Salut Stéphane, je te contacte aujourd’hui pour avoir ton avis quant à un épineux problème auquel je fais face: la baisse de libido chez l’homme. Je pense que la réponse x trouve dans un séminaire (« Sexe / Amant idéal » peut-être ?) mais je voudrais ton avis avant de commander quoi que ce soit. Mes questions portent plus précisément sur la libido masculine (la mienne, en l’occurrence).
Merci d’avance de ta réponse et ne t’inquiète pas, je ne t’agonirai pas d’injures si tu mets deux jours ouvrés à répondre, j’ai vu sur ta page Facebook que certains clients ne se privaient pas pour le faire, même le dimanche et les jours de fêtes
Avant de t’exposer le problème, quelques éléments de contexte : je crois que j’ai découvert ton site il y a trois ans (j’ai 31 ans aujourd’hui), et je le suis assez régulièrement. Au début, les thèmes qui m’intéressaient le plus étaient tous ceux qui touchaient à la phase de séduction (prise de contact, premier rendez-vous, créer de la connexion, etc.). Aujourd’hui, c’est plutôt les relations longues. J’ai suivi les séminaires « 100 jours » et « Être sexué » et j’avais prévu de prendre « Relations longues I & II » prochainement (plus ou moins tous les best-sellers en fait). J’avais également suivi un phone coaching avec toi pour un problème lié à une rupture suite à une relation longue, il doit y avoir un an de cela… (A ce propos, mon problème est, sinon réglé, du moins compris et inoffensif à présent, j’en profite pour te remercier).
Sexualité & baisse de libido: mon désir en voie de disparition
OR j’ai des relations de meilleure qualité !?!
En substance, j’imagine que j’ai eu la même évolution, sur quelques années, que la plupart des personnes suivant tes travaux, je ne te fais pas un dessin… Je me débrouille maintenant bien, immensément, infiniment mieux qu’il y a trois ans et n’ai plus aucun beaucoup moins de mal à aborder et séduire les femmes qui me plaisent. Mes relations sérieuses ont été et seront (croisons les doigts) de bien meilleure qualité qu’avant et j’arrive maintenant assez rapidement et facilement à voir si une relation marchera ou pas (en particulier, j’ai vite laissé tomber une femme-enfant ingérable l’année dernière, Dieu merci, grâce à tes conseils).
Ce qui devient accessible perd de sa désirabilité
Où est le souci me diras-tu ? Le souci, c’est que ce qui me faisait envie il y a trois ans, maintenant qu’il est devenu accessible, a largement perdu de son intérêt pour moi (je veux parler de la capacité à séduire les femmes qui me plaisent). Si on m’avait dit il y a trois ans que je me débrouillerai comme maintenant, j’aurais signé des deux mains. Toutefois, bien que la phase de séduction soit toujours plaisante, je n’ai pour ainsi dire plus vraiment de désir pour la plupart des femmes que j’aborde. Elles me plaisent, bien sûr, mais je ne les désire pas. C’est la baisse de libido à son niveau le plus bas historique. Comme ceux de la Deutsch Bank. C’est devenu assez mécanique (je n’en aborde pas des dizaines par mois, hein, comprenons-nous bien, je reste raisonnable). Il y a toujours, de temps en temps, des femmes qui me plaisent vraiment, mais, comme tu l’avais fait remarquer il y a quelques années dans un article ou un podcast, cela se compte en une ou deux rencontres par an. Entre ces rencontres « phares », pour ainsi dire, je continue de rencontrer des femmes, avec entrain et curiosité mais sans enthousiasme débordant non plus. Si je puis oser un parallèle avec le sport, c’est plus pour rester affuté que par réelle envie, en attendant ces rencontres « phares », qui sont si rares. J’imagine que tu vois ce que je veux dire ?
Ma copine est belle, attirante, mutine même, et pourtant je ne la désire pas
Au final, un exemple (celui-là résume tous les autres). Je suis en ce moment dans une relation « sérieuse » qui est en pause pour l’instant, pour raison d’éloignement géographique important, et je viens de rencontrer (via une des applis que tu honnis, et avec raison, mais que veux-tu, je ne suis pas parfait) une étudiante, la vingtaine, très sympa. Cette étudiante représente tout ce que je voulais, à une époque (voir photo ci-dessus) : elle est belle, attirante, charmante avec ses airs mutins (tout ce qui était dit dans l’article ‘pourquoi sortir avec une fille de 20 ans’, en gros), intelligente et elle se débrouille très très bien dans un certain domaine.
