Pour être heureux en couple, apprenez à gérer vos émotions



Vous pensez toujours à votre ex? La meilleure solution est peut-être - 1 - de la revoir - 2 - de vous souvenir du petit secret que nous allons vous donner

Aujourd’hui courrier des lecteurs : il pensait qu’être heureux en couple était facile, voici l’erreur qui lui a coûté sa relation.

Bonjour Stéphane,

Hier, j’ai revu mon ex pour la 1ère fois depuis près de 2 ans.

J’avais envie de te raconter ce que j’ai vécu, non pas pour te dire que j’ai tout compris à l’amour ou aux femmes (j’en suis bien loin encore^^) ou que je suis un lecteur assidu d’Hommes d’influence et que j’ai su appliqué tes conseils. Je suis pourtant bel et bien un de tes lecteurs, vu quelques vidéos de toi, mais je ne prétends pas avoir tout compris à ce que tu préconises pour être heureux en couple. J’ai l’humilité de penser que j’ai des tonnes de progrès à faire encore en ce domaine, l’humilité pouvant être une source de motivation pour aller plus loin, pour approfondir les choses…bref. Mais pourquoi je t’écris au fait ? J’avais envie de te laisser un témoignage, tu en feras ce que tu souhaites.

Mis en couple sans trop savoir pourquoi

J’avais 25 ans, elle 21. C’était il y a 3 ans Nous étions tous les deux dans la même promo d’une licence. Nous avons été en couple un an. On a tenté de s’aimer, notre rencontre a été belle, forte, on s’est mis en couple sans trop savoir pourquoi, on avait des attentes, mais elles ne collaient pas avec nos envies réelles de l’époque, c’est à dire pour elle ; profiter de la vie, des voyages, des rencontres. Moi : me caser et être heureux en couple. Ces envies ont été découvertes après la rupture. On a préféré rester ensemble plutôt que d’avoir la maturité de se dire les choses, maturité que ni elle ni moi n’avions.

Notre relation était fondée sur une très forte attirance sexuelle, mais surtout sur des rapports de force. Je sais ce que tu penses des filles entre 17 et 25 ans, elle ne désire pas de vraies relations sérieuses (sauf rares cas). C’était exactement ça, on était en couple sans avoir une vraie vie de couple. Elle a mis un an avant de comprendre ce qu’elle désirait, j’ai mis 2 ans à m’en remettre véritablement et à savoir ce que moi je voulais aussi, je n’arrivais pas à décrocher d’elle. J’ai essayé de la reconquérir sans comprendre qu’elle n’avait jamais voulu vraiment de relation en fait.

Ce qui était marquant dans notre relation, c’est que, malgré ce côté incompressible de la sociologie actuelle de ce genre de (jeunes) femmes, on avait de très forts sentiments l’un pour l’autre, je sais que pour elle (comme pour moi) la séparation a été très très difficile à vivre et à supporter, c’est pour ça que je me suis « accroché », j’y croyais encore. Elle a du partir en septembre 2012 à l’autre bout du monde pendant un an pour oublier tout ça, mais surtout pour se faire plaisir, découvrir et voyager… l’archétype de la fille de 22 ans que tu dois décrypter dans tes séminaires. Faudrait écrire, à toutes ces couples de 17 à 25 ans qui pensent être heureux en couple, de cesser de le faire alors que ce n’est pas ce qu’elles désirent du reste. Ca éviterait certaines casses. Mais c’est bien aussi dans un sens, un mec prévenu et intelligent retient l’erreur et ne la recommence pas. Tu vas me dire « bon, mon coco, c’est pas très nouveau tout ça pour moi, si c’est pour me raconter une histoire à l’eau de rose, je peux aussi prendre un roman de gare », et tu aurais raison.

