capacités de tout le monde de le supporter à longueur de journée.
Bref, il concentre inutilement tout l’univers de ses pensées sur cette fille qu’il n’a pour l’instant strictement aucune chance de conquérir l’estime ou l’intérêt. Quelqu’un doit se dévouer pour
- lui apprendre à s’alimenter (et donc perdre du poids comme conséquence logique) avant l’étape cruciale du collège/lycée où les railleries le condamneront fatalement à une self estime inexistante dont il mettra un temps fou à sortir
- faire de son corps son meilleur ami : marche en plein air, nage, jeux de ballons, puis activité physique régulière (sport de son choix)
Leçon n°2 : la laisser se déclarer en premier
Une fille, surtout admirée de demandée, n’est jamais sensible à une déclaration « out of the blue » (i.e « qui arrive de nulle part »), et peut même se montrer cruelle en retour vis à vis de celui qui avait pourtant réuni toutes ses forces pour se lancer.
Aussi dévorante que soit l’envie de ce petit bonhomme de se « confesser », il faut lui expliquer patiemment que cela ne lui rapportera rien de bon, et en tous cas probablement pas ce qu’il veut !
Leçon n°3 : ses « copains » ne lui veulent pas du bien
A l’école les nouvelles et les réputations se transmettent à la vitesse du son, alors si jamais ce n’était pas encore trop tard, surtout qu’il garde son secret pour lui sans le partager avec quiconque à part toi ! Et surtout pas avec ses « copains » un peu trop curieux qui ne rêvent pour l’instant que d’une chose : lui saborder ses maigres chances. Pour les ramener au niveau des leurs, c’est à dire quasi nulles.
Leçon n°4 : un seul allié de l’enfant qui veut plaire, la popularité
Sa seule chance est de devenir populaire. La plus jolie fille de la classe ne peut être vue qu’avec un des deux ou trois garçons les plus populaires de l’école, et tous les autres scénarios, aussi beaux qu’ils soient dans l’imaginaire de ceux qui veulent rêver, sont fiction et désillusion.
Alors, faut-il expliquer la sexualité aux enfants (et l’amour, et les rencontres) ?
Ma conclusion, c’est haut les coeurs, et comme il est probable que ça échoue garde en réserve pour lui ce petit proverbe qui m’a servi à plusieurs reprises à terminer des nuits difficiles : on a tous besoin de se faire briser le coeur quelques fois, c’est comme ça que l’on devient à même de reconnaître la vraie belle rencontre quand elle arrive.
Cet article était une tentative de réponse à la question « faut-il expliquer la sexualité aux enfants », par quelqu’un qui n’en a pas (par choix). Si vous avez votre avis sur la question, partagez-le ci-dessous en commentaire et j’y répondrai avec plaisir
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Jennifer Aniston n’est pas un boudin faut pas pousser…
Bon article.
Bonsoir tout le monde,
Je déterre un post de l’an passé mais bon, je ne pense pas que cela soit prohibé.
Je pense que pour trouver une solution pour cet enfant, il faudrait d’abord se mettre à son niveau, c’est à dire avoir un regard d’enfant. Lui parler de popularité, séduction, même en prenant en compte de sa maturité, apprendre et appliquer des concepts c’est bien trop compliqués. Les enfants sont plus intuitifs, ils aiment jouer, rêver, s’amuser avec leurs copains, et parfois ils deviennent amoureux de cette fille, ou bien de celle-là.
Alors j’aimerais revenir sur quelques points de ton raisonnement.
La laisser se déclarer en premier… Permets-moi de te contredire. Mais imaginons que cette fille dont il est amoureux a plusieurs prétendants. Cette fille a quasiment l’embarras du choix. Et bien que l’on dit souvent que les filles deviennent mûres plus rapidement que les garçons, je ne pense pas que cette fille aura les cou… enfin la force faire le premier pas vers un garçon qui lui plait. Il lui faudra beaucoup de courage. A 9 ans, plus qu’être l’amoureux d’untel ou l’amoureuse d’unetelle, les enfants favorisent le temps passé ensemble à jouer et s’amuser. Je me souviens que dans mon enfance et je l’ai remarqué aussi pendant les années de primaire de mes petits frères que les filles dont on était amoureux (ah oui, j’ai dix ans d’écart avec mes frères donc il n’y aura pas de récit d’une lutte fraternelle pour les beaux yeux d’une demoiselle) et bien, on essayait de passer le plus de temps possible avec elle. Jouer avec elle et ses amies, les taquiner pour qu’elles nous courent après et parfois se laisser attraper parce qu’elles ne sont pas aussi rapides que nous.
