Où il est question, profondément, de souffrir de la solitude, de sortir de la solitude et de sortir rencontrer.
Bonjour Stephane,
Alors par où commencer cette lettre ? Des remerciements, je pense pour l’aide déjà apporté dans mon parcours de vie, au travers des enseignements des articles, du forum, et surtout de l’e-book entretiens secrets, et de l’enregistrement audio du séminaire sur l’intelligence sociale . Comment écrire ces remerciements sans qu’ils ne soient dithyrambiques, ou à l’inverse trop froids et austères , tout étant sincères, pertinents et originaux ? Si c’est possible, ça ne l’est malheureusement pas pour moi ce soir. Mais je réussirais au moins à en faire de sincères, je pense.
Alors merci pour la qualité d’Hommes d’Influence. Si il y a un point qui en ressort pour moi, c’est bien celui là, une richesse, une recherche de la qualité dans l’écriture, le fond et la forme des articles, dans la tenue du forum et ce qu’on peut y trouver. L’article Je plais aux femmes reflète exactement cela à mes yeux. Non pas la séduction comme lifestyle, mais la séduction au service d’un lifestyle sain, enrichissant et intelligent. Merci de ne pas chercher à faire de « plan marketing », comme tu le décris dans l’ebook. Dans la société mercantile, à l’excès, à l’indigestion même, dans laquelle nous évoluons, ce choix, ce refus du facile et du vulgaire, ressort d’autant plus fort et plus appréciable, à mes yeux. Bien, ca c’était le plus simple (à écrire pour moi, à lire pour toi), le reste ….. moins.
Je me préparais à t’écrire un mail m’exposant mon problème hier soir, et quand je me suis demandé quoi écrire forcement je me suis qu’es ce que je veux qu’il me réponde. Et je me suis sans peine rappeler que tu n’étais pas stupide(nan je n’essaye pas de te beurrer l’abricot, je le jure, je vois juste pas comment le dire autrement) et donc que tu n’allais pas faire dans la philanthropie, d’autant plus que rien ne le justifierait. Et donc que tu allais sans doute m’indiquait un séminaire, un atelier, ou l’un des ebook. Bref le produit qui saurait le plus à même de répondre à mes attentes. J’ai re-regardé ce qu’il y avait à disposition, et l’enregistrement du séminaire sur l’intelligence sociale était déjà ce qui s’en rapprocher le plus, et n’avait pas répondu à mes attentes (qui étaient proches mais un peu différentes du thème du séminaire). Je me suis quand même décider à prendre l’ebook, car comme le dit l’un des commentaires, ca ne coute que le prix de 2 repas, et que ca serait certainement un condensé de pas mal de concepts des articles, mais plus développés, avec des « cas pratiques », des exemples, des rencontres. Bien m’en a pris car j’ai pu noté de nombreux éléments avec lesquels je vais rebondir au cours de mon mail pour exposer mon problème.
Ce gros paragraphe servait surtout à dire que j’avais réfléchi un brin au problème. Et que je ne vois pas trop ce qui pourrait m’aider sur le site. La partie aide personnalisée est bien, mais c’est un peu trop complexe , je pense. Donc ce pavé en espérant que à défaut de me répondre, tu pourras m’aiguiller. Bon, là je me dis que tu dois péter un câble d’avoir déjà lu une page entière, ou le gars n’as toujours pas exposé son putin de problème dont il n’arrête pas de citer, mais sans dire quoi, et que t’as une boite mail bien remplie, et que si je pouvais enclencher la seconde, ca serait sympa.
Alors on va y aller cash :
Je n’ai aucun ami. Aucun.
Comment sortir de la solitude : par quel bout aborder le problème ?
Des connaissances, des contacts à droite à gauche, mais niveau cercle social qui va un peu plus loin que réviser ensemble ou faire du covoiturage pour aller au boulot, c’est le désert. Pas de sorties ou presque, mes anniversaires, et les nouvels ans je les passe seul.Tu imagine donc sans peine mes relations avec la gente féminine. Alors la suite ca va être de l’explication, du détail, mon ressenti, les questions que je me pose. Mais je t’en voudrais pas si tu zappe tout ça pour répondre directement, m’aiguiller vers une partie du forum, un article , un produit(dvd, livres), etc , mais j’apprécierais vraiment ton coup d’oeil sur ma situation, car comme j’ai dit plus haut, j’ai cherché avant.
Je vais essayer de pas transformer ça en séance de psychanalyse mortellement soporifique, ou je te parlerais de ma relation au père et à la mère, etc etc… Mais bon ca va quand même parler de moi, et de mes peurs/doutes/limites/whatever sur ce sujet là, donc si tu fais le choix de me lire entièrement, vraiment, je te remercie sincèrement , du fond du coeur, et même si ca parait guimauve, bah c’est néanmoins réellement sincère.
