… Ou la sociologie du pouvoir de séduction présidentiel
François Hollande cumule les premières. Premier président socialiste (donc dit « de gauche », ou assimilé) depuis François Mitterrand. Premier également à avoir été élu à la tête de la République sans jamais être passé par aucun cabinet ministériel. Et désormais, premier président officiellement « célibataire » depuis Gaston Doumergue en… 1924.
Les plus fins connaisseurs de l’histoire du siècle dernier (ou ceux qui tapent le plus vite dans le champ du moteur de recherche) me corrigeront en citant René Coty qui, en 1954, s’était retrouvé seul à la tête de l’Etat un an à peine après son élection, mais je leur rappellerais le cas échéant que le pauvre bougre était veuf et que Valérie Trierweiler, en dépit d’un mystérieux séjour à l’hôpital, est toujours vivante.
L’idée de cet article, qui m’est venue ce matin dans le métro en lisant Métro (ou vice et versa), est donc d’essayer de comprendre (et donc de dépasser) le paradoxe de notre président de la République en exercice, que la planète entière s’entendait à qualifier d’homme de compromis ambigu (New York Times), décevant (Wen Hui Bao), dénué de charisme, d’autorité et d’expérience (La Repubblica), et surtout dominé par sa compagne en titre (Le Matin) a pu, après 7 ans de relation, en ce samedi soir du 25 janvier 2014, d’un communiqué aussi laconique qu’un sms, renvoyer cette dernière à son anonymat et au rang de simple journaliste politique & courtisane d’homme d’Etat (pléonasme).
« J’ai mis fin à la vie commune que je partageais avec Valérie Trierweiler »
Fini Valérie. Plus de service de sécurité, plus de cabinet, plus de page Internet (au moins, elle n’avait pas utilisé 400.000€ de notre argent pour se faire réaliser un site de niveau première année d’IUT informatique), plus d’ « aile Madame » au château de l’Elysée, plus d’attaché(e) de presse et de community manager pour polir son image dans et hors des réseaux sociaux.
Trompée, humiliée, hospitalisée et quittée dans la foulée, on ne peut pas dire que le président ait fait les choses à moitié. La presse – et le public – se seraient-ils trompés sur son compte ? Celui que la grande majorité des Français avait recommencé de surnommer Flamby (se référant ainsi à sa marionnette aux Guignols depuis les années 90) après un état de grâce inexistant de quelques semaines suivant son élection est-il un monstre de manipulation retord prêt, tel Ali contre Foreman au Zaïre en 74, à simuler la molle faiblesse, à encaisser et subir dos aux cordes pendant la moitié du combat avant, tel un éléphant endormi qui se réveille, de tout écraser sur son passage ? François Hollande est-il un alpha male (un mâle dominant) déguisé en faux mou, qui se joue des femmes comme un bébé joue avec son pied ? En voilà une question sociologiquement intéressante et complexe.
Et comme pour tous les sujets complexes, commençons par nous attacher aux faits. Mais les faits éclairés d’une lumière crue, dénués d’idéologie. Car qu’elle soit dominante ou dissidente, l’idéologie croit faire voir aux gens ce qu’ils cachaient en réalité derrière leur tête depuis le début, soit au final la ronde immobile d’un chien qui court après sa propre queue.
1. Sociologie des rencontres à SciencesPo-ENA
Soyons méthodiques, soyons chronologiques. C’est titulaire d’une licence en droit et d’un diplôme d’HEC que F.H intègre l’Institut d’Etudes Politiques de Paris (plus connu sous le nom de Sciences-Po), dont il sortira diplômé en 1974.
Réformé du service militaire pour inaptitude sportive et myopie, il sollicite son réseau pour demander (et obtenir) la révision de cette décision, et sort lieutenant de réserve l’année où je vis le monde, c’est à dire en 1978.
Et comme les dortoirs n’étaient pas mixtes, c’est à l’ENA, à une période floue comprise entre 1978 et 1980, qu’il rencontre et courtise Ségolène Royal. A cette époque, voici leur tête à eux deux, dans une symétrie de posture et d’attitude qui n’avait rien de symbolique :
Ces infos, vous auriez pu les trouver seul. Ou du moins à deux, avec l’aide d’un moteur de recherche. Mais elles ne suffisent pas à expliquer ce qui, à mon sens, importe le plus pour comprendre le rapport de F.H à sa « toute première dame »
Qu’est-ce qu’un étudiant à Sciences-Po ou à l’ENA ?