C’est comme si désirer les femmes ne m’intéressait plus
Et pourtant, hé bien, je ne la désire pas vraiment, ou en tout cas, beaucoup moins que ce que j’aurais imaginé à une époque… Je n’ai pas vraiment d’intérêt pour elle. Avant d’aller plus loin, il faut que je te dise qu’en ce qui concerne notre première rencontre, elle s’est passé de la manière suivante : on a discuté une paire de fois ensemble par textos / elle m’a proposé de passer chez elle avec une bouteille de vin (quand une nana te propose ça, tu sais déjà comment ça va finir) / on a fini dans son lit, comme de juste. Au risque de me répéter, il y a trois ans, mais j’aurais donné ma recette de smoothie cognac / banane pour ça, tout bonnement ! Et pourtant, au final, cela ne m’intéresse pas plus que cela.
Je suis plongé dans des abîmes de perplexité
Je n’ai pas de libido pour cette nana. Ou du moins elle est très basse. Cela me plonge dans des abîmes de perplexité, car cela me va très bien, à moi, de débarquer chez une jolie étudiante que je connais à peine pour passer la nuit avec elle. Mais apparemment, mon subconscient ne l’entend pas de cette oreille… C’est comme si je n’étais pas fait pour ça, en fait. Je dois être trop fleur bleue…
D’où vient la baisse de libido masculine?
Alors, si je résume mes questions, elles seraient les suivantes :
- Je me suis toujours dit que ce serait super de pouvoir séduire et coucher assez facilement avec les femmes qui me plaisent (pensée très enfantine, je l’avoue, mais c’est ainsi). Et en fait, cela ne fonctionne pas. Dans l‘exemple que je t’ai exposé, pourquoi ne désire-je pas cette charmante étudiante (bon courage pour prononcer cela tout haut) ? Du fait du manque de difficulté (on discute deux fois et elle m’invite chez elle) ? Manque de connexion sexuelle ? Si oui, comment puis-je en créer ? Suis-je condamné aux relations longues ? Comment faire pour apprécier ces « petites relations » entre les grandes sans voir baisser ma libido?
- Au risque de te faire hurler, je ne te cache pas que j’utilise pas mal Happn, et avant cela Tinder. Penses-tu que ces applications créent un déficit de désir ? Pourtant, ces applications ajoutent certes une étape par rapport à la vraie vie (la séduction online), mais une fois que l’on se rencontre « en vrai », cela devient identique à une phase de séduction « standard », non ? Il est vrai que la quantité de personnes disponibles, ou l’illusion de la grande quantité de personnes disponibles peut peut-être altérer le jugement… Néanmoins, je n’ai pas l’impression de rencontrer plus de nanas par ce biais que de manière plus naturelle (c’est 50-50, en gros). J’ai beaucoup plus de contacts, d’accord, mais au final, les rencontres « en vrai » ne sont pas plus nombreuses via Happn & Tinder… Et j’ai les mêmes problèmes avec mes rencontres « purement réelles ».
Que penses-tu de tout cela ? Pourrais-tu m’indiquer où je pourrais trouver des réponses à mes questions de baisse de libido (il n’y a pas un séminaire ‘sex friends‘ d’ailleurs ? peut-être plus indiqué que ‘Amant idéal’ ? À moins que tu n’aies un séminaire libido :). Au final, plus j’avance et plus je me dis qu’un phone coaching (NDLR: désormais consultation skype) serait plus indiqué qu’un séminaire… Enfin, je te laisse me donner ton avis.
Merci et bien à toi,
Thomas
PS : à la relecture, tu peux avoir l’impression que je passe le plus clair de mon temps à aborder / séduire des femmes… Ce n’est absolument pas le cas. Mes passions prennent le pas sur le reste, et les rencontres viennent en second plan.
Réponse de Stéphane, page suivante
- Devenez plus écouté, plus intéressant et plus charismatique
- Ayez confiance en vous pour oser plus
- Développez votre énergie physique et votre force mentale
- Appliquez les techniques de séduction au monde professionnel
- Assumez et développez votre masculinité
- Osez aborder les gens qui vous intéressent
- Consolidez les relations et épanouissez-vous en couple
- Décodez la psychologie féminine comme un livre ouvert
« Si la plupart des hommes voient, en leur for intérieur, la femme comme inférieure à eux sur 95% des plans, il ne faut pas trop leur en vouloir: nous sommes entourés de femmes-enfants pour qui jouer à sembler inférieures est une stratégie de séduction… bla bla bla» Vous écoutez sérieusement ce bullshit ? Allez donc chez un vrai sexologue plutôt que d’écouter un pervers faire de la psychologie de comptoir. Pourquoi les « femmes-enfants » sont le nouveau sujet de discussion, depuis un moment ? Pourquoi ne parlons nous pas des hommes qui cherchent leur maman à travers leur petite amie ? Leur femme ?