Bon, moi ma vie mon oeuvre, donc…. Bah j’ai 23 ans, j’habite toulouse, parents toujours en couple, une petite soeur à paris. Une enfance parfaitement normale, absolument banale, si ce n’est le fait que je n’ai jamais réussi à me faire d’amis. Comme tu dis dans l’ebook, je suis le cas difficile, le garçon qui n’as pas développé l’aspect relationnel de sa vie. Désolé. Pas que j’en ai jamais ressenti le besoin ou l’envie parce que putain je peux t’assurer du contraire. Si il y a bien une chose que j’ai pensé au cours de ma vie , c’est à sociabiliser. Et à chercher la réponse à cette question « mais comment faire bordel? » Pourquoi ce truc totalement ordinaire, banal, qui est de faire connaissance, ne serait ce qu’au sein de sa propre classe, pourquoi pour moi c’est un problème que je sais même pas par quel bout l’aborder?
Se débarrasser de la solitude, un exploit
Alors à l’époque, je pensais que c’était parce que je n’appartenais à aucuns clans (les metalleux,les squatteurs ou les footeuh, par exemple). Je ne m’identifier à aucuns des groupes qui constitués mon entourage social. Donc pour l’intégration, ca corse un peu les choses. Avec le recul, la découverte de la « communauté » ou plutôt des sites de séductions et leurs lecteurs, je réalise plusieurs choses évidentes que je vais souligner sans que tu aies à le faire. J’étais avant tout transparent. L’extérieur est le reflet de l’intérieur et vice versa. J’étais creux, transparent, insipide.Si je n’avais rien à dire , c’était parce que je ne faisais rien. Rien ne me touchait particulièrement sauf les filles bien sur, et les jeux vidéos . Qui furent évident la voie facile que j’empruntais car je désespérais à me bâtir un embryon de vie sociale. Je me disais, le lycée ils sont trop immatures, je suis trop en décalage (c’était vrai mais largement moins que ce que je voulais croire), ca irait mieux après.
Je me doutais que ca n’allait pas se régler d’un coup de baguette magique à la fac, que j’avais des lacunes plutôt importantes, mais que ca serait l’occasion d’un nouveau départ , avec des personnes qui ne me voyaient pas comme un solitaire, car ne sachant pas que je le suis. Bien évidemment, il n’y eu pas de déclic. Dans l’ebook, tu parle beaucoup de la timidité, très justement, et tu dis que la combattre à l’age adulte, c’est les travaux d’Hercule. Je confirme à 100%. Un truc si pesant, si lourd, si profondément ancré, que se débarrasser de cette timidité va en effet relever de l’exploit.
Je reviens sur ce que j’ai dit plus à savoir, pourquoi tout le monde réussit sans y penser, un truc qui m’obsède. La lecture de l’ebook ma fait réaliser l’évidence même de cela. L’intelligence c’est faire sans y penser ce que les autres font consciemment. Je me doutais que je manquais de « naturel » (à défaut d’autre mot) dans mes interactions sociales. Mais je pensais quand me concentrait bien dessus, en étant particulièrement attentionné à mon interlocuteur, bref en travaillant fortement sur cela, j’arriverais à progresser, et à évoluer. Alors que nan, bien sur en fait. La réponse était dans le lâcher prise, plutôt que dans la crispation. J’étais tellement en demande de validation sociale, que ca en était étrange. J’en étais conscient un brin, mais je ne le percevais pas si bien maintenant que j’ai mit le doigt dessus. Je m’en rends compte totalement, de cette dissonance maintenant que je l’écris.
Bref une difficulté à nouer le contact. Le manque de pratique rend bien évidemment hésitant , du coup les gens ont pas trop envie de te revoir, et je suis trop poli (mais c’est de la timidité) pour m’imposer à eux. Du coup ca ne fait que rabaisser mes chances de pratiquer, etc . Un vrai, un beau, un putain de cercle vicieux.
Je n’arrive pas à être d’accord avec toi
Le séminaire sur l’intelligence sociale démontrait sur comment bien gérer son/ses cercles social/aux. Comment le tirer vers le haut, avec nous même. Mais pas comment le créer. Pas comment partir de rien. Quand tu arrivé à Paris, tu ne connaissais personne, rien nada, bref encore plus désertique socialement parlant que moi. Je me dis , mais p****(faut que j’arrete avec ce mot, désolé chuis toulousain comme qui dirait) c’est parfait, la même situation et il a complétement su gérer cela. Bon bien sur, y a sans doute pas les mêmes lacunes, mais au moins quelqu’un d’intelligent, qui connait la solitude et comment bâtir un réseau social à partir de nada. Tu comprendras alors mon choix aussi de t’envoyer ce mail plutôt que la partie aide personnalisée.
Enfin sauf que je repère après quelques trucs :
« 22, 23 ans la solitude n’existe pas, parce que les potes sont toujours prêts à se fumer un bédo , à faire un billard », « J’envie beaucoup les solitaires », « Plus on fréquente les femmes, plus tu es seul » Euh…………….