Du point de vue de la séduction et du rapport hommes-femmes, Sciences-Po ou ENA, c’est strictement la même chose. Du moins pour les étudiants français, les étrangers en échange pour un an étant déjà plus tentés de goûter aux soirées étudiantes à la sauce Erasmus, sauce dont vous retrouvez le goût dans le film d’une génération : L’Auberge Espagnole.
Mais les petits français, dont plus du tiers sont issus des 3% de familles les plus riches de Paris, et dont les parents s’acquittent de droits d’inscription annuels pouvant aller jusqu’à 12000€, portent sur leurs épaules d’autres responsabilités que passer des nuits sans sommeil sur des mauvais futons avec des étudiantes du Chili, du Canada et du Japon qui vivent dans leur sac à dos. A sciences-Po (comme à l’ENA, qui en est une version « au carré »), l’étudiant Français est d’abord là pour bosser, et s’y faire son réseau.
Et quand le travail s’avère être le long apprentissage a memoria de faits et documents sur des sujets aussi variés que la relance économique Brésilienne, la politique du Sud Pérou ou la social démocratie Allemande sous les différents chanceliers, l’investissement dédié aux rencontres, à la séduction et à la vie amoureuse est réduit à la portion congrue.
Une ascèse peu compatible avec les stimuli hormonaux de jeunes ayant pour la plupart à peine dépassé la vingtaine, logés dans une école dont la taille, surtout dans les années 70, ne dépassait pas celle d’un petit hôtel particulier (elle a depuis fait l’objet de nombreuses extensions, rue de la Chaise, rue de l’Université, etc.), soit un double enjeu de performer tout au long de la scolarité tout en minimisant les impacts émotionnels liés aux histoires de coeur, ce qui nous donne au final :
Une stratégie unisexe de type secret agenda…
…Où presque tout le monde s’entend (les fameux intérêts communs) pour se mettre en couple vite et tôt, avec comme contrat (souvent explicite) de s’épauler et de ne surtout pas se quitter ou vivre de « crise » à l’approche des périodes clés que constituent les examens, les concours et les rendus de mémoire.
Soit des centaines de petits neo-couples de raison, moins unis par une attirance physico-mentale que par que par une connivence politique et une solidarité de destin, nul n’étant assez double et puissant pour chasser deux lièvres à la fois – l’amour et la carrière – sauf si, sauf si…
… sauf si les 2 lièvres courent dans la même direction
Des neo-couples qui se libèrent donc de leurs engagements sous forme d’implosions plus ou moins discrètes dès l’entrée dans l’enfer du salariat (pardon, dans le monde du travail), à quelques rares exceptions près, et parmi elles François et Ségolène dont l’objectif commun (le pouvoir suprême) coïncidait tellement qu’il allait les porter jusqu’à la primaire socialiste de 2007, où « l’entonnoir » allait devenir trop étroit pour eux deux.
C’est qu’entre temps, le François, il avait pris du poids. Et pas seulement politique.
2. Le manager pur
On l’a vu, le choix d’embrasser une ambitieuse carrière politique revient donc souvent à choisir d’embrasser une seule femme ambitieuse (théorie des deux lièvres que l’on ne peut chasser qu’à condition qu’ils se poursuivent déjà eux-mêmes l’un l’autre, sinon grand écart assuré, avec déchirure des deux aines à la clé). Tel est le lot de ce que Flaubert appelait « les longues études et des âpres travaux ».
A ce propos, il est intéressant de noter que les travailleurs les plus acharnés du monde se trouvent être les mâles du Japon, et que c’est justement l’inéluctabilité de cette servilité qui les poussent à prendre femme plus tôt que nous : comme lors d’une épuisante catastrophe aérienne, les chances de survie augmentent avec la certitude que quelqu’un nous attend quelque part. D’ici à dire que chacune de leurs journées est une catastrophe, il n’y a qu’un pas.
Mais F.H n’est ni un homme lambda, pas plus qu’il n’est Japonais. Et même si l’on se plait à répéter, depuis Rémy Gaillard, qu’on devient n’importe qui en faisant n’importe qui, on peut tout de même émettre des doutes quant aux chances de n’importer qui de devenir président de la République ! Les hommes complexes et ambitieux se reconnaissent à ce que plusieurs stratégies se superposent sans jamais parvenir à les recouvrir totalement, et loin de moi de prétendre « cerner » F.H avec ma seule théorie des deux lièvres. Il a forcément autre chose. Et pour cerner cette chose, retournons-nous sur son parcours, et notamment sa plus longue et belle réalisation : son titre de premier secrétaire du Parti Socialiste (1997-2008, soit la plus grande longévité à ce poste depuis la création du parti).