Le fameux mail de reprise de contact

Non, ce que qui était marquant, c’est ce qui s’est passé hier. Après 2 ans de silence radio total et absolu (attitude normale quoi, on était plus ensemble), j’ai décidé de lui écrire un mail, sur un coup de tête, pour savoir comment elle allait.

Et elle m’a répondu le lendemain, en me filant son numéro et en proposant de se revoir. Elle passait dans ma ville et voulait profiter de l’occasion. Elle m’a dit avoir été étonné car elle n’était pas passé à Clermont depuis quasiment deux ans et quand je lui écris, elle était là….bref, y a des hasards dans la vie qui sont étonnants :) On va se prendre un verre (j’ai 28 ans et elle 23 aujourd’hui). Et on se dit tout ce que l’on avait pas sur se dire à l’époque de la séparation. On avait aussi 2 ans à se raconter….la rencontre a été merveilleuse dans le sens ou elle avait eu besoin de me voir pour clore ce chapitre de sa vie, mais surtout dans le respect et le dialogue qu’on a eu. J’avais jamais connu ça avec elle, ça m’a assez bluffé.

Et je ne le reconnaitrais pas, mais j’avais besoin de la revoir aussi. Se revoir a a guéri quelque chose de moi qui avait été profondément blessé. Au delà des « petits oiseaux c’est bien mignon ces retrouvailles », je ne nie pas le côté noir et « égoïste » de la rencontre (se voir par « intérêt de guérir »). Ce qui m’a « tué », c’est qu’on avait évolué tous les deux, et que c’était beau à voir. On était plus dans la rancune, la haine, on avait tous deux tourné la page. Elle et son copain étaient heureux en couple. Son petit ami la laissait parcourir le monde comme elle le désire, bref, 23 ans, elle n’est toujours pas dans la « vraie » relation (elle ne savait même plus depuis combien de temps ils étaient ensemble).

Ce que je veux te témoigner, c’est de cette beauté là. Des retrouvailles. Comme si je la rencontrais pour la 1ère fois. Ce qui était curieux, c’était niveau émotions, il y avait ce petit « truc » de je ne sais quoi d’attirance mutuelle, je le sentais, mais sans réellement la désirer pour autant. Normal, on était deux ex, après tout. Sauf que cette fois, nous savions l’un et l’autre que nous deux nous ne serions jamais heureux en couple. Nos intelligences avaient enfin parlé.

Plus dans ses priorités

Je sais pas, c’était comme un moment un peu hors du temps. J’ai cette impression peut être parce que pour moi, ma vie sentimentale, mentalement, s’était arrêté à cette fille, et qu’elle avait ce pouvoir sur moi d’accepter de nous libérer de notre passé. Ca m’agaçe de m’en rendre compte aujourd’hui, mais ce pouvoir était une réalité. Je lui avais écris deux fois entre temps en 1 an et demi, mais elle n’était pas en France à l’époque, et je n’étais pas dans ses priorités (je ne l’ai jamais été, c’est ce que je comprends aujourd’hui).

Mon histoire, c’est un peu le drame de cette caricature de ce modèle de fille moderne globe-trotter, qui tombe amoureuse mais pour qui le fait d’être heureux en couple ne représente rien. On fait de la prévention pour un tas de trucs, c’est même marquer dans notre Constitution comme principe de droit lol, mais pas de prévention pour ce genre de rencontres et de filles. Sauf toi, qui, en bon sociologue ;) a su analysé ça.

Il y a un podcast que t’as publié sur ton site qui m’avait marqué sur ce sujet, ça s’intitulait  » elle souffle le chaud et le froid » de mémoire. Et tu avais été dur (mais réaliste) avec le gars en lui disant que les « je t’aime » de la fille, que ses manières d’être « en couple » avec le mec étaient faux, hypocrites, ou, en tout cas, ne voulaient absolument rien dire pour elle (ce que ne croyait pas le mec, évidemment). Je me suis retrouvé dans ce témoignage. La fille te dit ça, t’offre ça, te promet ça, mais en réalité….elle se cherche et tant que ça l’arrange, est avec toi, jusqu’à reprendre conscience d’elle même et s’envoler vers de nouveaux horizons. Le mec, de son côté, est opium-isé par les émotions, par des beaux mots. La sirène te prend dans ses griffes….et bonne chance pour t’en sortir après.