Ce va paraître condescendant, mais tu es sûr de ce que tu as écris ? Sur n’importe quel autre sujet , je t’aurais cru les yeux fermés, quand bien même cela m’aurait paru illogique au possible. Mais pour la solitude… On va dire que je connais la bestiole comme mon ombre. Franchement la solitude du séducteur, l’attente entre deux rendez-vous, ce qui te fait apparemment amplifier tes moments de solitude entre les deux… On va dire que l’on désire toujours ce qu’on n’as pas , et donc qu’on ne connait pas. Et que pour l’instant je serais mais alors aux anges de connaître cette forme de solitude qui ma l’air largement préférable à la mienne. La mienne c’est de savoir et de vivre avec le fait que personne ne soucie de moi, hormis ma famille, mais comme c’est un amour inconditionnel, il n’as quasiment aucune valeur en terme d’estime de soi. Ma solitude, c’est de voir non pas les couples, les amis, les sorties, la vie, le bonheur comme quelque chose de difficilement atteignable, comme quelque chose à atteindre après un long chemin tortueux et ardu. Non moi, je vois tout ça derrière un mur de verre, indestructible et sans porte.
Je me souviens que pour ma 1ere relation avec une fille (la seule d’ailleurs, oui à 23 ans c’est pathétique j’ai besoin d’aucune aide pour m’en rappeler); donc c’etait une relation à distance . Moi toulouse, elle à coté de Lille. 1000 km, 10h de train. Bon bien évidemment, ce fut un fiasco pour plein de raisons. Et je savais pertinemment qu’une relation longue distance, c’était … on va dire 90 % de chance de finir dans le mur. Mais j’étais quand même foutrement content d’avoir pu séduire une fille franchement mignonne. J’en étais capable. Et même si l’attente était forte longue (je devais d’abord passer mes partiels de psycho, que j’ai foirer bien évidemment), je me sentais nettement moins solitaire, moins ….. autiste socialement. Sans aller jusqu’au cas de ton Guillaume qui pense que parce qu’il a emballé une fille mignonne, il a ZE technique pour assurer comme un Dieu dorénavant. C’était un premiers pas. Une première gifle, mais au moins j’avais avancé. Et depuis je stagne, donc au final j’ai pas avancé en fait. Bref, je vendrais un rein, pour connaître la solitude du séducteur. Je préférais quand même un lifestyle qui me permet de m’en débarrasser complètement, mais quand on meurt de faim, le pain rassis a le goût du gâteau le plus délicieux . Ah j’ai cité le bonheur un peu plus haut, derrière le mur de verre. Je reprends un point de l’ebook , à ce sujet :
« Si vous avez 10 , 20 ,30 en niveau de bonheur ne venez pas » Euh………… (again, je sais).
Bon bah au revoir alors… Ah merde, mais je peux pas consulter un psy, cela ne servirait à rien. J’ai fait 3 ans de psycho(enfin j’ai essayé, mais c’est un autre sujet). Je connais « deux, trois » trucs sur la psychanalyse, ou la psychologie cognitive, ou sociale, ou même du développement. Aucune ne peut m’aider. Je ne le crois pas, je le sais. C’est pour régler ce problème, pour en apprendre sur le fonctionnement des comportements humains, et donc utiliser ce savoir que j’ai voulu faire psychologie (je sortais d’un bac STL Physique, un parcours très cohérent). Je pourrais consulter un autre coach, qui sera moins sélectif, mais bon… Ah mais merde, ce sont à 90% des… je vais pas dire escrocs, mais j’ai plus de doutes sur leur morale et leur intégrité que sur les tiennes (et c’est un doux euphémisme que j’écris). Au mieux, ils ne m’apprendront que quelques techniques.
Et coucher pour coucher… je pensais que ca aura peut être un petit effet bénéfique sur mon estime de soi, mais je me connais , ca sera pas assez pour me contenter au delà du lendemain. Car je pourrais pas envisager de relation longue, sérieuse. Quelle fille intéressante voudrait d’un mec n’ayant aucune vie sociale dans la ville ou il habite ? Soyons sérieux, je vais pas sombrer dans le larmoyant, mais honnêtement si toi, tu n’as pas d’idée….. je ne vois personne qui aurait le profil, l’expérience, le savoir correspondant. Tu as écrit un article comme quoi la séduction n’est pas un pot de peinture. C’est bien sur entièrement vrai. Mon problème se situe que je n’entrave mais alors quedalle en maçonnerie, que personne ne m’a jamais appris, qu’a mon age, demander des conseils sur cela à mon entourage…. bah ca serait au delà du bizarre socialement et donc ca me carboniserait auprès des personnes à qui je demanderais conseil et dont je suis quasiment sur qu’elles ne pourraient rien faire.