Il nous fait marner le stéphane !
Thomas je pense qu’une réponse intéressante pour toi se trouve dans le sexe polygame d’Esther Vilar, et probablement que la suite de la réponse de Stéphane ira dans ce sens là. Donc à regarder en quoi consiste pour elle le « grand amour » …
Cela dit, une chose dont on ne parle que peu sur spike et dont tu es peut être un peu le précurseur, c’est quand on est on bon élève comme toi et qu’on arrive a obtenir à peu près ce qu’on veut, que l’on commence à comprendre en profondeur certaines choses, la question qui commence à s’imposer d’elle-même c’est : et après ? y-a-t-il une vie après la … conquête?
Je ne sais pus quel sage disait: il y deux catégories de gens très malheureux; ceux qui n’ont jamais qu’ils veulent et ceux qui ont tout ce qu’ils veulent.
La bonne nouvelle, pour finir sur une note positive ( sans faire du wishfull thinking, streng verboten izi :-))) c’est que ce que tu vis est une porte sur quelque chose de totalement neuf. Eh oui! que peux donc faire un homme et que peut-on faire d’un homme quand il ne pense plus a baiser tout ce qui bouge…
Bonsoir à toutes et à tous,
Tout d’abord, merci beaucoup pour vos commentaires (dont la pertinence n’est pas forcément proportionnelle à la longueur, je dois dire, mais c’est quand même sympa de participer à la discussion).
Je vois déjà que je ne suis pas le seul dans ce cas, mais il faut bien dire que je n’ai pas pensé une seconde que ce serait le cas. J’attends avec impatience la seconde partie de la réponse de Stéphane, et en particulier un éventuel développement sur la citation « choisir, c’est délaisser ». J’ai dans l’idée que c’est la clé de voûte de mon problème, car j’ai tendance à empiler les relations (relations libres évidemment, pas les relations importantes), plutôt que de choisir l’une ou l’autre, ce qui devient rapidement invivable. Enfin, on verra…
Pour répondre à ta question, Cécile, c’est une bonne remarque. Je me la suis posé, je l’avoue, mais je ne pense pas qu’une quelconque culpabilité ait quelque chose à voir là-dedans, et ce pour trois raisons : la première est que je n’en ressens pas, d’une part. La seconde est qu’effectivement nous sommes en pause pour plusieurs mois (et plutôt 10 que 2), et en outre, oui, nous sommes d’accord là-dessus (et également mutuellement d’accord pour ne pas poser de questions potentiellement gênantes à l’autre, si tu veux tout savoir). Dernière raison, je ressens cette baisse de désir depuis un moment, et hors de la relation particulière dans laquelle je suis aujourd’hui. Je n’ai pas multiplié les exemples pour ne pas alourdir mon courrier mais, par exemple, j’ai eu pendant un moment deux sex-friends au même moment… Tu vas penser que je suis le mec le plus puéril de l’Univers, mais avant de vivre cette situation, je me disais que ç’allait être l’éclate totale. Au final, j’ai tenu deux semaines, c’était non seulement ingérable, mais pas du tout excitant non plus (je vais probablement écouter le séminaire « Sex-friends » avant de retenter ce genre de chose…).
Au sujet de Happn et Tinder, j’aurais sans doute pu éviter d’en parler, car cela n’apporte rien à mon propos, et cela déplace la problématique du côté de « peut-on prendre autant de plaisir à séduire une nana sur Happn/Tinder que dans la vraie vie sachant tous les défauts de ces applications ? », ce qui n’est pas inintéressant, mais un peu hors-sujet.
Beau courrier, bien dense, sans fautes, avec un vocabulaire riche !
Je tente :
– instinct de conquête d’une femme qu’il désire car elle présente des caractères sexuels qui le stimulent
versus
– instinct de protection d’une femme qui montrerait qu’elle est vulnérable et prête à délaisser certaines choses afin de porter sa progéniture en échange de son engagement et de ses ressources
La copine de Thomas, vu qu’elle est « mutine » comme il dit, stimule son instinct de conquête. Une fois celle-ci réalisée, c’est-à-dire après le coït, Thomas se rend compte que la zouz ne dégage aucune fragilité ni vulnérabilité, ce qui a pour effet d’inhiber son instinct de protection.
Petite question… ta copine « sérieuse » est elle au courant de cette pause entre vous? Est ce une pause de plusieurs mois?
Parce que le problème vient peut être du fait que tu culpabilises inconsciemment.