Pourquoi ne pas l’inviter pour son anniversaire?
Primo : il pourra voir ses copains et copines pour souffler ses bougies. Secundo : il va recevoir encore plus de cadeaux et peut être parmi eux un cadeau de son amoureuse. et Tertio : il sera content, et ça fera un enfant heureux de plus sur laTerre. (Ouais j’ai pas trouvé de tertio…..)
Alors, moi pour la leçon numero une, je lui dirais, deviens ami avec elle. à leur âge, tomber dans la friend zone, c’est le début du bonheur. Il rentrera de l’école en sautillant à droite à gauche, jettera son sac en rentrant chez lui et ira voir ses parents pour leur dire : Vous savez ce qui m’est arrivé aujourd’hui? Bon, s’il est pas du genre très expressif, ce sera plutôt quelque chose du style :
Parent(s) : C’était bien l’école aujourd’hui?
Enfant : Oui, c’était bien :) (c’est pour illustrer le smile qu’il aura en répondant)
Parent(s) : Et qu’as-tu appris aujourd’hui?
Alors soit il va répondre avec encore plus d’engouement que d’habitude grâce à sa piqure de bonheur reçue plus tôt dans la journée soit il ne saura pas quoi répondre et dira juste ; Pleins de choses ! avec un grand sourire.
Il y a bien sûr autant de réactions possibles, proportionnelles au nombre d’enfants sur Terre.
La popularité…. C’est quand même pas facile à obtenir cette chose. Tu peux l’acheter à la boulangerie, ni demander à tes parents de l’acheter la prochaine fois qu’ils feront les courses, ni l’attraper sur aucun jeu vidéo… C’est vrai qu’être populaire, ça peut beaucoup jouer sur l’attirance des filles. Et je parle d’expérience. Les raison de cette popularité était dû au fait que j’étais toujours premier de la classe et également bon en sport. Bon… je ne pense pas que l’on peut dire à cet enfant : Sois un bon petit, deviens premier de la classe et le meilleur au foot. Mais s’il arrive naturellement à par exemple se faire inviter à faire un match avec les autres et avoir de meilleures notes, la fille de ses rêves le remarquera peut être qui sait? Si on imagine que la fille va associer le fait qu’il travaille bien, qu’il joue au foot avec les autres, que le maitre ou la maitresse l’apprécie, toutes ces images positives augmenteront les chances qu’il se fasse remarquer par la fille.
Et puis si la fille ne le remarque pas tant pis, il y en a peut être une autre qui le trouvera beau ou mignon ou les deux à la fois, et si personne ne le remarque et bien, il aura quand même gagner le privilège de faire un match de foot à chaque récré avec ces copains et de recevoir plus de bons points que d’avant.
Et puis, il faut se rappeler que l’on parle d’enfants, m’étonnerait qu’il tombe dans l’obsession amoureuse ou bien qu’elle le fasse tourner en bourrique en soufflant le chaud et le froid.
Il peut essayer de lui envoyer une petite lettre pour lui déclarer sa flamme ou tout du moins lui montrer qu’il l’aime bien, s’il est trop timide.
Mais la meilleure solution à mes yeux, c’est qu’il devienne ami avec elle tout simplement et les choses se feront sûrement naturellement.
Voilà, bon week-end à tous ! et merci de m’avoir lu jusqu’au bout.
Cher Stéphane,
Tout d’abord, merci d’avoir répondu à mon courrier d’il y a quelques temps, cette réponse ayant certainement plus de valeur maintenant puisque j’ai également pris le temps de la réflexion.
Une fois n’est pas coutume, je ne suis pas très convaincu par ta réponse.