Le truc con que tout le monde sait faire, poser du ciment, une brique, tu continues jusqu’à faire ton mur… Bah moi, je me doute bien de l’utilité des deux, de l’objectif à atteindre, j’ai lu plein de trucs sur les erreurs à éviter. Mais nan, rien à faire je sais pas comment bâtir ma vie socialement. La brique et le ciment , concrètement, c’est des trucs comme savoir quand rappeler une connaissance pour garder le contact, avant qu’il ne soit trop tard, et que ca devienne bizarre socialement d’appeler une personne avec qui on a manifestement plus de lien. Ca peut être aussi de savoir comment et quand demander ses coordonnées à une personne (Garçon ou fille) de manière fluide, et sans avoir une raison on va dire utilitaire derrière (collègue, colocs).
Badinage et murs de la maison
Mais ca sera surtout, surtout l’art du badinage (grâce à l’ebook, j’arrive à poser un nom et une meilleure vision de la chose). Je ne sais pas badiner. Je ne l’ai jamais fait. Bon jamais est un bien grand mot, mais clairement pas assez. Je ne sais pas comment faire une conversation soutenue avec un(e) inconnu(e). Le mécanisme des portes , le fait de devoir changer de sujet pour aérer la conversation, comme une pièce qui sinon l’air devient vicié, je l’ai appris aujourd’hui. Ca m’enerve souvent quand les gens changeaient de sujet sans arrêt, sans qu’on puisse parfois développer, approfondir et avoir un débat intéressant. Maintenant je réalise que c’est nécessaire socialement.
Tu vas me dire, mais mon grand, tout ce que tu as à faire c’est de bouger ton cul et sortir dehors. J’essaye déja. On va dire que j’ai découvert la communauté et les sites de séductions au début de l’année, en janvier. Ca m’a fait réfléchir sur moi même, sur ce que je pouvais faire, comment le faire , etc. Je travaille à mi temps en journée, j’ai des cours du soir (un IUT), je me suis mit à la musculation, j’ai fait un grand changement dans ma garde robe, je lis des bouquins de développement personnel (notamment ceux conseillé par le site). J’ai pris mon indépendance et déménagé au centreville, en colocation (pour plus d’interactions sociales qu’un appart tout seul). J’ai arrêté de prendre la voie facile, je te l’assure, et suis prêt à en chier (c’est déjà le cas), car je sais qu’il n’y a simplement pas d’alternative.
On dit qu’il ne faut pas chercher de quel coté escalader la montagne(dans le sens de la métaphore pour apprendre à séduire), ne pas rester en bas à regarder et réflechir, mais grimper tout simplement car chaque ascension est différente selon la personne. Il faut faire le 1er pas, même si c’est un baby step, tu as écrit je sais plus ou. Bah mon problème , c’est que je serais ravi d’aller crapahuter la montagne à m’en saigner les pieds et les genoux. Je sais pas marcher, y a un truc qui bloque (le badinage inexistant, l’incapacité à pouvoir être … présent durablement dans la discussion d’un groupe).
Ca fait 4h que j’écris ce mail, je commence à ne plus trop savoir quoi dire de pertinent (peut être que rien ne l’était à tes yeux d’ailleurs). Je vais donc en finir (avec ce mail ;) Pas trop tôt tu me diras. J’attends tes remarques/conseils/critiques avec « un peu » d’impatience et d’espoir. Je suis conscient que tu n’es pas philanthrope, comme je l’ai dit au début, il y a de cela bien des lignes. Cela ne me dérange pas de payer si tu me promets que tes conseils auront une efficacité, je te croirai.
Voila. Je doute que tu sois arrivé jusque là, ce mail finira sans doute dans ta corbeille. Si par un miracle, tu t’es tartiné … 1h de lecture à vue de nez, bah chapeau, et merci infiniment.Et pardon pour les fautes de conjugaison et grammaire que je n’ai pas pu remarqué. Je t’avoue que mon lit m’appelle fortement, là.
Pierre
Salut Pierre,
Commençons par le plus agréable, j’ai quelques raisons de te féliciter. Ce message a dû te demander du courage et de la ténacité, deux vertus dont le moins qu’on puisse dire est qu’elles ne courent pas les rues par les temps qui… courent.
Le plus délicat vient ensuite. Non parce que j’ai envie de te remuer, mais parce que j’avoue être un peu désarmé devant les signaux de solitude et… d’alarme que je lis de plus en plus dans le courrier des lecteurs (gageons que, comme d’habitude, ils attireront quelques moqueries de la part de quelques blogueurs pré-pubères, les mêmes sans doute qui se moquaient des plus faibles et des plus pauvres dans la cour de récréation, étrangers qu’ils sont à toute conscience morale ou sociale).
Des clefs et des lettres
Tu mentionnes à maintes reprises mon ebook et tu m’en vois flatté. Le problème, c’est que je me demande si tu l’as lu correctement. Parce que pour y trouver que l’intelligence, c’est faire sans y penser ce que tout le monde fait en y pensant, c’est tout de même fort de café : j’ai écrit exactement le contraire. As-tu lu ce livre, où en as-tu fait un substitut momentané à la solitude, sur lequel projeter ce que tu avais derrière la tête comme s’il n’existait pas ?