Il joue des oppositions
Si François Hollande s’est maintenu tel un coq en pâte, à la tête d’un parti en déliquescence réduit au conformisme de l’opposition sous gouvernement de droite, c’est avant tout qu’il a un don pour jouer très habilement et cyniquement des oppositions entre les uns et les autres, c’est à dire pour manager. Car quand tout le monde tire à hue et à dia, (Fabius : « non au traité Européen », Montebourg : « oui à la démondialisation », etc.), toute connivence trop affectée avec un électron libre du style des deux précédents et c’est la majorité restante du parti qui s’entend à vous assassiner politiquement, façon Jean-Pierre Chevènement.
Si Hollande a si brillamment tenu à ce poste intenable, c’est qu’il n’aime personne, ni ne déteste personne, qu’il est à la fois proche de tous et loin de chacun, autrement dit qu’il n’a aucun affect. Théorie confirmé d’ailleurs par les premiers mots de sa désormais ex-compagne, à la sortie de l’hôpital
« François n’a aucun affect, pour personne »
et par les observateurs politiques :
« C’est sans affect et un peu énarchique »
reconnaît un proche du Président dans les colonnes du JDD.
« On reprochait à Sarkozy d’avoir trop d’affect, il apparaît aujourd’hui que François Hollande n’en a pas assez »
résume Philippe Moreau Chevrolet, communiquant.
Sommes-nous donc en présence d’un cas particulier de manager dénué d’affect, ou bien est-ce l’affect qui refuse de se laisser manager, « sautant » sans raison apparente d’une femme politique de 60 ans (Ségolène) à une comédienne-chanteuse de 20 ans sa cadette (Julie), en passant par une journaliste autoritaire à tendance masculine (Valérie) ?
Des sauts de puces que la seule « nature humaine » ne suffit pas à expliquer, le noeud du problème se situant selon ma théorie plutôt ici :
Manager, c’est justement annihiler tout affect. Ou mieux, en être totalement dépourvu à l’origine.
On me dira que je généralise, que la somme des cas particuliers ne fait pas un tout, etc. etc. Ce à quoi je répondrais qu’il y a 2 types de manager :
- l’opérationnel devenu manager (ex : le mécanicien devenu chef d’atelier, ou le consultant devenu partner) par sa capacité à conceptualiser ce qu’il fait et à mettre à plat sous la forme d’une « stratégie de la victoire »,
- et le manager pur, qui ne contient par essence pas une goutte d’opérationnel en lui, mais qui ne brille qu’en « gérant » les gens, généralement pendant une période bornée dans le temps. Et à votre avis, un président qui n’a jamais été ministre, ça se range dans laquelle de ces deux catégories ?
Le manager pur, dans une société, c’est le salarié que les actionnaires adorent car il tire le meilleur de n’importe quelle équipe de bras cassés qu’on lui confie, annihilant toute velléité à son encontre par des stratégies retorses, apprises sur le tas et surtout dans des guides de management d’influence anglo-saxonne commandés sur Amazon et basés sur la manipulation et le capitalisme amoral.
Et c’est aussi celui que les femmes haïssent quand il est capable de leur dire, après 1, 2, 3 ou 10 ans de vie commune, que c’est fini sans que l’ombre d’une émotion ne passe sur son visage impassible. Il ne ressent rien. Il ne l’aime pas. Il ne la déteste pas. Il change simplement d’équipe. Le seul coût de la séparation ? Financier.
« You are only useful as long as you are necessary » Don King (l’ancêtre de Don Draper)
3. Le cadre surexcitant d’un homme totalement indisponible
Un homme lambda invite une femme qui lui plaît. Dans notre société occidentale déséquilibrée :
- la majorité des hommes manque de femmes disponibles, saines et un peu apprêtées*, et donc se comportent comme des morts de faim à leur contact,
- les femmes saines, disponibles et un peu apprêtées sont plongées dans un tel « embarras du choix » que ce choix altère leurs capacités de discernement, au point de me donner, bien souvent, l’impression qu’elles finissent par tirer leur partenaire au sort. Ou céder au plus insistant. C’est à dire au plus con, car la distinction distingue, elle n’insiste pas.