J’avais conscience de ça, et pourtant, j’ai accepté de revoir mon ex. Je me suis gardé de lui dire ce genre de choses sur la sociologie de sa génération, je pensais plus à panser définitivement les plaies et à passer un moment agréable. Et il l’a été, au delà de toute espérance. Peut être que t’en retireras que nous avons rendu hier, en se revoyant, un « hommage » à cet opium, à ces émotions, plus qu’à notre couple qui n’en était pas un. Je ne sais pas. C’est sûrement le cas, probablement.

Voilà. Mon récit était un peu décousu, et je te prie de m’en excuser, je suis encore un peu sous le choc de ces retrouvailles. C’était une fille bien, mais et au delà de ce que je peux ressentir pour elle, elle ne correspond pas à mes « critères de choix » féminins désormais.

Les émotions, c’est beau, mais ça ne suffit pas pour être heureux en couple

J’ai envoyé 2 sms et un mail à la suite de la rencontre, hier, en prolongement de ce que l’on s’était raconté. Je n’espère ni amitié (amitié filles-garçons ? Avec une ex ? lol) mes mots étaient une « récompense » au fait qu’elle ait accepté que l’on se voit. Désormais, je suis simplement heureux de savoir qu’elle existe et leur souhaite à eux deux d’être heureux en couple, profondément. C’est fou comme l’être humain peut véritablement aimer quand il met en marche son cerveau.

J’aime ce que tu fais dans Hommes D’influence et je trouve que tes interventions devraient être remboursées par la Sécu. Moi perso, ça m’a aidé (j’ai découvert ton site bien après la rupture avec cette jeune femme).

Peut être que tu seras très dur avec moi si tu me réponds (ou pas) dans tous les cas, je te remercie de m’avoir lu.

Très bonne continuation à toi,

C.

 Crédit photo : EliJerma


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2 commentaires

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  • « mais surtout sur des rapports de force »
    ça me rappelle une jeune nana prometteuse, ça se passait bien en rencard, j’étais déconneur et au détour d’une confession j’ai eu une phrase comme celle-la « j’aime les rapports de force », ça m’a refroidi comme par instinct et à défiler dans mon esprit des questions comme « nid de vipères ? est-ce, ce que j’attends d’une relation ? »…

  • Bravo C pour ton courrier !
    Bravo pour ton style et ton analyse !
    Quelles sont nos attentes à ce moment précis de notre existence, comment les communiquer, sont-t-elles compatibles avec celles de l’autre ? Mais aussi est-on assez fort pour accepter que nos motivations ne soient pas celles de l’autre, pour arrêter une relation boiteuse. Encore faut-il avoir conscience que cette relation n’est pas tout à fait celle qu’on souhaite, alors que cette relation nous apporte quelque chose de fondamentale, de constructif, d’irremplaçable puisqu’elle nous permet de nous remettre en question, de modifier ou de construire notre paradigme personnel.
    Tu parles d’une tranche d’âge de filles autour de 20 ans qui semblent ne pas vouloir « se caser », pour ma part je ne fais pas de telle grande théorie sociale, ou de telle généralisation qui me semblent émaner d’un ressenti personnel. Mais peu importe ! Quoi qu’il en soit ce sont peut être ces filles qui encore une fois ont raison, elles se construisent, elles expérimentent la vie, elles veulent peut être éviter les erreurs de leurs parents, séparés après 3 ou 4 ans de mariage par exemple. Et on se construit à tout age.
    Cordialement. Et heureux de te lire à nouveau à l’occasion !
    Dan (Triple 7)