Dans L’homme qui aimait les femmes, Truffaut fait dire à Charles Denner que dans les pleurs, entre les larmes, il y a toujours un peu de plaisir caché. Rien n’arrive par hasard. Il faut toujours s’interroger sur le bénéfice que l’on trouve à une situation, car c’est dans ce bénéfice que résident les fondations des stratégies que nous mettons en place pour (sur)vivre. Si tu as autant de mal (j’emploie ce mot à dessein) à t’adresser aux autres, si tu as mis en place cette stratégie inconsciente que l’on pourrait qualifier « d’évitement », tu n’as pas été victime d’un bug, d’un malware introduit dans ton cerveau pendant ton sommeil par le conduit de l’oreille.
La posture sociologique (celle de la sociologie de l’action et des groupes tout du moins) consiste à se pencher sur les récurrences et les stratégies de l’être humain, a fortiori sur celles de ceux qui estiment n’en avoir aucune. C’est totalement contre-intuitif, et demande un effort conséquent de distanciation. Mais c’est une clef du monde – et une belle -, pour qui veut l’ajouter à son trousseau. Pas la petite clef de la boite aux lettres. Non, rien n’arrive par hasard.
Des intérêts composés
« Souffrir », « en chier » (je te cite). Si quelque chose en toi te fait souffrir de la solitude et « t’empêche » (façon de parler) d’aller parler aux autres, c’est que, d’une certaine façon, tu trouves ton intérêt à ne pas y aller. Que caches-tu aux gens pour les éviter à ce point ? Et par conséquent, que te caches-tu à toi-même ?
Je sais que c’est difficile à admettre (disons-le : quasi inadmissible) pour quelqu’un n’ayant pas l’habitude de raisonner de cette façon, mais c’est uniquement en acceptant ce postulat de départ que tu auras un outil assez puissant pour comprendre quelque chose à cette situation.
Bien sûr, que cet « intérêt » est inconscient. Bien sûr, qu’il te faudra beaucoup d’honnêteté (et un peu d’introspection) pour l’admettre. Et de nombreuses journées de réflexion. Mais pour devenir libre de faire ce qu’on veut (en l’occurrence, parler dans tous les sens, si j’ai bien compris), il faut d’abord devenir cause de soi. Et pour devenir cause de soi, il faut se connaître, c’est à dire comprendre les stratégies que nous mettons en place (consciemment ou – plus souvent – inconsciemment) à la poursuite des objectifs qui sont les nôtres, fussent-ils totalement irrationnels. C’est ce que les sociologues appellent la rationalité limitée. A la différence de la psychanalyse, pour laquelle la cause du problème ne peut porter que deux noms : papa, ou maman.
C’est une des façons de raisonner que nous utilisons dans le programme Terrassez votre timidité©
Tu me demandes comment sortir de la solitude et me dis vouloir payer pour mes conseils ? Je te conseille sincèrement de t’y inscrire, il est bien (euphémisme)
Stéphane
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merci pour vos propos très directs, ça secoue, c’est parfois nécessaire !
Pfiou, j’aurais jamais pensé voir mon courrier publié un jour.
Avant toute chose, il faut savoir que j’ai écrit ce courrier en novembre 2010, et ma situation a beaucoup évolué depuis.
Hum, par quoi commencer ?
Tout d’abord merci à Stéphane de ne pas avoir oublier mon courrier, j’ignore comment tu as fait pour t’en rappeler après 2 ans et demi. Mais le fait de t’en rappeler quand tu es parvenue à créer la solution (le programme TVT) est une belle preuve d’engamment envers tes lecteurs en tout cas.
Concernant l’écriture de ce courrier, cela serait mentir de dire que je n’espérais pas effectivement une réponse, mais je ne me faisais pas trop d’illusion. Il était trop long, puant de désespoir, je doutais que Stéphane se farcisse un tel pavé dégoulinant d’auto-apitoiement. Médisant que je suis ;p
Je l’ai écrit dans un moment de déprime. Dans le genre de moment ou t’as envie de faire quelque chose, de bouger, de sortir, mais ou t’as personne avec qui le faire.
A la fin, après l’avoir écrit, je me sentis vidé. Purgé. Ca doit être ça en fait que l’on ressent quand on fait une séance de psy.
Mon cercle social s’est amélioré, j’ai eu la chance de rencontrer un vrai ami, le genre que tu peux compter sur les doigts d’une main au cours de ta vie. On se complete d’ailleurs à merveille, quasiment comme un couple . ;p
Il m’aide à me sortir les doigts pour sociabiliser, pour aborder, là ou il a d’énormes facilités. Et moi je lui apporte une certaine lucidité, et stabilité.
Mon rapport avec les filles s’est aussi amélioré(cela ne pouvait de toute manière pas aller dans l’autre sens).