* les rares célibataires que connaît tout homme de 25 à 50 ans aujourd’hui étant systématiquement – 1 – faussement disponibles (amoureuses de leur ex, de leur carrière ou de leur chat) – 2 – dotées d’un caractère de cochon (auto destruction) ou – 3 – ayant de la moustache
Dans un tel pot-au-feu de couillons prêts à tout pour tromper bobonne, donc, répondre à ma question ne prendra donc pas longtemps : quelle invitation est la plus séduisante, entre :
« Salut Julie, c’est Bruno, du bureau, on dîne ensemble un de ces soirs ? »
et
« Mademoiselle Gayet, je m’appelle Bruno. Je travaille avec le président. Celui-ci vous fait savoir qu’il aimerait vous recevoir à dîner samedi 25 juin, de 19h45. Arrivée devant l’Elysée, entrez par la porte latérale et demandez-moi, je vous mènerai au petit salon secret, réservé aux hôtes de marque. Il vous précise également qu’il ne pourra rester plus longtemps que 21h45 car son avion décolle 40 minutes plus tard pour l’Afrique du Sud. Si vous acceptez, RSVP avant demain midi. Mes respectueuses salutations. »
Alors, laquelle, hein ?
Un homme totalement cadenassé dans un agenda organisé à la minute près, et qui prend deux heures pour vous écouter parler de vos vagues à l’âme de midinette et de vos minables ambitions mondaines, c’est irrésistible. Et le badinage, le story telling, la connexion, à ce niveau-là, ça ne se discute plus : c’est écrit dans la patine des Ors de la République.
Et pour cette raison principalement, dans cette cage dorée, au milieu des innombrables souvenirs d’étreintes furtives entre courtisanes de toujours et dirigeants temporaires, pendant ce qui n’était pour le monde entier qu’un simple samedi soir sur la terre, la culotte La Perla en dentelle de Calais d’une n-ième mondaine ambitieuse s’imbibait et s’imbibait du désir de se voir arracher par les mains replètes, aux doigts carrés, d’un homme d’Etat parvenu.
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Je n’ai pas de style ,,,mais il y a une chose que je connais ,,,ne jamais attacher d’importance ni aux mots, ni a5 l’apparence ,ni au physique
Tu as raison, ce n’est pas un dossier à charge, c’est une pure et simple mise à mort textualisée. Inutile d’en dire plus. Tu le flingues, du début, à la fin. S’en dédouaner autour de quelques caractères en guise de conclusion me semble inapproprié. Tu le flingues, bon, soit, tu as le droit, autant faut-il assumer après. Ce n’est pas un dossier à charge, c’est un flingage, propre et sans bavure, dans les règles de l’art. Une mise à mort rhétorique, théorique contextualisée. Wahou.
» Ne cherchez pas une grosse flèche avec un gros lien » rien que cette phrase m’a tué de rire
Je ne comprends toujours pas l’intérêt d’aller insulter l’auteur d’un site et d’un article. Si ça ne plait pas, il faut aller ailleurs, le web est grand, il y a tellement d’autres choses à lire.
Je ferme la parenthèse.
@ Stéphaneaufond
Stéphane n’est pas mort puisqu’il te répond à 1h du matin :)
Bon vent, et n’oublie pas de marcher à l’ombre !
Tu es, hélas, de plus en plus pathétique. Sans grand doute, tu as touché le fond. En tout cas je préfère supprimer ton site de mes favoris et ne plus revenir. Stéphane est mort (au fond des chiottes). Condoléances.
@Stéphane (et accessoirement Clément)
Le problème n’est pas la connexion au compte, c’est son bloqueur de pub
Exemple chez moi, sur safari, avec adblock, j’aperçois google+ (donc le bouton pour voter). Par contre sur Firefox, encore avec adblock, je ne vois absolument pas le bouton de google+, je dois désactiver mon bloqueur de pub ;)
Clément, en fonction de tes configurations, il y a certains éléments que tu peux faire apparaître pour qu’il ne soit pas considéré comme de la publicité. Ou alors tu désactives ton bloqueur de pub et tu le réactives, par la suite.
Voilà, voilà.
??? Etrange, tu es bien connecté à ton compte Gmail ?
@Stéphane : Je ne vois que le mot » Tweet » en hypertexte
Je voyais les boutons avant.
@Stéphane,
A vrai dire j’ai un peu grandit avec Spikeséduction ( j’avais 16ans à l’époque et aujourd’hui 22)
J’apprécie de voir que ce site a évolué en même temps que ces acteurs ( lecteurs, utilisateurs ) et ainsi que toi même.
Les objectifs qui étaient les tiens à l’époque ont fait place à de nouveaux ( d’avantage axés sur le développement personnel, la lecture et la compréhension de concepts sociologiques).
Soyons honnètes 30s: Il suffit de ne pas être totalement timide, d’être non agressif, de sourire et d’avoir un peu de sens de la conversation et de ce que tu appelles badinage pour que l’on puisse facilement discuter et revoir une jolie fille ( voir même beaucoup plus facilement qu’en soirée )
De même pour le look ( avoir de bonnes pièces à sa taille qui correspondent à notre personnalité et qui aient un petit côté à l’arrache et tu es démarqué de 85% des autres mecs )
En fait ces concepts semblent assez naturels quand ils sont maîtrisés et transmettent une image séduisante de soi. Sur ça nous sommes d’accord.
