L’érotisme (du grec ἔρως, eros « amour ») désigne l’affection des sens provoquée par la perception d’une autre personne. L’érotisme se différencie de la sexualité et de l’amour, dans la mesure où l’origine de l’affection est l’attirance du corps pour la pulsion sexuelle, l’état émotionnel pour le sentiment d’amour, et le jeu psychologique pour l’érotisme (Source : Wikipédia)
Très souvent on associe l’intérêt d’un individu, l’aura qui le différencie des autres et son occupation de l’espace, à sa silhouette. On peut désigner cette dernière comme une image furtive. Or même le furtif se construit de détails. Principalement c’est ce que va remarquer la femme.
En effet, c’est ici que réside l’enjeu d’un érotisme masculin. A l’heure de la démocratisation de la pornographie, soyons subtils pour séduire.
Tandis que la question d’un érotisme féminin ne se pose plus; tout le monde à connaissance des zones du corps hautement érotiques chez la femme (cheveux, épaules, hanches, mains, etc.); chez l’homme ces zones sont souvent cachées, effacées, oubliées par le vêtement. A ce sujet, je cite l’artiste contemporain Christo qui
révèle en cachant.
(Emballage du Reichstag, 23 juin au 7 juillet 1995)
Comment révéler en cachant ?
Dès lors, comment révéler en cachant ? Premièrement, il faut prendre pleinement conscience de son corps et de l’image que l’on renvoie. Est-on mince, grand, musclé, avec des petits pieds, etc. ? Il ne sert à rien de s’imaginer un physique. Cette étape, bien que délicate car décisive, est la clé d’un érotisme travaillé, puis intuitif, assurance d’une accroche auprès de la femme.
Deuxièmement, il faut savoir que le regard de l’homme comme celui de la femme se dirigent naturellement vers les couleurs les plus vives d’une tenue mais aussi et surtout sur la peau, objet de fantasmes. La peau est la première intimité perceptible. Elle délivre déjà des informations. Est-elle négligée, d’apparence douce, poilue, bronzée, au teint de lait ? Toutes ces caractéristiques sont le sujet inconscient de projections rapides chez la femme.
L’enjeu d’un érotisme travaillé et assumé est donc la projection positive de la femme. Il doit susciter l’envie. A présent il faut savoir que ce mécanisme oscille en permanence entre le trop et le peu. L’équilibre est ici le maître mot et il faut le trouver.
L’érotisme par la soustraction
Prenons des exemples réussis d’ »érotisation » de l’homme. Il en existe un très simple car facilement applicable : ouvrir le deuxième bouton de chemise. Ce geste d’apparence anodin fait état auprès de la femme d’une assurance et d’une 
première invitation. (Voir à ce propos Alain Delon, dans La Tulipe Noire)
Au-delà, l’ouverture peut-être perçue comme une agression.
Deuxièmement, on peut citer le classique t-shirt moulant 
à col en V plongeant. En fonction du reste de la tenue, cette coupe connote une fragilité ou une préciosité.
L’été déjà bien en place et pas avant, les mollets peuvent également être mis en valeur par le bon choix d’un short. On évitera les bermudas trop long qui casse l’élégance d’une silhouette en la tirant vers le bas ainsi que les shorts trop courts qui ne laissent plus de place à l’imagination féminine.
Plus difficile, la sandale, bien choisie et bien portée en été, peut aussi jouer ce rôle.
Il est indispensable de comprendre que l’érotisme dégagé par l’homme est un travail sur une silhouette entière. Bien évidemment, additionner les effets, comme porter une chemise ouverte, en short et sandale ne vous rendra pas plus attirant.
L’érotisme par l’addition
De l’intérêt de l’habit ajusté
Ayant trop tendance à penser que l’habit recouvrir et non révèle, on constate un phénomène largement répandu du vêtement trop grand. Pourtant le vêtement ajusté a un potentiel érotique incommensurable. Ainsi, il met en valeur les différentes
parties de notre corps.
Le vêtement ajusté fait état, lui, d’une assurance et d’une certaine prestance car il implique que l’on connaît son physique et que l’on sait choisir ses habits.
Il permet également de brouiller les pistes en diversifiant la silhouette. Ainsi il est possible de porter un jean ajusté avec un pull plus large et une écharpe épaisse. C’est précisément ce contraste qui érotisera l’homme. C’est l’ambivalence, le plein, le vide, le recouvert, le nu, etc.
Les classiques du vêtement ajusté donc potentiellement érotiques sont nombreux, le simple t-shirt près du corps, la veste cintrée, ou bien le jean slim.
De l’accessoire
L’accessoire participe indéniablement à l’érotisation de l’homme. Mais prenons garde, ce dernier point est à approfondir une fois que le reste suit. En effet, l’accessoire implique déjà une tenue travaillée sans quoi vous serez ridicule.
On peut donc se diriger vers des bracelets en cuir, montres et sacs pour terminer 
sa silhouette et qui bien assortis témoignent d’une certaine détermination. Attention, comme toujours le choix se fait avec parcimonie. Une belle montre est un peu moins belle à côté d’un beau bracelet.
Le principe d’érotisation de l’homme s’exerce avant tout avec la prise de conscience de son propre potentiel. A l’inverse de la pornographie, l’érotisme a des atouts bien réels dans le jeu de la séduction. A vous de vous servir de cet outil souvent sous-estimé.
I come
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