J’ai eu quelques histoires rapides, je séduis mieux, je suis nettement plus confiant.Il me reste beaucoup de progrès à faire, sur le badinage par exemple, mais ca vient.
Comme vous le faites remarquer les mecs, les actions piliers c’est la base, c’est tout simplement indispensable. Je ne m’en rendais pas compte à l’époque.
Je ne me rendais pas compte non plus à l’époque que aucune relation(amicale, amoureuse, pro) n’est désintéressée(comme le souligne animal).
Souvent je ne cherchais pas à m’intéresser aux gens que je rencontrais car je les trouvais …… inintéressants serait un terme un peu trop fort, disons quelles ne me donnaient pas envie.
Et que quand je rencontrais des personnes avec qui je voulais créer un lien, et bien là ,c’était l’inverse.
J’accepte désormais beaucoup mieux de prendre contact avec un peu tout le monde, je fais le tri dans les connaissances une fois que j’ai justement eu le temps de les connaitre.
J’ai compris que la séduction n’était définitivement pas une méritocratie, et que dans la vie on n’avait que très rarement ce qu’on méritait mais ce que l’on négociait.
Et je ne voulais vraiment pas négocié, je voulais que ça coule de source, sinon javais l’impression de déranger, d’être impoli. J’étais réservé, ce qui est une manière de se voiler la face pour effectivement ne pas ce dire qu’on est timide.
Je le savais tout cela quand j’ai écrit le courrier, mais je ne l’avais pas compris encore (dans le sens de comprendre que nous apprend Stéphane).
Mais hélas, pas de belles rencontres.
Ca fait une éternité que je n’ai ressenti un sentiment amoureux, j’en ai même oublié la sensation.
Bah, ca viendra, je continue ma route, il n’y a que ça à faire.
Je pourrais écrire des heures sur ma pomme, et comment ma petite vision des choses a murie, s’est agrandie.
Mais là je dois aller envoyer des CV pour trouver une alternance, et si je continue cela ne va jamais finir.
Au final, je vais simplement remercier Stéphane encore une fois, et les membres du forum tel que Animal, Wu-wei, The Man Outside(R.I.P), Elan, Stan, Dilinger, Coug, Manas, Augustin. La liste est non exhaustive, mais je vais m’épargner l’effort d’éplucher une demi-heure le forum.
Spike Sed a été le fil rouge qui m’a indiqué le chemin pour avancer, et c’est en me relisant presque 3 ans après que je mesure le chemin parcouru.
Pour le programme TVT, ca serait avec plaisir, mais là, entre la recherche d’alternance, les partiels début juillet, enchainé direct par un stage l’été, et un démenagement pour compléter le tout, je n’ai ni le temps (vraiment, j’le jure) ni les moyens pour me le payer (frais d’agence, achat de costards, mois de caution, etc).
Le prochain peut être.
Très touchant ! J’espère que tu t’en sortiras vite avec ta coloc comme premier pas. Puis avec des activités (passionnante pour toi ensuite) et surtout de ne négliger aucun contact au commencement.
Si tu veux te changer les idées ou te défouler avec un autre Toulousain, n’hésites pas ! Ca fait plaisir de voir que je ne suis le seul habitant de la ville rose de notre communauté.
J’espère que tu as fait le choix de te mettre en collocation avec un type sociable. Tu verras dans le programme de Stéphane pourquoi.
J’ai connu 2 types qui étaient en collocation, l’un est un monstre de sociabilité (avec ses pendants néfastes, dont on parle peu souvent, c’est à dire un alcoolisme mondain avéré, dont je t’invite à te méfier), et l’autre un grand timide, limite « big bang theory ».
Le timide s’est transformé en quelques mois, sort actuellement avec une très jolie fille, fait régulièrement des soirées de folie.
Bon, ça n’est pas non plus devenu un hypersocial (pour moi, son « modèle » est un sociable maladif qui ne supporte simplement pas le vide), mais je pense qu’il a parcouru un grand chemin, et qu’il n’a pas été nécessaire qu’il se « fasse violence »…
Maintenant, pour l’avoir vécu et le vivre encore à l’heure actuelle, c’est un bien de ne faire partie d’aucun groupe, tu as tout avantage à être caméléon, à goûter aux différentes sphères sociales et culturelles, et même à les mélanger (avec tact).
Article très intéressant.
Beaucoup de mecs ont ce soucis et le plus dur, c’est surtout de créer le premier pilier de sa vie sociale mais surtout de choper les bons mecs qui vont pouvoir venir booster ta putain de vie en t’invitant dans leurs réalités. Choper les fameux mecs qui sont des opportunités pour les autres et qui auront la « générosité » de s’occuper du mec rémi sans ami !