Mais ce n’est qu’une projection, une image. incarner cette image, faire le collage entre l’image et la réalité est une autre paire de manche: le lifestyle et le développement personnel interviennent.
Et je trouve que l’évolution entre séduction technique vers développement personnel est une belle métaphore de cet adolescent qui ne pense à l’âge de 16ans qu’à se trouver une copine puis à 20 à épater la galerie ( je l’ai moi même fait à l’extrême) puis à 22 cherche à exploiter son potentiel adulte pour ne pas subir la conjoncture et l’avilissement de ce que souhaite finalement la société pour nous ( le nivellement par le bas ) est une métaphore intéressante.
C’est une forme de Mea Culpa personnel ( dixit la fameuse histoire de Dom Juan d’il y a plusieurs années ) ainsi qu’un témoignage sincère sur l’évolution de ce concept Spikeséduction.
Au plaisir de réfléchir de nouveaux avec vous,
Antony
@Clément : à droite des boutons FB et twitter ;)
Mitterrand avait dis : » Je serai le dernier Grand homme d’Etat »
J’ai tendance à lui donner raison au sens homme d’Etat qui prend des décisions dimensionnantes, indépendamment de leur succès politique (à mesurer je suis d’accord).
Parce qu’à l’époque, travailler pour le bien commun était une satisfaction suffisante en soi, pour que l’on aille pas chercher à remplir un quelconque vide ailleurs.
Bref, il est où le bouton google + ?
Excellent dossier et excellente video ! Le ton et l’ecriture de celle-ci m’ont paru familiers mais j’ai pas compris de suite pourquoi. Puis ça a fait tilt: ah ah ah ce genie, le clin d’oeil le plus fin que l’on puisse faire !
@Antonio : salut Antony, heureux de te revoir parmi nous. Tes remarques sont très justes dans l’ensemble, surtout celle sur Dieudo : si on ne peut plus plaisanter, assis sur un canapé, quand on est noir ou métis, sans être traité de Dieudo, c’est tout de même triste…
Un dossier bien argumenté et bien ficelé qui ouvre des perspectives intéressante; par exemple la manière dont Valérie peut utiliser cette circonstance pour redorer son image auprès des français et de l’opinion publique.
On perçoit aussi concrètement l’ABSENCE DE GRATITUDE chez ce personnage, un aspect peu mis en valeur chez les médias ( qui se contentent pour beaucoup de citer des faits mais qui ne développent en réalité qu’un vide abyssal. Il suffit de regarder une fois le Grand journal dans sa vie pour vendre sur ebay sa télé le soir même ).
Un vide de gratitude que tu exprimes aussi par une ABSENCE d’AFFECT, une absence d’affect mise en valeur par le fameux communiqué de rupture que tu évoques et qui pour une fois n’a pas échappé aux médias ( il faut bien qu’ils fassent leur choux gras quand même )
L’analyse sociologique sur Sciences Po est divertissante et est aussi un élément clé de la compréhension de ton analyse que je trouver pertinente et amusante à lire ( il faut bien un peu d’humour, le cachet bien mieux )
je m’exprime maintenant sur ta vidéo:
J’avais pris peur que ta caméra soit cassée mais je me rend compte que celle ci est en excellent état de marche et que tu n’as rien perdu de ton aisance orale ce qui est une excellente nouvelle d’ailleurs :)
Le ton est léger et vraiment drole, une qualité humoristique que tu ne transmets par forcément au premier abord mais qui te va bien.
Certains ici évoquent un parallèle avec Dieudonné; je confirme à ceci près que la grossiereté n’es pas présente.
Le discours est un excellent préambule au dossier et je salue ton travail et l’humour dont tu as fait preuve pour traiter ce sujet.
Bonne continuation à toi,
Antonio
Bonjour, bonsoir :D
Énorme les vidéos Stéphane! Par contre je n’ai pas trouvé de lien pour télécharger le dossier (pas très grave pour moi, je l’ai déjà lu)
Bonjour Stéphane,
excellent dossier, je te remercie ! Il va fouiller par delà l’homme « François Hollande » pour comprendre quel est le moule qui a forgé ce mystère enrobé dans du Flamby.
Belle formulation !
Une idée sous-jacente :
il n’aime donc pas les femmes , il les utilise cyniquement , il les joue les unes contre les autres et ça l’amuse !,
il défend le avec acharnement , le « mariage pour tous, il lutte contre l’homophobie , pour « le genre », pour la location du ventre
des femmes, …..,
dés lors va-t-il nous faire un « coming out » qui expliquerait son comportement hésitant dans sa vie professionnelle comme dans sa vie privée
C’est pas un article, nomdidiou, c’est un DOSSIER :)
N’est-ce pas là un bel hommage à la qualité de cet article?