Non pas qu’elle soit une mauvaise réponse, mais plutôt parce qu’elle me parait assez peu réaliste compte tenu de l’âge du destinataire de ces conseils.
Comme tu l’as précisé, on peut difficillement te reprocher de ne pas bien connaitre le contexte d’un enfant de neuf ans, à l’évidence. (Pardonne-moi ces précautions oratoires qui pourrait te paraitre obséquieuses, elles sont en réalité adressées au lectorat qui est parfois peu enclin à la critique de « la voix de son maitre ». )
De mon côté, disais-je, j’ai également pris le temps de la réflexion.
Dans les conseils que tu proposes pour notre pré-ado, il y a un postulat de départ qui me parait erroné. Celui qui consiste à imaginer que la volonté qu’a cet enfant de séduire une de ses copines de récré va commander à son comportement.
Je ne crois pas qu’il soit réaliste de décrire une démarche contre-intuitive à un petit garçon en espérant que celui-ci va l’appliquer, uniquement guidé par sa conviction d’atteindre l’objectif grâce à cette démarche.
Prenons l’exemple du Père Noel. Un enfant de moins de 6 ans croit généralement au Pere Noel. La plupart du temps, entre les incohérents spatiotemporelles, les différences physiques qui distinguent le Pere Noel du marché de celui de l’école, un enfant dispose du matériel rationnel pour comprendre la supercherie.
Néanmoins, un enfant est parfaitement capable de grands écarts intellectuels du genre « Le Pere Noel est passé aujourd’hui à l’école. Il avait une fausse barbe. C’était pas le vrai. Le vrai passera à Noel. »
De la même manière qu’un amant éconduit en obsession amoureuse croira que « non » veut dire « oui », un enfant est un des meilleurs clients de la rationalisation, d’autant qu’il a un réservoir imaginaire inépuisable pour étayer n’importe quelle théorie.
Ainsi, je ne crois pas qu’un enfant soit capable, lorsqu’un objectif l’obsède, de « manoeuvrer » pour l’obtenir. Par exemple, mon ainé est capable de mille perfidies pour obtenir de son cadet un jouet qu’il convoite, mais est très peu capable de se contenir lorsqu’il est seul face à la frustration. Il suffit d’ailleurs d’assister à une tactique de psychologie inversée pour se convaincre que les enfants sont très tôt des clients du « suis moi je te fuis… »
Cependant, lorsque j’entends le « palmarès » d’amoureuses dont se vante mon ainé de 5 ans, et lorsque je vois comment son petit frère de 3 ans parvient à amadouer des animaux de ferme impossible à approcher pour un adulte, je ne peux m’empêcher de penser qu’ils « partent armés » pour ce qui est des conquêtes féminines. (on me pardonnera le parallèle que j’entreprends entre le côté farrouche d’une jolie femme et la désinvolture d’un chaton sauvage.)
C’est donc avec une certaine angoisse que je vois le respect du conforme « casser » leurs intuitions à force de politesses. Evidemment, il n’est pas ici question de l’économie de la frustration sans laquelle un enfant peut rester un monstre très longtemps, mais le fait est que l’application d’une discipline de société sans aucune explication n’est pas très propice à l’épanouissement.
Epanouissement, le mot est laché. La cause des causes, en somme.
C’est bien l’épanouissement qui fera d’un enfant un ado au corps musclé, au cerveau bien fait et avec de nombreux centres d’intérêt. Aussi, si je suis entièremment d’accord avec les quatres leçons que tu proposes, je ne crois pas qu’elles puissent être appliquées telles quelles.
Je pense au contraire qu’on ne peut qu’espérer qu’elles se réalisent « par magie » en l’emmenant faire des activités qui lui plaisent (et non pas « du sport »), en lui proposant d’inviter ses amis dans un cadre qui leur donne envie de revenir et dont le « prestige » l’éclaboussera (le « prestige » restant à définir pour un enfant, un papa « super cool » faisant déjà beaucoup)
J’ai conscience de jouer sur les mots mais je pense très sincèrement que n’importe quelle variante de « Fais comme ci elle ne t’intéressait pas tant que ça » est suffisament difficile à appliquer pour un adulte, et qu’un enfant n’est pas à la portée d’un tel raisonnement.