Hello, je suis dans le même cas, et j’ai trouvé un interview de Brel à l’époque qui a mit des mots qui correspondent pile poil à ce que je ressentais:
https://www.youtube.com/watch?v=rHpiRaYZd_0
Il dit qu’il est passé à coté de quelque chose, c’est la différence avec moi ou je suis plus cynique, et je pense plutôt être libéré de quelque chose. Il dit par pudeur ( comme moi avant), ou par paresse ( comme moi maintenant). Maintenant que j’ai la grille de lecture, que je vois les différences hommes femmes , et que je sais ce que je veux, quelle est ma vraie nature et quelle est la leur, que je vois ce qu’elles veulent, j’ai vraiment du mal à trouver les femmes mystérieuses et intéressantes, qui ont une discussion qui m’apporte réellement quelque chose. J’essaie avec beaucoup de nonchalance, mais le desir est parti, c’est pour ca que ce serait interessant qu’on fasse tous un bilan dans 15 ans, à mon avis ca serait instructif. Et pour finir, je me demande si l’amour est pas quelque chose d’inventé et de ressassé pour garder les gens en couple, leur faire acheter une jolie maison avec un joli credit, bref nous controler un peu mieux, nous sédentarisé . Pour moi l’homme n’est pas monogame par nature, ni la femme. Je me serai mieux vu vivre dans une tribu en ayant plusieurs maitresses, et chasser avec mes potes, vivre des aventures, comme dit Jacques, revenir de temps en temps, et repartir de l’autre coté de la colline.
J’ai découvert ce site via la chaine youtube il y a moins d’un mois. J’ai lu peu d’articles et assisté à aucun séminaire. J’ai peu d’expérience avec les femmes et suis encore loin d’avoir l’expérience de l’homme de ce témoignage. Mais j’aime jouer, et pour être honnête, jouer à être Stéphane Edouard a quelque chose de fascinant. Je vais donc répondre du mieux que je peux.
1ER ELEMENT DE REPONSE
Au départ, un mec a besoin de se sentir désiré parce qu’il est. Mais étant donné que c’est difficile d’éveiller le désir parce qu’il est, il décide de travailler sur lui. Il entreprend une démarche sur le long terme pour s’améliorer et devenir ainsi quelqu’un d’attirant et de désirable. Qui à défaut d’être désiré parce qu’il est le sera pour ce qu’il est.
Mais dans les faits, la femme n’a pas besoin de s’intéresser à la personnalité riche qu’il a développée pendant des années pour avoir envie de coucher avec lui. (C’est cruel, mais c’est comme ça. Elle peut désirer un mec sans réellement vouloir de lui. De la même manière qu’une femme peut ressentir de l’injustice due au fait d’être désirée uniquement pour sa beauté et pour rien d’autre, ou insuffisamment désirée en raison de son physique quelque soit sa personnalité et son intelligence.)
En fait la femme, et même celles qui nous plaisent beaucoup, peuvent parfois se sentir attirées par nous en raison de critères qui ne dépendent pas de nous, ou qui ne nous donnent pas vraiment envie d’être avec elles. Des critères qu’on a parfois besoin de ne pas savoir. (Se référer aux séminaires de Stéphane pour plus d’infos sur le sujet)
Par exemple il peut avoir des périodes où le mec arrive facilement à coucher parce qu’il a eu le bon timing d’arriver à une phase où elle n’est pas trop difficile. Ou parce qu’il est son type, parce qu’il a une certaine situation socio-professionnelle et des ressources, un physique avantageux ect…
Et dans le second temps parce qu’il a le savoir et le savoir-faire qui permet de ne pas faire d’erreurs stupides.
Quand il se rend compte de ça il réalise qu’il n’est pas plus désiré pour ce qu’il est qu’au départ.
Pourquoi ce n’est seulement maintenant qu’il le comprend alors ? Et bah c’est parce qu’un gars a dabord besoin de satisfaire son besoin de sexe avant de s’en rendre compte. Déjà parce que c’est une pulsion qui empêche presque de penser à autre chose, mais aussi parce que c’est une énorme forme de validation et de reconnaissance. Un peu comme-ci l’homme a besoin de donner à son sexe une dose d’activité satisfaisante pour se mettre enfin à réfléchir avec son cerveau et son cœur ; en vue de d’obtenir la vie et les relations qu’il estime mériter. (Je me rends compte que si j’étais pas un homme on pourrait presque dire par ce que je viens d’écrire que je suis atrocement misandrique)
Donc pour répondre à la question, selon moi ce qui lui fait perdre son désir c’est l’injustice de savoir qu’il n’est pas désiré pour ce qu’il est. Mais parce qu’il correspond à peu près à certains archétypes dans l’inconscient collectif féminin, ou en raison d’autres critères d’attraction féminine qui ne nous valorisent pas.