@Antoine : oui je crois bien, mais chut, Manu nous surveille (tous) ;)
Très bon article, merci :) (je rêve ou il est publié sur E et R?)
Merci stéphane, franchement je suis heureux d’avoir vu cet article. je l’avait vu ainsi mais pas comme tu la explicité. Cependant il est claire que F.Hollande a été un séducteur pas comme les autres, surtout avec c’est atouts favorables depuis qu’il était étudiant jusqu’aujourd’hui…
Un autre mystère d’homme politique à femmes que je n’ai pas compris: Antoine Waechter
Brillante cette analyse
Incroyable ce dossier: analyse des dynamiques homme-femme, psychologie et sociologie du pouvoir, un peu d’histoire, énormément de style et voilà sans doute écrit le meilleur papier sur cette pathétique affaire.
Je suis partagé entre l’admiration suscitée par le texte et la tristesse de la réalité objective qui lui sert d’arrière-plan.
Il n’empêche que l’admiration l’emporte: chapeau bas, Stéphane.
M’étant amusé à imaginer une sixième partie dans le forum, comme une sorte d’exercice de style, j’ai relu ensuite ce que Stéphane avait écrit. Et je me rends vraiment compte qu’on tient là peut-être – et tant pis si ça fait flatteur, parce que ce n’est pas le but – un véritable écrivain en devenir (et pas un petit).
C’était déjà très bien mais là les parties 5 et 6 sont quand même assez stupéfiantes. Jamais je n’aurai pensé lire une analyse de la psyché et de la personnalité d’un homme politique sur un site de séduction.
Bravo!
Ces parties 5 et 6…du caviar…
J’ attends fermement la partie 7 pour le bouquet final !
* « commence », au lieu de « comme » dans mon message précédent
Ah la partie 5 ça comme à croustiller sous la dent :)
Par ailleurs, rapport au charisme de la classe dirigeante, FH (ou tout homme haut placé parmi la classe dirigeante) aurait-il, outre son propre intérêt personnel de rester en haut du pouvoir, seulement une seule raison de réfléchir à la conséquence de ses actes? Vu que de toute façon ses actes seront à terme commentés, expliqués et rationalisés sous un angle favorable et compréhensif.
Petit conte à destination de salledebainavecdorures :
Il était une fois un homme allergique aux chats qui matait du porno tout seul chez lui dans son coin.
Il avait pour voisine une femme allergique au porno qui caressait son chat toute seule chez elle dans son coin.
Ils ne se rencontrèrent jamais et n’eurent jamais d’enfants.
Damnation! Je suis amoureuse de mon chat et j’ai de la moustache! voilà donc pourquoi je n’arrive pas à me caser
« les rares célibataires que connaît tout homme de 25 à 50 ans aujourd’hui étant systématiquement – 1 – faussement disponibles (amoureuses de leur ex, de leur carrière ou de leur chat) – 2 – dotées d’un caractère de cochon (auto destruction) ou – 3 – ayant de la moustache »
pourriez vous developper un peu ce fait sociologique essentiel et les raisons, trop souvent eludé ? en chine on sait pourquoi il y a un deficit de femmes, infanticide selectif des nouveaux nes , mais pourquoi en france aussi . a cause de la baisse de croissance demographique ?
La photo des dorures de l’Elysée, c’est d’un ringard !
Y a une pub qui passe actuellement pour des types qui font des meubles. Ca s’appelle Roche-Bobo ou un truc comme ça. Et bien, dans ce clip, tu as des nanas sorties du dernier Dorcel qui t’atomisent les vieilleries de l’Elysée et te mettent des trucs de disâgne en plastique à la place.
Ne pourrait-on pas conseiller au Président de mettre du plastique à l’Elysée, car lui aussi a droit au bonheur pas seulement avec une seule actrice, non ? Kennedy avait compris lui ! :))
***
Hypothèse : tous nos présidents depuis disons Pompidou sont des radicaux de type IIIème République qui rongeaient leurs freins. Cet article, complexe et passionnant, prend des allures de Traité de Psychologie du Retourneur de Veste hautement subversif ! ;).
