Je me suis souvent fais la réflexion : la plupart des hommes ont du mal à aborder une inconnue, car ils ne comprennent pas qu’il faut savoir séduire seuls et sortir seuls. Ceci est d’autant plus vrai lorsqu’ils sont habitués à sortir entre amis ou complices, et faire des rencontres en groupe. Par exemple, la plupart de mes amis qui sortent en boite ont ce problème : ils sont devenus dépendants les uns des autres, ils n’arrivent pas à aborder une inconnue.
Draguer tout seul, lorsqu’elle est seule. Quelles sont les croyances de ceux qui réussissent ? Comment y arriver ? Quelques pistes et réflexions que j’ai déjà données au cours des coachings séduction de jour et d’autres que vous découvrirez dans cette série d’articles.
Débloquez-vous
Un des blocages le plus souvent rencontrés est la peur de parler en public, un autre peur est celle de parler à une fille, si vous ajoutez les deux, ça fait aborder une inconnue en public. Et ça, ça fait suer les hommes. Le plus grand timide, coincé dans un ascenseur avec Adriana Lima, lui adressera la parole.
Le plus grand timide, sur une scène devant 15000 personnes silencieuses et les projecteurs sur lui (ça fait suer), ne saura pas quoi dire.
Le problème est là : parler à une fille devant les gens c’est se mettre à nu, mais parler à une fille en soi, tout le monde sait le faire.
L’homme invisible prend le métro
Dans nos villes anonymes et électriques, nous passons plus de temps seul qu’en groupe. Nous croisons donc plus de filles susceptibles de nous plaire lorsque nous sommes seul. Et dans ce lot de filles diurnes, vous avez obligatoirement une des femmes de votre vie. Les femmes vont finalement rarement en boite ou en soirée, mais toutes, croyez-le, prennent la rue et font leurs courses au supermarché.
A moins de faire parti d’une famille sicilienne, vous n’aurez pas de consigliere qui vous épaulera lorsque vous la croiserez dans le train, ni dans la rue, ni à Monoprix. Personne ne sera là pour vous. Et d’ailleurs tout le monde s’en fiche de votre vie. Les gens pensent à eux, déjà qu’ils se donnent bonne conscience une fois par an pour le Téléthon, faudrait pas non plus qu’ils se mettent à se préoccuper de votre vie et de vos problèmes. L’anonymat des villes et des gratte-ciels de La Défense à donc cet effet pervers : tout le monde s’en fout de vous et c’est vraiment triste.
L’homme invisible avait-il peur du regard des gens ?
Le revers de la médaille est le suivant : personne ne se préoccupe de moi, donc je peux faire ce qui me plait, aborder une inconnue – si possible les plus belles filles -. Je peux me faire agresser dans le métro et mourir dans la rue que personne ne bougera le petit doigt. Aborder une inconnue ? Qui s’en préoccupe ? (si ce n’est moi)
« Etre seul c’est s’entraîner à mourir », disait Céline.
Apprendre à aborder une inconnue
L’autre caractéristique des grandes villes, outre les problèmes d’allergie (c’est la saison), l’égoïsme évoqué plus haut et l’indibidoualizme (comme disent mes amies mexicaines), c’est le nombre de filles seules. A profusion, une vague esseulée d’œstrogènes faisant son shopping, une invasion de trentenaires fraîchement célibataire, un nombre incalculable de céli-batantes aux rides naissantes (Humm… Danone) faisant leurs Sudoku dans le métro. Mais attention, pour les avoir ces filles, il y a des règles à respecter, célibataire et seule ne signifie pas toujours open-bar et open-legs.
Il faut certes être culotté pour aborder seul une fille seule dans la rue ou les transports en commun, la difficulté est moindre lorsqu’une femme est accompagnée par ses amis ou sa meilleur amie, elle est rassurée. Et dans les faits, il est plus facile de draguer une fille dans un groupe plutôt que seule, ça demande plus de tact et de stratégie mais au final vous avez plus de chance de la revoir. Ou alors en étant accompagné de vos amis, vos collègues, votre famille (votre validation sociale), vous passez automatiquement pour quelqu’un d’équilibré. Mais en 1 contre 1 sur un ring, ça ne pardonne pas.
Élément déterminant, donc, pour apprendre à aborder une inconnue seul : avoir l’air d’un homme qui ne lui fera pas de mal, à défaut, efforcez-vous de l’aborder dans une situation où vous ne serez pas perçu comme bizarre ou dangereux. Comment paraître inoffensif en pleine rue ? Si vous êtes accompagné de votre voisine retraitée qui vous raconte sa semaine (toujours plus remplie que la votre), ou que vous teniez votre nièce de 3 mois dans vos bras (et qui s’apprête à régurgiter) ou alors un chaton qui laisse des poils (seulement sur votre trench Dior), vous passez forcément pour sain et inoffensif.