La bonne nouvelle, malgré tout, est que l’on peut créer un cadre favorable à l’éducation sentimentale de ses enfants, pour peu que l’on s’y intéresse.
Je trouve ton article intéressant, bien que un peu trop radical parfois; au sujet des femmes qui se maquillent trop ou des personnes obèses, dont tu sous-estime sûrement un peu le problème. Sachant que ces personnes souffrent probablement…
J’aurais été bien embarrassé vis à vis du petit garçon de 9 ans, pour le conseiller. (Peut-être qu’il ne souhaite pas de conseils !?)
Je lui dirais d’abord que c’est tout à fait normal de ressentir quelque chose de spécial pour une jolie fille à son âge. Et d’essayer d’être gentil avec elle, sans pour autant devenir sa marionnette ! « Et peut-être qu’elle t’aimera aussi ? » (Elle n’est peut-être pas superficielle au point de songer forcément à sortir avec le plus beau gars de l’école !!)
Et pourquoi pas simplement lui dire de foncer tête baissé?
Echec garanti.
Mais c’est probablement la seul manière d’apprendre quoi que ce soit.
Je dirais exactement la même chose que Stéphane ; Toutes les femmes se font abordées, même les plus laides, les moins coquettes. Mais attention Eve Claire, dans la grande majorité des cas, ce n’est pas par attirance première, c’est plus par « rabattage », c’est un aveu d’échec car avec les plus belles soient ça n’a pas marché soit il n’a même pas tenté car « trop belle pour lui » pense-t-il dans sa tête.
Une femme existe d’abord en tant que physique et comme ce dernier ne se choisit pas, le minimum que l’on puisse faire c’est s’arranger, que ce soit dans la tenue vestimentaire ou la tenue de son corps.
Je vais même vous avouer une chose, quand une fille que j’trouve vraiment pas à mon goût (j’utilise des termes courtois, je suis français) me parle, je dois faire un effort pour l’écouter ! Ce n’est que quand je vois qu’elle est intelligente, douce et gentille que je n’ai plus à me forcer pour supporter sa présence.
Ce que je dis la peut paraître dur mais c’est franc et surtout c’est 100 fois moins acide que les discussions des femmes entre elles à propos des Hommes. Et je rajouterai que la laideur et la non coquetterie n’est pas synonyme de vertu.
Dites aux filles ; ta vu cette mannequin suédoise qu’est ce qu’elle est maigre ! Elles vont diront ouii c’est malsain puis les mecs n’aiment surement pas ça blabla… Puis dites ; celle là qu’est ce qu’elle est grosse elle devrait arrêter de manger pour 4 et faire un sport et elles vous répondront (celles qui ont de l’embonpoint) oh mais t’es horrible !!!! BLABLABLA….
Depuis que je côtoie de belles femmes, je me rend compte de la looserie et l’hypocrisie passée dans laquelle j’étais. Je me suis arrangé pour comprendre un peu la psychologie des femmes LA VRAIE(merci notamment à un certain Stéphane) j’ai agis en conséquence et woa on se libère ! Un peu trop peut-être !
Le monde c’est essentiellement du rapport de force, et ceux qui s’en plaignent le font dans 99% des cas uniquement parce qu’ils sont du mauvais coté du rapport de force.
@Eve-Claire je pense que vous devriez relire l’article, le contexte et la situation (pas seulement vous, mais, aussi vos amis « hommes »)! Je pense au contraire que c’est très sage ce que Stéphane dit dans son article! Je pense qu’à notre bombin de 9 ans deux chemain s’offrent à lui. Celui donné par notre société, par les dessins annimés et les films (suit ton coeur avoue lui que tu l’aime et ….) pour se retrouver la nouvelle histoire drôle qu’on racontra pendant des années ou, de faire un travail sur soit d’avancer dans sa vie et de devenir une meilleur personne pour avoir pas seulement la belle fille mais, celle qu’il veut!!!
Vous avez des critères, j’en est, et surment la petite fille en a ou en aura. Le mieu est qu’il devient tellement bon (physiquement et mentalement) pour pouvoir imposer ses critères dans sa vie.