***
Cet article dit aussi au lecteur : méfiez-vous des opinions que vous pensez posséder, il se pourrait bien en réalité qu’elles vous possèdent. Informez-vous plutôt à des sources diverses, sans barrières, et mettez en branle votre esprit que l’on voudrait voir ossifier chez vous. Ne mettez aucune limite morale (de cette moraline dégoulinante et toxique par laquelle on vous fossilise les neurones – monsieur Peillon, bien le bonjour chez vous et bonjour aussi au squatteur de salon (ceci étant une plaisanterie d’ordre privé)). N’ayez pas peur de vous tromper et apprenez de vos erreurs. Faites ça, même modestement, et vous vous en laisserez moins conter de jour en jour. Vous serez sans doute détestés par certains jaloux, vous susciterez de la haine chez certaines femmes – mais pas de mépris -, et vous serez aussi plus intéressants, et avant tout à vos propres yeux.
Partie 5 en ligne.
Franchement Nickel. Une analyse convaincante du personnage et on y croit et c’est bien écrit. Respect mec. Au vu des faits je ne serais pas étonné que tu es tapé dans le mille avec cet article.
« …La distinction distingue, elle n’insiste pas… »
Passage tout simple qui a fait ma soirée. Merci !
Enfin de l’intelligence autour de cette histoire !
Je crois qu’on peut le dire, in cauda venenum !
Merci Olivier, bien loucher ses phrases, c’est toujours un peu plus agréable quand quelqu’un le remarque. Tu as gagné le droit, toi aussi, de cliquer sur le « G » de Google pour nous mettre un +1 ;)
La conclusion de la partie 4 est tout bonnement somptueuse. Bravo !
@Bart : je parle uniquement des hommes OCCIDENTAUX ;) (et chinois)
I’M GONNA FIND A NICE, BEAUTIFUL, WARM, SMILING GIRL…
« * les rares célibataires que connaît tout homme de 25 à 50 ans aujourd’hui étant systématiquement – 1 – faussement disponibles (amoureuses de leur ex, de leur carrière ou de leur chat) – 2 – dotées d’un caractère de cochon (auto destruction) ou – 3 – ayant de la moustache »
AAAAND IT’S GONE.
@Léo : ta vidéo parle de FB et TW, pas de G+ ;)
« c’est fini sans que l’ombre d’une émotion ne passe sur son visage impassible. Il ne ressent rien. Il ne l’aime pas. Il ne la déteste pas. Il change simplement d’équipe. »
Étrangement, j’ai l’impression de retrouver certains aspects de moi dans ses mots. C’est grave ? Ou plutôt, est-ce changeable ?
Sinon pour ton histoire de G+,
https://www.youtube.com/watch?v=udqtSM-6QbQ
« A ce propos, il est intéressant de noter que les travailleurs les plus acharnés du monde se trouvent être les mâles du Japon, et que c’est justement l’inéluctabilité de cette servilité qui les poussent à prendre femme plus tôt que nous. »
ca me rappelle une phrase de Soral (misère du désir) : « une bonne grosse femme à ses cotés et on devient Bismarck, plusieurs et on finit comme le général Boulanger ».
bien que connaissant parfaitement le sujet de la séduction, du rapport au désir, Soral n’est pas tendre avec le « séducteur », il parle de « la fuite en avant » et des « illusions du désir ». je trouve qu’il n’a pas tort.
je trouve aussi dommage que dans l’imaginaire collectif, mariage et engagement soient synonymes de vie chiante et d’absence d’œuvre. pour les japonais, ca avait l’air de bien marcher. ce mode de vie saint et « normal », l’engagement conjugal + professionnel (entreprise à vie) dés la sortie des études supérieures n’a pas freiné leurs créativité ni leurs conquête économique du monde.
Etre intelligent ne signifie pas avoir un comportement humain. On peut très bien avoir un cerveau limbique atrophié et le neocortex surdéveloppé. Autrement dit être très intelligent et tuer sans compassion par exemple. Dans l’histoire, ça s’appelle Pol Pot ou Robespierre.
Qui ici est vraiment surpris de l’attitude de F.H. avec les femmes? Qui a oublié Strauss Kahn?
@Samy : merci, j’ai corrigé
Et sinon, tous ceux qui aiment ce dossier, cliquez sur le « G » Google plus ! Pourquoi seulement 5 d’entre vous l’ont fait, alors que l’article a déjà été lu plusieurs milliers de fois ?
« Trompé(e), humiliée, hospitalisée ». Non?
Pour le reste, comme d’habitude, c’est génial.
Quelle qualité d’écriture (autant sur le fond que sur la forme) !!!
Bravo et bonne continuation.
@BadStef : il faut bien lire, je n’ai pas décrit « les grandes écoles » dans leur semble, mais le combo « Sciences-Po Ena »
@Juan Fran
Plutôt d’accord sur ton analyse, au moins les mecs forts se permettent de jouer franc jeu. Sauf que dans la règne animal (que tu évoques) c’est une force physique, ici on est plutôt dans la force de caractère. A moins que tu ne fasses une sorte de darwinisme social.