C’est assez difficile de faire le mendiant devant le type à lui sortir que t’es un gros rémi et qu’il te faut des potes… Le risque de passer pour une sous-merde est assez gigantesque, il y a sûrement une façon de le faire beaucoup plus subtil en suggérant au bonhomme de nous inviter à sa prochaine soirée ou autres…
Le statut social est HYPER important pour choper des nanas. Pour plusieurs raisons… Ca montre à la nana que t’as une vie, que tu es reconnu, qu’on t’apprécie… Si c’est pas le cas, le risque de passer pour un mec bizarre est grand. Ca permet aussi d’éviter de tomber dans la fameuse obsession amoureuse étant donné que tu fous rien, que tu cotoies aucune autre nana, t’as tendance à te contenter du premier boudin qui passe, le fameux choix par défaut !
Aborder la fille c’est une chose et le mec qui n’a pas de vie sociale peut le faire mais il ne tiendra pas dans la durée, à partir du moment où la nana aura grillée que c’est un guignol tout seul, c’est terminé…
On en parle pas assez du statut social alors que c’est l’un des piliers pour être un mec séduisant, un gros laid avec un statut social fort aura toujours plus de succès avec les nanas que le beau mec tout seul.
Je crois que c’est ce qu’on appelle le fameux inner-game (désolé pas un pro de la séduction !). Avant de vouloir choper des nanas, chope une vie sociale correcte et rien qu’avec ça, un mec « sain d’esprit » s’en sort et chope une copine assez rapidement.
Pour en revenir au sujet initial, personnellement, ce que je conseillerai à Pierre, c’est de multiplier les activités avec les autres et être présent là où sont les meufs ! Genre des vieux cours de cuisines, comme ça, ça permettra de mieux bouffer et de pas passer pour un guignol qui sort de chez sa mère et qui sait pas cuir un oeuf.
Après t’as d’autres trucs comme le yoga ou bien simplement un sport… Il y a pleins de possibilités, le but étant de privilégier les bons groupes, vas pas me faire des cours de yoga dans un groupe de quinquagénaire !
Ensuite, il faut viser la quantité, créer des liens avec un max de personnes, le mec ouvert, le mec super timide… Tout le monde !
Bouger son cul et proposer des trucs, boire un verre… En gros être un type actif dans ce nouveau cercle social (primordial ce point là).
Dans un second temps, il faut repérer les mecs useless. Les types qui te chopent de l’énergie mais qui te proposent jamais rien et qui sont donc inutiles dans ton cercle social (une relation, c’est un échange, si il n’y a pas d’échange = pas de relation).
À partir de là, ça permet d’avoir un cercle social « filtré » rempli de mecs actifs qui proposeront des trucs en retour (il faut évidemment tout accepter), ce qui permettra de rencontrer d’autres personnes et ainsi de suite…
C’est essentiel de « filtrer » même si ça fait grosse ordure, c’est aussi important d’entretenir son cercle. Avant je le faisais pas car trop « logique ».
Prendre des news, appeler de temps en temps le bonhomme pour pas qu’il zappent qu’on est là… Stéphane avait réalisé une vidéo il y a peu sur le réseautage, personnellement, je gère mon cercle comme un réseau. Faire le type humain avec des valeurs de dingue qui soutiendra le type qui fait une méga dépression, ça sert strictement à rien.
Quand tu fais une putain de dépression, c’est dans ces moments là que tu vois que t’as beaucoup de potes ou connaissances mais aucuns amis ! Si t’apportes plus rien aux autres, tu te fais virer, point final… Essayer d’être trop humain ou trop entier dans ses relations, c’est la meilleure façon de terminer tout seul comme un con !
Si Pierre nous lit, tiens un livre qui aide beaucoup :
Comment se faire des amis, de Dale Carneige
Marrant, je me reconnais un peu de cette lettre, vu l’état de mon cercle social, sauf que les raisons de ma situation actuelle ne sont pas les mêmes, et qu’en plus je me connais enfin vraiment.
TVT va t’aider mec, à faire un premier nettoyage, après il faudra penser à peaufiner des aptitudes sociales, sans oublier la connaissance de soi qui fera que tu sauras dans quelle direction aller dans l’acquisition de ces aptitudes.
Pour avoir eu le problème inverse (trop de relations qui me faisaient partir dans tous les sens) et être plutôt très à l’aise socialement, je dirais qu’une relation n’est jamais désintéressée, et n’a pas à l’être: c’est la base sur laquelle on construit une amitié. Par intéressée, je ne parle bien sur pas forcément d’argent, mais de tout ce que tu peux donner ou prendre à une personne: des conseils, des relations, des photos, de l’humour, un service, du temps, une oreille attentive, etc.