Si, demain un homme gros viens à votre porte en déclarer sa flamme je parie ce que vous voulez que c’est un jolie Non qu’il aura sans lui offrir sa chance vous n’allez pas attandre de le connaitre pendant 5 ans avant de savoir qu’il a les gouts littéréres qu’il vous plaises. Bref, je pense au contraire que c’est hyper constructif comme conseil ce que donne Stépahne. Le conseil du prof que vous avez cité est excelent aussi, mais, il supose que l’homme à le choix entre prendre la belle ou la fuire! ce choix lui est offre si il est homme, si il est séduisant et c’est ce que ce blog/équipe essaie de faire.
je m’excuse le français n’étant pas ma langue je me suis exprimée comme j’ai pu (j’ai just suivie quelque cours de cette langue)
« Notons que certaines femmes, dont je suis, ne se maquillent pas, et ont tout de même été continuellement courtisées par des hommes que cela n’a absolument pas l’air de déranger »
C’est bien le problème avec les hommes : qu’en matière de femmes rien ou presque ne les dérange. Je ne connais pas une fille, même parmi mes amies les plus laides, qui ne reçoivent des propositions masculines, mais toutes n’ont pas la vulgarité de s’en vanter.
Ce qu’il y a d’intéressant dans cet article, c’est la promptitude à saisir un cas particulier (un enfant de neuf ans qui trouve une fille de son âge jolie), pour en tirer une généralité absolue sensée s’appliquer à l’ensemble des hommes adultes. Pourquoi avoir pris le parti d’en dire « Voici la seule chose que tous les hommes veulent (même avant d’avoir dix ans) » plutôt que la conclusion la plus simple et la plus logique qui serait de se dire : « Voici la chose qu’on désire quand on a seulement neuf ans, et pas encore assez d’expérience, d’attentes, et de culture pour souhaiter trouver une expérience, une culture, une situation socio-professionnelle et des attentes similaires chez le sexe opposé. » ? Ceci valant tout aussi bien pour les garçons que pour les filles.
J’ai l’impression étrange que tout ce que votre article pointe, au final, (tout en restant on ne peut plus politiquement correct, il n’y a que dans les High School Musicals et consorts que les moches sortent uniquement avec les moches, et que la belle fille du lycée ne peut être vue qu’avec le quarterback de l’équipe de foot…) c’est que son auteur et un certain nombre d’hommes qui le lisent ont une mentalité d’enfant de neuf ans :)
Il m’a suffi de me référer à mon expérience personnelle du vrai monde, en tant que femme qui a continuellement rencontré des hommes ayant la beauté en tête, mais vraiment pas de manière prioritaire et exclusive. (En tant que femme j’ai aussi la beauté des hommes en tête, mais des qualités particulièrement conformes à mes attentes telles qu’intelligence, vivacité d’esprit, grande culture, amour de la littérature… peuvent exalter l’apparence lambda d’un homme pour en faire un objet de fantasme absolument délirant). Il m’a ensuite suffi de me tourner vers les nombreux hommes que je compte dans mon cercle d’amis proches, lesquels ont lu, ri, et convenu entre eux et avec moi que cet article est relativement inepte :)
Notons que certaines femmes, dont je suis, ne se maquillent pas, et ont tout de même été continuellement courtisées par des hommes que cela n’a absolument pas l’air de déranger, et qui cherchaient un équilibre satisfaisant entre un esprit bien fait et un corps agréable. (Les attentes en matière de corps agréable à regarder et à toucher n’étant, contrairement à ce que vous dites, pas les mêmes d’un homme à l’autre ; il n’y a guère que les pré-adolescents qui ne sont pas capables de déterminer ce qu’ils trouvent beaux par eux-mêmes et qui seraient à ce point modelés par les diktats de la mode qu’ils seraient repoussés par tout ce qui ne cadre pas avec. Et c’est également oublier que la vie, la pensée et les sentiments sont choses vivantes, fluctuantes, et perpétuellement changeantes.)