Je ne connais pas l’univers des grandes écoles (j’ai fait une modeste fac de province et passé mes concours en autodidacte) mais l’article donne une vision caricaturale, me semble-t-il, de leurs étudiants. Trop occupés à bachoter, et trop engoncés dans des comportements bourgeois pour vivre une réelle histoire d’amour ?
Je crois plus simplement que l’évolution des moeurs nous permet d’avoir aujourd’hui un président « normal », ce qui sous-entend qu’à l’image de la société dans son ensemble il se permet lui-aussi de vivre hors mariage, d’être infidèle, et de larguer sa compagne sans ménagement avec un communiqué du type sms.
Pour des raisons notamment constitutionnelles, on a tendance à sacraliser la fonction présidentielle en France. On s’imagine que le type qui parvient à cette fonction est forcément exceptionnel et au-dessus de la masse en tout point. La preuve que non.
Méfiez avant tout des faibles, des lâches et des mous.
Ce sont eux qui sont capables et coupables des pires coups-bas.
Par définition.
Le fort, lui, il n’est ni agressif, ni méchant, ni rancunier. Il n’a pas besoin de tout ça. Il est fort. C’est comme le lion Alpha chef de meute qui, au sommet de sa colonne, contrôle toute sa petite tribu. Il est fort, puissant, les autres le savent et se soumettent.
Le faible, au contraire, doit user de fourberie, tricherie, tout ça enflammé par une rancune tenace issue de son statut de faible.
C’est pour cette raison que je me méfie 1000 X plus de types comme Hollande que des types comme Tapie ou Le Pen. Et mon expérience personnelle ne me contredit pas.
Allez dans une salle de boxe, et admirez le calme, la nonchalance et l’attitude cool et calme des poids lourds et des bon boxeurs. C’est ce que la vraie puissance te donne.
Un peu comme un homme à femme: un homme nonchalant et imperméable aux simagrées, usant de second degré, toujours cool, jovial et dirigiste.
C’est beau, c’est rationnel. Spikesed, c’est le site de l’âge de raison de la séduction.
Les femmes m’auront coûté cher…ouais, attention au « retour de flamme » d’une certaine Valérie T. qui pourrait lui coûter cher si elle se décide à faire quelques révélations…pour le buzz et l’oseille ;)
Quand je pense qu’il y’a à une dizaine d’années, nous avions à gauche, Mitterrand et à droite Chirac…
C’était autre chose quand même niveau charisme
Bref, vivement la suite
Hollande n’est pas mou ! Quand il veut passer la seconde, il l’a passe sans problème : Mali, acharnement sur Sarko, et donc la gent féminine – qualitativement François > Clinton ou Chirac
Le couple c’est un peu une PME non ? À Sciences Po (et plus généralement dans la bourgeoise) beaucoup intègrent cela très tôt on dirait.
Je pars de l’idée de Basile pour dire que François Hollande doit tirer un grand avantage en se faisant passer par un homme à femmes. Cela lui donnerait une notoriété et un charisme qu’il peine à trouver jusque-là. S’il s’est montré aussi intransigeant vis-à-vis de son ex, c’est qu’il doit avoir du caractère. En tout cas, c’est l’impression qu’il m’a laissée. Avons-nous affaire à une homme-alpha d’un nouveau genre ? C’est tout l’intérêt du « cas Hollande » dans cet article.
Je suis en train d’écouter le séminaire sur la charisme. Fou comme l’analyse de la 1ère partie colle avec la situation hollandesque.
@Léo : merci, liens corrigés ;)
Cette image de l’homme mou est là pour endormir. Une bête à sang-froid, calculatrice, rampant lentement envers sa victime de manière à l’engourdir. : o
Je suis comme Simon, j’attends la suite, je nuancerais cependant : c’est déjà intéressant !
Attention, les liens ne fonctionnent pas.
Sinon, très bon début!
Une référence à Ali-Foreman en 74 ! Cet article ne peut que être bien !
(Et oui, moi aussi, j’attends la suite avec impatience !)
Il est certain que cet homme a rarement du se prendre de tels rateaux :
http://www.monborato.fr
Mais, tout cela nous fait bien rire ! :)
Je propose :
http://www.youtube.com/watch?v=tdQ3aXO4gys
S.
@Basile : développe ?
Ça s’annonce très intéressant, j’attends la suite avec impatience ;)
Je suis persuadé que le salut politique d’Hollande passera par les femmes