Ton problème peut donc aussi résider dans le fait que tu as peur d’abuser des autres ou de te faire abuser (un des points sur lesquels ma vision a le plus évolué ces dernières années), mais une fois que tu as accepté ce « risque », que tu as compris qu’il n’y a pas d’équilibre à respecter entre ce qu’on donne et ce qu’on reçoit vis-à-vis d’une personne (même si il faut trouver un équilibre global par rapport à ton cercle social), c’est déjà plus simple de se rapprocher des gens. D’ailleurs, en écrivant cela, je réalise que je bloque moi-même depuis quelques semaines sur un sujet par « peur » de ne pas être assez bon, comme quoi…
Un point qui me choque aujourd’hui que j’y prête attention, c’est que la vie vous met face à énormément d’opportunités, et qu’il suffit souvent de les saisir (alors qu’on les laisse souvent passer par peur de mal faire). C’est d’ailleurs ce qui fait la différence entre « heureux » et « très heureux ». Sois attentif à ces opportunités, et, quand tu en vois une arriver, fonce tête baissée. Au pire, tu te rates, tu ne seras pas plus seul qu’avant, mais tu auras appris quelque chose…
Et le rapport au corps dans tout ça si on mettait de coté la sociologie ou la psychologie ?
Salut Pierre,
Je trouve également ton témoignage touchant et très courageux. Ayant suivi le programme « Terrassez votre timidité » je ne peux que conseiller de t’y inscrire. Tu y trouvera une méthode pour résoudre tes soucis, j’en suis sur.
Ne baisse pas les bras et utilise ton énergie, ta détermination et si il le faut ta rage, pour transformer ta vie en quelque chose qui te convienne.
Merde, j’avais du boulot moi cet après midi!
Mais je sais pas pourquoi, ça m’a toucher cet article. Enfin si je sais pourquoi mais c’est pas la question.
Je voulais te donner un conseil qui à marché pour moi à pleins de reprise. Trouve toi une petite communauté (via internet ou autre, j’y reviendrais) déjà existante qui font des trucs. Genre « le rassemblement de roller du lundi », « le jeu de rôle du mardi (c’est assez prisé par les timides ça, mais c’est pas forcément très bien vue, surtout par les filles) », « l’atelier cuisine du mercredi », »la séance photo en extérieur du jeudi », l’aikido du vendredi » etc…
Tu te feras des connaissances que tu verras régulièrement pour partager un truc. Au bout d’un certain temps, tu auras des histoires à raconter aux gens, genre « t’étais pas là la semaine dernière, alors je te raconte », et puis avec le temps tu verras que, peut-être, vous irez boire une bière avant le rendez vous, puis vous vous inviterez à vos anniversaire.
Doucement vous translaterez de l’étape je ne parle que d’un même truc (l’activité qui vous lie) à demander des nouvelles autres. Ca peut prendre des années, mais si il y à un régularité dans les rencontres ça marche à tout les coups.
Alors comment trouver la bonne communauté? Ca dépend de toi. Il faut que ça te corresponde, que tu aimes ça afin de pouvoir en parler avec d’autre passionné. Sinon ça marchera pas.
Il faut que la communauté soit petite (entre 5 et 30 personnes, surtout au début) et déjà existante (je ne rentrerais pas dans comment en créer une, trop compliqué), ça peut être une assos d’art, un truc de sport (les sports en extérieurs marchent en général mieux, c’est plus facile d’y amener les gens à boire une bière; les sports extrêmes genre longboard, bmx etc… marchent bien aussi mais sont en général peuplé de garçon), un truc de jeu de rôle (le jeu de rôle sur table est à éviter pour ne pas passer pour un autiste mais le grandeur nature est peuplé de fille, excentrique certes mais c’est un bon début) etc…
Sur ces conseils j’ai toujours du boulot moi !
Très belle lettre. le gars est vraiment lucide par rapport à la situation. je me reconnais pas mal (sauf que pour moi la première copine n’est venu qu’à 28 ans).
Après plusieurs années de « lutte », de culpabilisation et de souffrance en silence, j’ai compris que je m’y prenais à l’envers: ce n’est pas parce que je suis timide que je n’avais pas d’amis mais bien parce que je n’avais rien à leurs apporter et je n’avais rien à leurs apporter parce que je ne vivais rien. école/maison/dodo. au bout de quelques années on n’a rien à raconter (à part sur certaines « passions » dont 90% des gens s’en foutent).
finalement on ne change pas beaucoup, surtout passé un certain age. si je n’avais aucun ami à 20 ans, aujourd’hui j’en ai 2 (vrais); il faut s’accepter, apprivoiser sa solitude. à coté de ca il faut meubler sa vie, faire des choses qu’on aime (y compris seul). Ne pas oublier aussi que les amis ca prend du temps (bcp d’amis = bcp de sollicitations).
coté « jardin », avoir peu d’amis signifie cercle social moins grand et fatalement moins de possibilité de rencontres. c’est vrai que si on a envie de changer de copine tout les 2 mois ca aide de connaitre pas mal de gens. ca dépend là encore du temps que le mec veut consacrer à ca.
C’est un des articles qui entre dans le top 10 des articles les plus touchant du site
A force de vivre dans un monde de clic, de tweets, de réseaux sociaux, de ci et de là, il y a aussi un phénomène d’idéalisation de la vie sociale …
Passer une journée sans recevoir de texto, de mail, ou de message quelconque c’était tout à fait normal il y a 30 ans, puisque les outils n’existaient pas !