Je tiens à rassurer les hommes au physique ingrat qui pourraient me lire : pour peu que vous ayez ce petit quelque chose en plus qui rend les discussions avec vous passionnantes et la vie à vos côtés délicieuse, on pourra en venir à juger que vous êtes le plus désirable des hommes. Pour les femmes, je gage que c’est la même chose.
Je terminerai en citant un professeur d’histoire-géographie qui avait eu une petite discussion avec les garçons de ma classe, au collège. Le genre de chose paternaliste qui, je pense, mérite davantage d’être dit aux petits garçons que tout ce tissu d’inepties sorties des clichés hollywoodiens.
« Si tu trouves une fille très jolie, que tu l’abordes, et que tu te rends compte qu’elle est absolument idiote, et que sa conversation te donne envie de fuir, regarde-là à deux fois : et ensuite, je te garantis que tu la trouveras hyper moche. » Parole d’homme. Homme mûr, sachant ce qu’il aime et ce qu’il veut. Homme bien fait de sa personne. Parole d’un homme, époux, père, avec un potentiel de séduction immense, envers de jeunes enfants de 12 ans qui, je l’espère, ont retenu ses dires et en ont éprouvé toute la vérité. :)
«Pourquoi elles ont recouvert leur visage de plusieurs milliers de couches de maquillage depuis leur plus jeune âge pour paraître tout ce qu’elles ne sont pas au naturel ?»
Au moins partiellement, on peut y donner la même réponse qu’à «Pourquoi les hommes sont des hommes et les femmes des femmes (au-delà de triviales remarques anatomiques)» :
Conditionnement social.
L’usage du maquillage n’est pas inné (sinon je me maquillerais aussi), celui de comportements sociaux genrés non plus. Après, on remet le modèle en question ou pas – en général, pas (et en être conscient est déjà pas mal). (Qu’il s’agisse de s’enduire la figure de divers trucs ou de se comporter en mâle viril / femelle féminine.)
Un grand merci tant pour la question, que pour la réponse.
Tout à si bien était résumé :
Donner le maximum de chance en espérant que le collège ne se passera pas trop mal, qu’il pourra s’épanouir au lycée, encore plus en étude sup et finalement devenir un homme.. épanoui
Question subsidiaire:
Et si l’enfant n’écoute pas ou ne suit pas les précieux conseils évoqués plus haut? Devons nous nous acharnez a lui faire comprendre ou bien devrions nous le laisser se faire ses propres (et douloureuses) expériences?
Ceci doit faire partie de l’éducation d’un garçon, les rapports de pouvoir et de séduction commencent très tôt dans la vie, quoiqu’on fasse c’est sur nous qu’il se calque, et c’est de nous dont il attend des réponses qui l’aident à grandir et des attitudes sur « comment se comporter en homme heureux ».
Je préfère que mon fils soit celui que les filles « embêtent » plutôt que celui que les garçons rackettent.
Cet enfant doit etre prepare au fait qu’il n’obtiendra pas toujours ce qu’il veut, surtout dans les relations de seduction.
Le plus tot, le moins douloureux ce sera pour lui.
Il faut qu’il se debarrasse le plus vite possible de tous les contes de fees qui peuvent habiter son esprit.
A mesure que j’avançais dans la lecture de l’article, je me demandais, quel levier pouvait actionner un petit bonhomme pour ne serait-ce, juste attirer un regard de la belle.
Quelle(s) action(s) concrête(s) lui conseiller?
J’en ai même stoppé ma lecture.
Le seule action qui m’est venue: organiser des jeux collectifs à la récré (style ballon prisonnier au lieu du foot, pour intégrer les filles au jeu et favoriser un rapprochement).
Je ne savais pas qualifier le pourquoi du comment cette idée. Stéphane a répondu: la recherche de popularité.
Ju
Ce sont de fort bons conseils, à les lire je me rappelle le collège et les premières amourettes dont à cet âge on est souvent témoin, rarement acteur…
Pour tenter de répondre aux questions adressées aux femmes : se faire belle a un côté extrêmement ludique, que bien des petites filles expérimentent avec les Barbie par exemple (on en conviendra, le potentiel de Goldorak dans ce domaine est plus limité). Plus tard, dès qu’on devient femme, on prend conscience que l’apparence est aussi un pouvoir, aux conséquences pas toujours maîtrisables néanmoins : c’est là que le bât peut blesser, ainsi on ne choisit pas à qui on plaît.