Le séducteur des temps modernes a trouvé des subterfuges pour s’approcher de ce sentiment de familiarité que les gens éprouveront à votre vue. En l’occurrence ici : aborder la fille devant le plus grand nombre de personnes. Et effectivement, ce sera perçu comme plus engageant de votre part, donc plus rassurant.
- Aborder une fille de derrière, en la touchant ou dans une ruelle sombre à l’abri du regard de la foule, ne vous donnera pas un air inoffensif,
- Aborder une fille devant du monde en faisant son show vous fera passer pour un clown ou au mieux un vendeur,
- Aborder une fille devant du monde, avec une voix douce et gentille, fera de vous un mec à part.
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j’ai hate de vohr la suite
« L’anonymat des villes et des gratte-ciels de La Défense à donc cet effet pervers : tout le monde s’en fout de vous et c’est vraiment triste. »
c’est vrai, mais une société est faite des individus qui la compose, si celle de nos grandes villes est ainsi c’est vraissemblablement parce que les gens qui y vivent sont comme ça.
le pendant est donc vrai aussi, et du coup ce n’est pas « tout le monde se fout de vous » (même si dans cet article c’est cet aspect que l’auteur veut faire passer) mais plutôt « tout le monde se fout de tout le monde, nous y compris ».
pour changer une société il faut changer ses individus…
en commençant par soi-même.
bravo Jibril, j’adore cette article
ça m’entre a qu’elle point la rue et l’endroit fermer c’est deux chose complément différente.
J’ajouterais aussi que rien que le fait de dire bonjour avant de lancer son opener est rassurant, et t’as plus de chance d’obtenir des réactions positives.
« The loudest one in the room is the weakest one in the room. »
C’est tiré du film Le Parrain.
Trop souvent les « potes » vous collent des bâtons dans les roues:
– ils profitent de votre charisme pour aborder la demoiselle une fois que vous avez initié le contact ( ils viennent vous aborder au moment où vous commencez à prendre connaissance de la demoiselle )
– ils vous rabaissent de manière à paraitre supérieurs à vous, et donc plus intéressants : ils font tâche (look + comportement + paroles)
– ils vous forcent à partir au moment opportun où vous posez des points précieux
– ils vous découragent si vous avez la bêtise de leur demander des conseils
– en fin de compte ils sont jaloux de votre succès et préfèrent vous voir échouer, ce qui les confirme et les rassure de leur propre inaptitude
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Trop souvent les « potes » vous collent des bâtons dans les roues:
– ils profitent de votre charisme pour aborder la demoiselle une fois que vous avez initié le contact ( ils viennent vous aborder au moment où vous commencez à prendre connaissance de la demoiselle )
– ils vous rabaissent de manière à paraitre supérieurs à vous, et donc plus intéressants : ils font tâche (look + comportement + paroles)
– ils vous forcent à partir au moment opportun où vous posez des points précieux
– ils vous découragent si vous avez la bêtise de leur demander des conseils
– en fin de compte ils sont jaloux de votre succès et préfèrent vous voir échouer, ce qui les confirme et les rassure de leur propre inaptitude
Seul:
– j’aborde qui je veux
– je suis libre de tous mouvements et actions, je ne rends de compte à aucun pote
– le challenge parait plus difficile, ce qui n’est qu’une illusion, mes réussites comme mes échecs ne tiennent qu’à moi
– je passe inaperçu (+ de 3 mecs ensemble un samedi soir : c’est un team vite catalogué )
– je fais plus de rencontres car je suis toujours dans un environnement inconnu !
Moralité:
– Imposez vous des sorties en solitaire.
– Choisissez précieusement vos collègues.
– Personnellement je n’en ai qu’un seul. Nous avons tous les deux l’intelligence de s’éclipser au moment où le collègue est sur le point de conclure. Aucun de nous deux ne rabaisse le niveau de l’autre, on se conseille mutuellement : il est un pro de la rhétorique, je suis un pro du kinesthésique. Tandem de choc !
Vraiment bien cet article. Merci, Jibril.
J’y arrivait à l’époque mais je crois qu’aujourd’hui je dois réviser mes classiques. Le problème quand on y va seul c’est que l’on peut se voir coller une étiquette avant même d’ouvrir la bouche « celui-la il est venu pour serrer… » et donc c’est difficile de remonter la pente, mais c’est possible… enfin je crois :)
Jibril au plaisir de te lire
C’est exactement ce qu’il fallait! J’espère qu’en lisant la suite je trouverai les réponses aux questions que je me pose…
C’est vrai que c’est assez hardu de sarger en solo mais il faut bien réaliser une chose : c’est que l’on peut avoir une armée de wings derrière soi… il reste que pour closer on est seul contre tous. Donc je crois que si l’on arrive à séduire seul on peut être capable de tout. J’y
Merci Jibril
Aaah un article de Jibril, ça fait plaisir !
Violent de pertinence, merci !