Parfois quand l’homme se met à comprendre pourquoi ça marche, ou que ça marche trop et trop bien. Il perd l’illusion que c’est grâce à lui-même que ça fonctionne. Grâce à ses efforts, grâce à sa volonté de la rendre heureuse, grâce à son esprit et à son âme, grâce à sa valeur propre, celle qu’il a essayé d’améliorer pendant des années. Au profit de sa valeur « relative » que lui donne la société sur des critères extérieurs, ou des expériences passées de la nana qui l’ont orienté vers son type…
Du coup il perd le sentiment, voir l’envie ou pire l’espoir d’être quelqu’un qui plait aux femmes. Et il se met à se préoccuper davantage de celles qui ne lui accordent pas d’importance que de celles qui lui en donnent. Un peu comme les femmes qui croulent sous les sollicitations mais que cette abondance finissent par déprimer et dégouter. Car désabusées des critères d’attirance masculins particulièrement tournés vers le physique.
Ce dont il a besoin c’est d’être sincèrement désiré par une femme qui l’attire. Une qui le désirera pour ce qu’il est et pas en raison de critères artificiels. Celle qui l’aura choisi lui, qui le voudra lui plutôt qu’un autre, et ce malgré ses défauts, même s’il n’est pas son type, qu’il manque de ressources, ou qu’il n’est pas idéal.
2EME ELEMENT DE REPONSE
[En raison de la généralisation excessive et l’aspect assez caricaturé que présente ma première réponse, je me sens obligé d’apporter un deuxième élément de réponse qui se rapproche un peu plus de la réalité]
Avant il a développé le réflexe d’être toujours prêt parce qu’il ne couchait pas autant qu’il le voulait. Il était en manque donc le sexe est progressivement passé du statut de préoccupation à celui d’obsession.
Puis à force de travail et de patience il a réussi à échapper à la misère affective et sexuelle dans laquelle se baignent (voir se noient) la plupart des hommes. A ce moment-là le sexe est devenu le moyen de combler un manque et surcompenser ses frustrations passées. Mais surtout une manière de se récompenser d’avoir travaillé si dur et patienté si longtemps. C’est un peu normal que le sexe ne représente vraiment plus la même chose pour lui que lorsqu’il en était privé, maintenant qu’il en a autant qu’il veut.
Comme le disait plus ou moins Stéphane, l’homme utilise le sexe pour se récompenser d’avoir triomphé des épreuves. Alors la solution est de trouver de nouveaux objectifs qui donnent sens à sa vie et les réaliser. Ainsi il retrouvera de nouveau l’envie de se récompenser.
Si ce que je dis est vrai, la phase qu’il traverse actuellement n’est pas du tout une épreuve, au contraire. Mais plutôt une superbe opportunité d’aller au-delà de lui-même pour se construire, réaliser des projets, réussir, et se récompenser encore !
Best courrier des lecteurs 2016 !
A battre
Déjà, bravo à celui qui a écrit ce post: c’est limpide, modeste, intelligent. On en aimerait plus souvent des comme ça!
Dans ta progression, il y a d’abord eu les filles que tu pouvais avoir, puis les filles que tu voulais avoir… Le problème, c’est qu’aussitôt que quelque chose devient plus facile, presque habituel, il perd de son sel. Ta baisse de désir ne concerne pas la fille avec lequel tu es, mais la situation générale dans lequel tu es: trop peu de challenge, trop peu de mystère.
Bravo mon cher Thomas!
Au lieu de te plaindre et de nous donner envie de le faire par la même occasion, tu devrais te féliciter comme je le fais actuellement.
Ta « baisse de désir » est la preuve que tu t’es débarrassé de l’envie de coucher avec toutes les femmes (qui te plaisent) c’est ce qui explique que ta petite-amie actuelle ne te fait pas autant vibrer qu’elle aurait pu le faire il y a 3 ans.
Maintenant, ton subconscient étant devenu pleinement adulte et beaucoup moins embué par cet ancien désir non assouvi, il vibrera beaucoup auprès de femmes qui correspondent plus à la réalisation de tes projets personnels donc qui correspondent plus à la vie.
Très intéressante cette demande d’éclaircissement et je crois qu’on se reconnait tous en partie.
Personnellement, au fil du temps et des rencontres, c’est la part de H de chaque femme qui m’intéresse. Je n’ai plus ni l’énergie, ni l’envie pour séduire les femmes enfants et des princesse. Et malheureusement Tinder et Happn en regorgent.