Au début c’est amusant de jouer avec cette séduction de l’apparence, et jeune c’est -relativement- facile. Mais c’est une stratégie dont l’efficacité diminue avec le temps, contrairement au développement d’autres talents. Tôt ou tard, il y aura plus jeune, plus fraîche, plus belle que soit, et la tâche auparavant plaisante devient alors une gigantesque course sans fin. Sans compter qu’une fois dans la vie professionnelle, les codes changent encore, et de sexy il faut devenir crédible, deux choses souvent difficile à concilier…
Alors je ne vais pas nier, tous les hommes qui se sont intéressés à moi l’ont d’abord fait parce que je leur plaisais. La rencontre repose en très grande part sur l’apparence, mais la relation ensuite laisse de la place pour d’autres qualités (et les talents de cuisinière alors, tant vantés par ma grand-mère?), et j’en suis heureuse.
Au fond, je préfère voir dans les autres femmes des amies que des rivales – et elles me le rendent bien.
L’idée de la séduction à cette âge me dérange, néanmoins le fait de donner des clefs et d’accompagner un enfant vers un bon développement personnel est une chose des plus utiles.
Dès mon plus jeune age, j’ai ces souvenirs de mon père qui m’expliquait les rudiments de l’habillage, de la courtoisie, des bonnes manières et de l’estime de soi.
Rien de mieux qu’un père vous prenant à part entre deux yeux et vous expliquant que »oui tu vas y arriver, car tu le peux ».
J’apprécie cet article qui sort des rouages de la séduction.
Je ne sais pas si il faut montrer à ses enfants comment séduire une femme mais il y a avant tout une éducation de base à lui transmettre avant de l’emmener sur le terrain. Une éducation qu’il n’est parfois pas facile de donner quand on ne l’a pas reçue.
Je ne reviendrais pas sur la leçon numéro 1, je n’aurais pas dit mieux. Apprendre à respecter et soigner son corps me semble une évidence. Et comme je l’ai lu dans un bon livre: « les gens vous respecteront à la hauteur ou vous vous respecter vous-même ».
A travers le sport je suis persuadé qu’on apprend à un enfant la persévérance, le fait de ne pas abandonner et de se battre pour gagner.
Il est encore surement trop jeune pour comprendre ça mais il devra se battre dans la vie et prendre des décisions si il ne veut pas qu’on les prenne à sa place. Pas sur qu’un enfant soit capable de comprendre un tel concept à à peine 10 ans donc autant essayer de le lui transmettre autrement.
Je lui apprendrais aussi à ne pas se laisser marcher sur les pieds par ses camarades. Savoir dire « stop » ou « non » à un camarade qui va trop loin. Pour se faire respecter rien de mieux que la popularité et la encore je ne trouve pas de mots plus justes que les tiens
Très bon article. Après lecture je me pose une question: est-ce aux parents/au père d’apprendre à son enfant l’art de la séduction?
Merci.
« Que les femmes qui se plaindraient du manque de recherche et de subtilité dans l’attirance des hommes à leur égard devraient commencer par se demander pourquoi elles ont recouvert leur visage de plusieurs milliers de couches de maquillage depuis leur plus jeune âge pour paraître tout ce qu’elles ne sont pas au naturel, au lieu de se concentrer sur le développement de toutes les qualité sus-citéees »
Puissant.
J’aurais du mal à dire quoi que soit de mieux à cet enfant que ce que vient de démontrer de mmanière on ne peut plus pertinente et « politiquement incorrecte » Stéphane.
Excellent article!
N’ayant moi même pas d’enfants, et certainement pas avant longtemps. Je suis tout de même prêt à signer que les futurs gamins de Stéphane auront une belle éducation…
Rien que la leçon numéro 1 vaut de l’or, et je connais peu de parents qui se « forcent » à l’appliquer.
Bien joué !
Excellente question, excellente réponse.
Merci.